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Livre - Le livre et l'éditeur

002 VIG

Description

Livre

C. Klincksieck

Vigne Éric 1953 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (178 p.)

Dimensions : 21 cm

Le livre et l'éditeur : serait-ce un conte  ? Y a-t-il aujourd’hui une crise du livre qui serait ­différente des précédentes ? En quoi la mutation de la presse écrite et la concentration de la distribution ­affectent-elles l’univers du livre et, par là, de la pensée ? Quelle place la communication et ses valeurs prennent-elles désormais dans le travail de l’éditeur ? Mais à quoi sert un éditeur ? L’édition est-elle ­devenue sans éditeurs ou sans édition ? Le livre est-il une œuvre singulière, un prototype d’artisanat ou un produit pour d’autres industries ? Qu’est-ce donc que la « querelle des faux livres » ? Que pèse désormais le livre face au bouleversement de la lecture par le numérique ? Qu’est-ce que la « marchandisation » ? Comment peut-elle aussi facilement dicter jusqu’au contenu de la littérature contemporaine, et notamment de « la littérature de proximité » ? Pourquoi l’essai est-il le genre le plus bouleversé par la marchandisation ? La distribution pourrait-elle à terme être facteur de restriction de l’offre ? L’éditeur peut-il espérer maintenir son rôle après le triomphe de la marchandisation ? Mais vous semblez encore y croire !?

1. « Le livre et l’éditeur » : serait-ce un conte ? , p. 13 2. Et je conclus de là à l’existence d’une crise de l’édition ?, p. 13 3. Mais ces dénonciations d’une crise, c’est à n’y rien comprendre : y a-t-il pour finir, aujourd’hui, une crise spécifique qui serait différente des précédentes, ou bien est-ce le retour conjoncturel de facteurs structurels ?, p. 19 4. Commençons donc par la crise de la presse écrite : en quoi affecte-t-elle l’univers du livre ?, p. 22 5. Tel est donc l’impact, sur le livre, de la crise a priori périphérique de la presse écrite. Qu’en est-il de la distribution ?, p. 25 6. S’il se laisse gagner par ce sentiment d’être démuni, comment l’éditeur peut-il réagir à la crise ?, p. 29 7. Un signe de la nouveauté de la crise, telle que vous la décrivez, ne serait-il pas la « querelle des faux livres » ?, p. 31 8. Ne surestimez-vous pas la place que l’univers de la télévision et de la communication prend dans le travail de l’éditeur ? , p. 35 9. Serait-ce là un effet supposé de ce qu’on appelle parfois la « financiarisation » de l’édition ? , p. 37 10. N’allons pas plus avant, répondez d’abord : parlerez-vous des éditeurs ou de l’éditeur ? 40, p. 40 11. Mais si celui qui édite un traité philosophique d’Alfarabi et celui qui publie les mémoires d’une actrice d’une série télévisée peuvent, chacun dans son domaine, faire la preuve de leur compétence professionnelle, c’est donc que l’expression « l’édition sans éditeurs » ne signifie pas grand-chose ?, p. 45 12. Peu importent finalement les expressions toutes faites, l’essentiel n’est-il pas que l’éditeur prenne conscience de la grande transformation qui advient ?, p. 48 13. Qu’appelez-vous « marchandisation » ?, p. 49 14. Avant l’ère actuelle de la « marchandisation », que fut ce que vous appelez le grand cycle de la « commercialisation » ?, p. 51 15. Quel est, pour l’éditeur, le legs de l’ère de la commercialisation telle que vous venez de la définir ?, p. 54 16. En quoi la marchandisation se distingue-t-elle de la commercialisation sur un plan général ?, p. 58 17. Halte-là, le sujet est grave et mérite que l’on procède par ordre. D’abord, quelle fut la marque de la commercialisation sur la littérature ? , p. 59 18. Éclairons mieux encore notre présent et comparons : quel rapport la commercialisation établit-elle entre le roman-feuilleton et le grand roman ?, p. 64 19. Peut-on déjà, par comparaison, mesurer les effets de la marchandisation sur la littérature contemporaine et la politique éditoriale de l’éditeur ?, p. 68 20. Qu’attend donc l’éditeur de cette littérature qu’il aide à devenir marchandise ?, p. 72 21. Comment la marchandisation peut-elle aussi facilement dicter jusqu’au contenu de la littérature ?, p. 76 22. Au temps pour la littérature à l’ère de la marchandisation. À quoi bon vouliez-vous évoquer la « querelle du livre de poche » à l’ère de la commercialisation ?, p. 80 23. La marchandisation se traduit par l’accélération de la vitesse de circulation des biens, donc aussi du livre. Pourquoi s’en effrayer ?, p. 85 24. Mais vivez donc avec votre temps, celui de l’Homme pressé ! Pourquoi les romanciers d’aujourd’hui n’auraient- ils pas eux aussi accéléré leur inspiration ?, p. 88 25. Mais la littérature exigeante pourra toujours se distinguer de l’autre, non ?, p. 92 26. Donc, si je comprends bien votre analyse en termes de tendances, la distribution pourrait devenir facteur de restriction de l’offre ?, p. 95 27. Pourquoi avez-vous mentionné à plusieurs reprises le genre de l’essai comme étant celui qui a été le plus bouleversé par la marchandisation en cours ?, p. 96 28. Qu’allez-vous encore inventer ? Qu’est-ce qu’un « intellectuel organique des médias » ?, p. 98 29. Quelles sont les particularités de l’essai à l’ère de la commercialisation qui auraient disparu à l’heure de la marchandisation ?, p. 100 30. Quelles sont les caractéristiques de l’essai à l’heure de la marchandisation ?, p. 104 31. Une idée me vient, après avoir écouté votre démonstration sur les transformations actuelles de l’essai : les essais de dimensions courtes qui se multiplient chez tous les éditeurs ne sont-ils pas l’avenir assuré des sciences humaines et sociales ?, p. 109 32. Mais l’éditeur le premier n’a eu de cesse depuis vingt ans de proclamer que « les sciences humaines perdent de l’argent ». Pourquoi diable ! vous obstiner ? , p. 113 33. Pourquoi dans ces conditions d’uniformisation des critères de gestion les éditeurs continuent-ils, même dans l’acception essayiste du terme, à publier des sciences humaines, voire sociales ?, p. 113 34. Mais en ces temps d’accélération généralisée comment vendre des sciences humaines et sociales, sinon avec le panneau « Ralentir, Travaux », ce qui revient d’entrée à les condamner ?, p. 117 35. J’imagine à vous entendre que, pour les tenants des critères de la gestion marchandisée, les traductions coûtent trop cher ?, p. 120 36. Comment l’éditeur peut-il inscrire un ouvrage étranger de savoir dans le contexte intellectuel français alors que les sciences humaines, voire sociales, tendent de plus en plus vers l’essayisme ?, p. 127 37. Je vous devine : la meilleure forme de résistance à la marchandisation serait le fameux « catalogue » ?, p. 131 38. Si l’éditeur a pour arme le « catalogue », la clé de sa pérennité est-elle l’homogénéité ou la cohérence ?, p. 133 39. Et si l’éditeur renonce, et se contente du succès intellectuel et commercial d’un de ses ouvrages, qu’a-t-il perdu ? Rien finalement…, p. 135 40. Les ans à venir, dites-vous. Parlons-en : l’éditeur peut-il espérer maintenir son rôle après le triomphe de la marchandisation ?, p. 141 41. La force de la marchandisation n’est-elle pas d’une grandeur telle que même les Quichottes y ont un rôle déjà prévu et écrit ?, p. 144 42. Après tout, vous nous montrez que l’éditeur n’est pas le seul agent dans la production et la circulation du livre. Or il ne cesse de pérorer sur la fin du livre, la mort du commerce, quand ce n’est pas sur la nécessité commerciale faite à la pensée française de se refermer sur elle-même plutôt que de continuer à publier de trop coûteuses traductions. De quel droit, moral ou autre, occuperait-il seul l’estrade pour parler au nom des autres ?, p. 146 43. Si, à vous entendre, l’éditeur est un roi déchu qui, pour fuir ses responsabilités dans l’accélération du processus général de marchandisation, se proclamera roi nu, le parterre a peut-être envie que se baisse le rideau ?, p. 149 44. Je rêve ? Voilà maintenant la critique des armes de la marchandisation retournée en arme de la critique au profit du livre. Vous ne nous aurez épargné aucune banalité de la dialectique !, p. 151 45. Ainsi soit-il ! Je vous ai suivi jusqu’ici, Éditeur, mais rien ne me prouve que cette Défense et illustration de votre métier n’est pas une fleurette que me conte votre esprit de finesse. Allons, l’heure est à l’esprit de géométrie, au numérique, à la Toile, au réseau ! Que pèsent désormais vos feuilles de papiers à l’avenir putrescent ?, p. 153 46. Allons donc, un nouveau Paradoxe sur l’éditeur ?, p. 156 47. Le numérique bouleverse-t-il vraiment à ce point le lien entre le livre et la lecture au sens traditionnel de ces deux termes ?, p. 160 48. Le numérique abolirait d’un trait cette anthropologie séculaire de la lecture ? Quelle révolution, décidément !, p. 162 49. Vous semblez encore y croire ! ?, p. 165 50. … Elle ne me vient plus à l’esprit. Ah, si ! Ne vaudrait-il pas mieux que chacune de vos analyses soit démentie par l’avenir ?…, p. 166

Bibliogr. p. 169-174. Index