Ph.1986.39.13, MNATP. Photographie d’André Pelle lors d’une enquête conduite par Martine Segalen. Chez Madame B., veuve d'un ouvrier des papeteries de la Seine. Martine Segalen est sur la droite.

Ph.1986.39.13, MNATP. Photographie d’André Pelle lors d’une enquête conduite par Martine Segalen. Chez Madame B., veuve d'un ouvrier des papeteries de la Seine. Martine Segalen est sur la droite.

Décès de Martine Segalen

 

Le Mucem a appris avec tristesse le décès de Martine Segalen ce 23 juin 2021. En 2005, à la fermeture du musée national des Arts et traditions populaires (transformé en Mucem), elle avait publié l’ouvrage Vie d’un musée (1937-2005) sur l’histoire de celui-ci, auquel elle avait consacré une grande partie de sa vie professionnelle. 


Recrutée en 1968 par Georges Henri Rivière pour travailler avec Mariel Jean-Brunhes Delamarre à la publication de l’enquête de la RCP Aubrac, elle était entrée en 1971 au Centre d’ethnologie française, le laboratoire de recherches associé au musée. Elle en avait assuré la direction de 1986 à 1996.


Spécialiste de l’ethnologie de la France, de la sociologie et de l’ethnologie de la famille, son travail a contribué à enrichir ces disciplines, mais aussi les collections du musée, notamment par le biais de ses enquêtes de terrain. Elle avait également participé à la création de la galerie culturelle du musée, et pris part à l’organisation de plusieurs expositions. Plus récemment, elle avait contribué aux travaux sur l’exposition Georges Henri Rivière. Voir c’est comprendre présentée au Mucem en 2018-2019.


C’est donc une grande figure de l’histoire du musée qui nous a quittés.