CHAR

Char en bois et en fer forgé. Le char comprend quatre roues en bois de douze rayons et cerclées de fer. Les roues antérieures sont plus petites que les roues postérieures. Les roues de chaque paire sont reliées par un axe de section carrée qui est encastré dans une traverse en bois. Chacune de ces deux traverses est rehaussée d’une seconde traverse reliée à la précédente par deux bagues en fer. Les traverses sont traversées perpendiculairement par l’essieu fixé au niveau de ces mêmes traverses par deux tiges en fer : une en partie postérieure, l’autre en partie antérieure. Un plateau vient reposer sur l’ensemble des traverses. Il est fixé par les mêmes tiges fixant l’essieu. Ce plateau se compose de huit traverses en bois complétées par trois tiges en fer. Le quadrillage du plateau est complété de huit segments de bois perpendiculaires aux traverses. En partie postérieure du plateau, on note la présence d’un axe en bois. Sur la partie latérale droite de cet axe se trouve un dispositif cranté : l’axe peut ainsi être bloqué. Sur sa partie latérale gauche, le bois est traversé d’une manette en fer servant à faire tourner l’axe. Fixé sur la partie inférieure médiane du plateau, le frein vient bloquer les roues postérieures de l’œuvre. Le dispositif de freinage se compose ainsi de trois pièces de bois reliées entre elles. La pièce en bois plus éloignée des roues postérieures vient normalement recueillir la pression du frein à main amovible : il est rattaché au montant droit par une chaîne en fer. La pression est transmise à la pièce de bois la plus postérieure. Celle-ci possède une plaquette de frein en fer à chaque extrémité. Les trois pièces de bois sont maintenues par deux poignées fixées sur les parties latérales des montants. On peut noter la présence d’une chaîne de douze maillons dans la partie médiane au niveau latéral du montant droit. Le dispositif de freinage, frein à main compris, présente des traces de peinture gris-bleu. Plusieurs pièces amovibles viennent compléter ce char. Le timon (1963.111.23.4.1) s’encastre dans le sommet d’une pièce en bois triangulaire reposant sur l’essieu antérieur à l’aide tige en fer (.4.2) traversant la pièce triangulaire de même que la base postérieure du timon. Enfin deux ridelles latérales (.2) et (.3.1-3) viennent prendre position dans six fixations en fer à cheval.