Livre - Initiation au Coran

297 DRA

Description

Livre

Beauchesne

Draz Mohamed Abdallah 1894 - 1958

Draz Mohsen

Arnaldez Roger 1911 - 2006

Bencheikh Ghaleb 1960 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (168 p.)

Dimensions : 24 cm

« La révélation coranique, quoique faite à un peuple particulier et dans une langue particulière, est universelle. Le Coran enseigne tout ce que l’homme doit savoir pour bien vivre ici-bas, tant en sa personne qu’en sa communauté, tout particulièrement dans la Communauté du Prophète (umma) qui est la meilleure de toutes celles qui ont existé et qui existeront jamais. Le Coran est donc, pour les croyants musulmans, un soutien constant au cœur des problèmes de la vie personnelle et de la vie communautaire, entre lesquelles la Révélation coranique établit un équilibre parfait, l’une ne devant pas se développer au détriment de l’autre. Dans la pensée des docteurs de l’Islam, cet équilibre est capital. Il caractérise l’harmonie des valeurs dont ils vivent. Valeurs trop exclusivement spirituelles développées par le christianisme, ou trop exclusivement matérielles développées dans la Loi de Moïse. Ces deux réactions opposées que suscite la lecture du Coran chez les fidèles musulmans, d’une part, et chez les « infidèles », d’autre part, peuvent évidemment rester face à face, chacune refermée sur elle-même. On peut en prendre son parti, en constatant simplement que la sensibilité religieuse des musulmans est fondamentalement différente de celle des chrétiens ou des juifs. Mais l’intérêt de l’ouvrage du docteur Draz est précisément qu’il montre en quoi et comment ce qui laisse désemparé le lecteur non musulman est cela même qui, en Islam, fait son importance et sa valeur aux yeux des croyants. » Roger Arnaldez

DRAZ Mohsen, Mohammed Abdallah Draz, mon père, p. 7 ARNALDEZ Roger, « L’universalité des valeurs d’unité », p. 17 BENCHEIKH EL-HOCINE Ghaleb, « L’héritier des Prophètes », p. 29 INTRODUCTION, p. 47 PREMIÈRE PARTIE : DONNÉES HISTORIQUES PRÉLIMINAIRES, p. 51 CHAPITRE PREMIER. LA VIE DU PROPHÈTE MOHAMMAD AVANT LA RÉVÉLATION, p. 53 Généalogie et naissance – Enfance et adolescence – Premier voyage en Syrie, contact avec le moine Bahîra – Occupations, préoccupations, qualités précoces. La Ligue du Foudoul – Second voyage. Mariage avec Khadidja. Les enfants du Prophète – Réparation du Temple d’Al-Ka‘ba – Portrait physique et moral de Mohammad – Premiers symptômes de sa vocation prophétique – Premier contact avec l’esprit céleste et première révélation coranique – Terreur de Mohammad et consolations de Khadidja – Prédiction de Ouaraqa – Interruption provisoire de la révélation – Reprise de la révélation. Mohammad est désigné comme prophète et apôtre – Début de sa carrière apostolique en l’an 612 de l’ère chrétienne – Mode de calcul des correspondances entre l’ère de l’hégire et l’ère chrétienne – Calcul de l’âge du Prophète CHAPITRE II. LA COMPOSITION DU TEXTE RÉVÉLÉ, p. 63 Aspect fragmenté – Le Coran (lecture) est aussi kitâb (écriture). Les secrétaires du prophète – L’exemplaire personnel du prophète – Extraits épars chez des particuliers – Sourates restées provisoirement ouvertes – Mais chaque passage avait sa place dans la récitation – Les lecteurs (ou « porteurs du Coran ») du temps du prophète. Collation verbale du Texte – Le premier recueil fut mis en ordre sous le premier calife – Caractéristiques de ce premier recueil et différences avec les recueils des particuliers – Publication de ce recueil, édition de ‘Othmâne – Critiques de certains chi’ites – Confession de l’imamien Abou-Dja’far – Observation sur la « sourate manquante » – Conformité du texte coranique à travers toutes les terres d’Islam – Origine de certaines lectures différentes du temps du prophète Mohammad – Considérations sur les « sept lectures » ou variantes – ‘Othmâne a-t-il aboli toutes les variantes ? – Le double objectif de la publication ‘othmanienne – Cette édition contient les seules variantes dûment sanctionnées – Certaines lectures non ‘othmaniennes sont admises – Thèse du docteur Jeffrey – Fragilité des lectures divergentes – Esquisse d’une classification de ces lectures – La destruction des manuscrits reconnus comme douteux a sauvé l’unité du Texte CHAPITRE III. COMMENT LA DOCTRINE CORANIQUE FUT ANNONCÉE AU MONDE, p. 77 Rapidité et permanence de la diffusion – Parallèle avec les conquêtes d’Alexandre le Grand – Les facteurs de l’expansion islamique – Aperçu historique et analytique du début de la lutte armée en Islam – Comment le Texte coranique définit la guerre légitime – La tradition prophétique a délimité les objectifs militaires – L’objectif réel de la lutte – La tolérance islamique selon Gautier, analyse – L’activité prédicative elle-même est soumise à des règles – Les principes islamiques qui régissent les rapports internationaux – Parallèle entre les guerres islamiques et celles contre la Réforme protestante – Statistiques et état du monde musulman DEUXIÈME PARTIE : LE CORAN SOUS SES TROIS ASPECTS : RELIGIEUX, MORAL ET LITTÉRAIRE, p. 87 CHAPITRE PREMIER. LE VRAI OU ÉLÉMENT RELIGIEUX, p. 89 Signes extérieurs du Vrai : accord des compétences – Définition de l’Islam par le Coran : il est la foi en toutes les religions antérieurement révélées – Avec l’Islam, retour à l’unité primitive des croyances – Le premier élément de la doctrine religieuse dans le Coran : adorer le Dieu Unique en partant de l’idée du Dieu Créateur – Idée universelle il est vrai, mais souvent voilée et défigurée. Description du paganisme arabe – De l’unité du Dieu Créateur à l’unité du Dieu adoré. Tous les messages divins enseignent l’unité du culte – L’oubli du Créateur et la divinisation de la créature – Le remède coranique – Le principe de la causalité Science et religion. L’explication religieuse et l’explication scientifique du monde – L’idée de « miracle » dans le Coran – Le second élément de la doctrine religieuse dans le Coran : la survie de l’âme – La résurrection des corps – Éléments de l’enseignement religieux original du Coran CHAPITRE II. LE BIEN OU ÉLÉMENT MORAL, p. 97 La religion est dogme et loi. Croyance et obéissance – Place de l’élément pratique dans le Coran et dans la théologie – Le sens humain du juste et de l’injuste, du bien et du mal – Rappel de l’idée de devoir enseignée par les sages et les saints – Parallèle entre les préceptes moraux dans le Pentateuque et dans le Coran – Parallèle entre les préceptes évangéliques et coraniques – Divergences entre le Pentateuque et l’Évangile sur le divorce et le talion – La charité et la justice ne sont que deux aspects d’une même loi éternelle – Les sous-entendus dans les deux parties de la Bible – La synthèse coranique : 1) Vertus personnelles – Vertus interindividuelles – Vertus collectives universelles – Vertus internationales CHAPITRE III. LE BEAU OU ASPECT LITTÉRAIRE, p. 115 Le Coran, type de la lettre arabe – Quelques caractéristiques de l’expression coranique – Différences avec les paroles du prophète Mohammad – Y a-t-il une unité fondamentale de la sourate coranique ? – La recomposition des fragments coraniques persuade de l’existence d’un plan initial – Plan logique et stylistique ; itinéraire pédagogique qu’il est difficile de considérer comme procédant d’un savoir humain TROISIÈME PARTIE : L’ORIGINE DU CORAN, p. 123 CHAPITRE PREMIER. SOURCES D’INSPIRATION POUR LA COMPOSITION DU CORAN DANS LA PÉRIODE MECQUOISE, p. 127 Milieu païen. Deux tableaux de la vie arabe préislamique – Les hanîfs – Les Sabéens – Milieux judéo-chrétiens – Contacts avec la masse chrétienne de Syrie – Témoignages sur la chrétienté pratiquée alors en Arabie – Contacts avec les Livres saints. Mais Mohammad savait-il lire ? – Pas de Bibles en arabe à cette époque – Emprunt aux poètes ? – Emprunt aux idées populaires ? – Le Coran peut-il être le fruit des méditations personnelles de Mohammad ? CHAPITRE II. RECHERCHE DE SOURCES DANS LA PÉRIODE MÉDINOISE, p. 141 L’émigration (hijra-hégire) de La Mecque à Médine – Le comportement des juifs – Objection courante contre deux institutions médinoises : la guerre et la polygamie – L’enseignement donné à Médine est-il différent de celui de La Mecque ? – Histoire juive ou chrétienne dans le Coran – Rapport généalogique entre les Arabes et les Patriarches – Attitude du Coran face aux religions précédentes – La réglementation des prières musulmanes – Institution de ‘Achoura. Changement de la Qibla – Les attributs de Dieu à La Mecque et à Médine – La notion de naskh en Islam – Attitude des savants de Médine vis-à-vis du Prophète – Rapports avec Ibn Salâme, Salmâne et Marie la Copte – Concordance avec les textes révélés, mais non empruntés CONCLUSION, p. 151 Résultat négatif dans notre recherche de voies d’inspiration naturelles pour la composition du Coran – La révélation fut un tournant dans le savoir de Mohammad, non dans ses mœurs – Témoignages de ses adversaires – Caractère intermittent et instantané des moments d’inspiration – Différences avec l’inspiration poétique ou philosophique – La soumission de Mohammad au Texte révélé – Le caractère ou la vie personnelle de Mohammad ne transparaît pas dans le Texte – Mohammad avant et après chaque révélation – Témoignages de savants chrétiens – Concordance de son enseignement avec la réalité : 1) dans le passé – 2) dans le présent – 3) dans le futur – Le ton transcendant du texte coranique persuade de son origine divine BIBLIOGRAPHIE, p. 161

Bibliogr. p. 161-164. Notes bibliogr.