Le fort Saint Jean, l'exposition « Des exploits, des chefs-d'œuvre », les passerelles et le toit-terrasse du J4 seront exceptionnellement fermés le 2 mai.

Le musée reste ouvert, l'entrée sur le site et dans les expositions se fera par l'esplanade aux horaires habituels .

Livre - Charles Quint

943 CHA

Description

Livre

Fayard

Chaunu Pierre 1923 - 2009

Escamilla Michèle

Presentation materielle : 854 p.-[16] p. de pl.

Dimensions : 23 cm

Souverain des Pays-Bas, roi de Naples et d’une bonne partie de l’Italie, roi des Espagnes (et avec la Castille d’immenses territoires américains), empereur et à ce titre en charge des Allemagnes, enfin titulaire d’une demi-douzaine d’autres royaumes, principautés et duchés, Charles Quint (1500-1558) eut à assumer par le hasard des héritages le plus improbable empilement de couronnes que l’Europe ait jamais vu sur une seule tête. N’eussent été la France avec son précoce et efficace État-nation et (dans une mesure bien moindre) l’Angleterre, il ne fut pas loin de régner sur toute la chrétienté latine et d’accomplir le rêve que le Moyen Age avait en vain caressé avant lui : un empire universel et pacifié vivant d’une même foi mais laissant à chaque peuple son génie propre et ses usages. La folie des hommes et la force des choses en décidèrent autrement. Le choc entre « l’empire des alliances » et la France, l’incapacité de l’Église à se réformer et à s’adapter aux temps nouveaux, la pression de l’Islam ottoman et bien d’autres facteurs eurent raison de cette ambition, en dépit de la hauteur de vue, de la noblesse d’âme, de la générosité de Charles. Eût-il gagné la partie en mettant François Ier à genoux en imposant manu militari un concile, en faisant subir à Luther le sort jadis réservé à Jean Hus ; en systématisant les bains de sang comme il le fit une fois, malgré lui, à Gand ; en exploitant sans vergogne le sac de Rome perpétré sans son aveu par ses troupes et en jetant de l’huile sur le feu des divisions allemandes ? Il eût fallu pour cela être un politique roué, un cynique à la Louis XI plutôt qu’un chevalier. Bien qu’elle garde un certain mystère, son (ou plutôt ses) abdication(s) montre(nt) qu’il était habité par une soif d’absolu bien différente de la volonté de puissance, et plus impérieuse qu’elle. En disciple de Braudel, Pierre Chaunu fournit les clefs indispensables à la compréhension du "temps long" dans lequel s’insèrent l’exceptionnel destin de Charles Quint et son échec final : poids des cultures et des mentalités, contraintes de la géographie et lenteur des communications, nécessités de l’hérédité, séquelles des haines ancestrales. Michèle Escamilla, elle, en tentant d’ "entrevoir l’homme", s’attache à scruter minutieusement la part de liberté qui fut la sienne, celle dont il usa dans ses actes de gouvernement comme celle qui l’amena à renoncer et à se retirer après avoir partagé ses domaines. Rarement livre aura mis en oeuvre une telle somme de moyens pour faire saisir aux hommes d’aujourd’hui la radicale singularité d’une aventure européenne dont l’histoire humaine ne connaît aucun équivalent. Pierre Chaunu, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, est professeur émérite à l’université de Paris-Sorbonne, et Michèle Escamilla professeur à l’université de Caen. Tous deux ont de longue date consacré une grande partie de leurs recherches à l’Espagne du début des Temps modernes.

CHRONOLOGIE, p. 9 AVANT-PROPOS, p. 17 PREMIÈRE PARTIE : CHAUNU Pierre, DE TANT D’HÉRITAGES ACCABLÉ CHAPITRE PREMIER – DE COMBIEN D’HÉRITAGES…, p. 23 Bourguignon, né à Gand, p. 23 Génétique et cultures, p. 24 Sans père ni mère, p. 25 Une « préhistoire » de la Bourgogne, p. 25 La Bourgogne des Valois, p. 27 Une affaire de mariage, déjà, p. 27 Une grande promesse, des débuts agités, p. 28 La cohabitation intrabourguignonne, p. 30 Une vieille histoire de vengeance et de meurtre, p. 32 Le crime engendre le crime : de la rue Vieille-du-Temple à Montereau, p. 34 Pour refonder la haine : Louis XI, p. 37 L’insulte faite à Marie de Bourgogne, p. 40 La fin du Téméraire, p. 43 Les mauvais coups du parrain, p. 43 L’union de la Bourgogne et du Habsbourg, p. 48 La part des grands-pères, p. 50 Le passé, marque du présent. Deux modes de dévolution, p. 53 Né à Gand le 25 février 1500, p. 54 CHAPITRE II – LE POIDS DE L’ESPACE. LE RAPPORT DES FORCES, p. 57 Système d’un monde, mystère d’un homme, p. 57 De l’espace et des hommes, p. 53 L’Italie : l’enjeu, les forces, les atouts, p. 56 Les faux pas français, p. 59 La victoire des armées espagnoles, p. 72 Des pions et des hommes, p. 73 Naître et grandir aux Pays-Bas (1513-1518), p. 76 Monsieur de Chièvres, p. 77 Les legs de Marguerite, p. 79 Le coût de la distance, p. 81 Quand ajouter c’est retrancher, p. 82 La quadrature du cercle, p. 84 Le complexe espagnol, p. 87 La chance envolée, p. 91 Le 5 janvier 1515, p. 92 Charles ou Ferdinand, p. 93 D’Adrien à Cisneros, p. 95 CHAPITRE III – CONSTRUIRE UN ROYAUME, p. 97 Rien ne vaut un bon ennemi, p. 98 Vingt mois d’extrême fragilité, p. 101 Cap sur la Cantabrique, p. 103 La sœur sacrifiée, p. 103 17 septembre 1517 – Villaviciosa, p. 105 Réflexions sur un « acte manqué », p. 106 Négocier la paix, p. 107 Le marchandage de paix, p. 108 Le cœur aurait-il des raisons que la raison ne connaît pas ?, p. 110 Les Cortès à Valladolid (1518), p. 113 De la Castille à Barcelone, p. 115 L’élection impériale : le piège, p. 116 Trop tôt ou trop tard, p. 122 Profits et pertes, p. 123 Revenons en arrière, p. 128 Errare humanum est…, p. 129 Sed perseverare in effare diabolicum, p. 130 L’estocade, p. 138 CHAPITRE IV – LA DIFFICILE COLLECTE DES HÉRITAGES, p. 141 Profits et pertes. Les comunidades, p. 141 L’Espagne au bord de l’explosion, p. 144 Le problème de Valence, p. 144 Le discours de Mora, p. 148 Le départ (avril-mai 1520), p. 150 Le problème du Wurtemberg, p. 155 La diète de Worms, p. 157 CHAPITRE V – La guerre avec la France, p. 1521-1524, p. 171 La Castille s’enflamme, p. 172 Allemagne et comunidad, p. 177 Ferdinand, archiduc, p. 180 La géographie comunera, p. 184 Le retour glorieux, p. 187 CHAPITRE VI – L’INTERMINABLE CONFLIT, p. 191 L’alliance contre la France, p. 195 Charles victorieux, un ensemble conforté, p. 196 Le connétable, p. 200 Pavie, p. 206 La bataille engagée, p. 210 Le châtiment, p. 211 Savoir où mettre la barre, p. 216 Le renversement des alliances, p. 221 Le sac de Rome, p. 226 La paix des Dames, p. 229 CHAPITRE VII – LE TOURNANT DE 1530 La France, le Turc et les protestants, p. 239 Vers l’Augustana, p. 240 Un climat. François Ier, p. 242 Un climat. Charles Quint, p. 243 Où placer la frontière ?, p. 244 Les hésitations d’Augsbourg, p. 245 Insaisissable Allemagne, p. 247 Vers la ligue de Smalkalde, p. 254 Smalkalde, le prix d’une élection arrachée, p. 255 La « petite croisade » sur Tunis, p. 262 Le discours de Rome, p. 264 « La guerre se meurt », p. 271 De l’Allemagne, p. 275 La visite de l’empereur, p. 280 L’échec des compromis, p. 284 Le concile et la guerre de Smalkalde, p. 291 Le concile, p. 293 La guerre, p. 293 La campagne du Danube, p. 297 Vers Mühlberg, p. 299 Mühlberg, p. 300 Vers l’Intérim, p. 301 Le temps maîtrisé, p. 305 Le traité de Lochau-Chambord, p. 307 L’humiliation d’Innsbruck, p. 311 L’échec devant Metz, p. 312 SECONDE PARTIE : ESCAMILLA Michèle, ENTREVOIR L’HOMME PROLOGUE, p. 319 Le témoignage iconographique, p. 322 Le portrait écrit, p. 323 Le regard des ambassadeurs, p. 325 Esquisse à la plume : Charles Quint en profil perdu, p. 332 Un observatoire privilégié : Yuste, p. 335 In fine, p. 337 CHAPITRE PREMIER – LE RENONCEMENT AU POUVOIR : LES ABDICATIONS, p. 339 Bruxelles : un choix significatif, p. 340 Bourguignon, autrichien puis espagnol : l’Ordre de la Toison d’or, p. 341 Extension de l’ordre, p. 342 L’empereur renonce à la « grande maîtrise » de son ordre, p. 343 Un dilemme : renvoyer l’ordre de Saint-Michel ou non ?, p. 343 Paiement des dettes et cadeaux d’adieu, p. 344 La maison au fond du parc de Bruxelles, p. 345 La traversée du parc : un symbole, p. 346 Dernière entrée au palais de Bruxelles, p. 348 Les Pays-Bas : de si beaux et si riches pays, p. 349 Le creuset intellectuel et spirituel de l’Europe du Nord, p. 350 L’abdication : les témoignages, p. 352 Rumeurs autour d’une « absence », p. 353 « Instantané » de l’empereur abdiquant, p. 354 Aux âmes bien nées la valeur n’a que faire du nombre des années, p. 355 L’amour fraternel au péril des haines politiques, p. 356 Ultime et légitime désir de réconciliation, p. 358 La renonciation aux Pays-Bas, p. 359 Le discours d’adieu de Charles Quint à ses chers Pays-Bas, p. 361 Toute une vie par monts et par vaux, p. 362 Orgueil et humilité d’un « bagnard de la puissance », p. 363 Le successeur, p. 365 Les méritoires efforts du prince Philippe, p. 366 Émouvante passation des pouvoirs, p. 367 Le « cercle de Bourgogne », p. 368 Philippe reçoit la belle succession, p. 369 Attitude ambiguë de la noblesse flamande, p. 370 L’« abdication » de Marie de Hongrie, p. 372 « La corde au cou » : Marie gouvernante des Pays-Bas, p. 372 Un frère adoré, un neveu détesté : les vraies raisons de la reine Marie, p. 374 Le discours de Marie de Hongrie, p. 377 Une cérémonie digne du temple de Mémoire, p. 378 Le renoncement aux royaumes d’Espagne : les circonstances, p. 378 Le renoncement aux royaumes d’Espagne : l’acte, p. 379 L’Espagne proclame Philippe roi, p. 382 La reconnaissance d’une vieille fidélité, p. 382 Renonciation à la Franche-Comté, p. 384 Et l’empire ?, p. 385 Les surprenantes angoisses du frère…, p. 386 … et celles du fils, p. 388 Le dernier acte politique de Charles Quint, p. 390 Signature de la trêve de Vaucelles, p. 390 Le souvenir de Jeanne, p. 392 La courtoisie de l’empereur, p. 394 L’impression – l’émotion – des contemporains, p. 395 Et aujourd’hui ?, p. 397 CHAPITRE II – LE RENONCEMENT AU MONDE : LA RETRAITE À YUSTE, p. 401 Un laborieux départ, p. 401 Les ornements symboliques de l’empire, p. 402 La flotte impériale, p. 404 La traversée, p. 404 L’arrivée en Espagne, p. 405 La « maison » de l’empereur, p. 407 Le dernier « carré » des serviteurs, p. 408 Les derniers compagnons : triés sur le volet !, p. 409 Le colonel Luis Méndez Quijada, p. 409 Un soldat « cloîtré » malgré lui, p. 410 La résistance du colonel, p. 411 Plus qu’un serviteur, un ami, p. 413 Un secrétaire privilégié : Martín de Gaztelú, p. 414 La traversée de l’Espagne, p. 415 L’arrivée à Burgos, « caput castellae », p. 417 Au cœur de la Castille, p. 418 Une douloureuse rencontre, p. 419 Au cœur du royaume : Valladolid, p. 420 De la Castille à l’Estrémadure, p. 423 La « porte étroite », p. 424 Jarandilla, enfin, p. 425 L’impatience est générale, p. 427 Une incroyable pénurie, p. 428 Qui partira, qui restera ?, p. 431 Les derniers adieux, p. 433 L’entrée à Yuste, p. 433 Ces maux du corps si mortifiants, p. 435 Un courage stoïque – et chrétien – face à la douleur, p. 438 Un visiteur exceptionnel, p. 442 La « carrière » de François Borgia, p. 445 Le grand choc, p. 446 La « conversion », p. 448 L’engagement, p. 449 L’épreuve, p. 451 François Borgia et les Habsbourg, p. 452 Tête-à-tête entre un ex-empereur et un futur saint, p. 453 Un émouvant dialogue, p. 455 Un étrange scrupule, p. 459 L’ultime hommage, p. 460 CHAPITRE III – DU TRANSITOIRE : LES CHOSES DE CE MONDE, ENCORE…, p. 463 Un retrait des « affaires » auquel nul ne croyait, p. 465 Bientôt rattrapé par le « siècle », p. 466 Dernier reflet, premier éclat : Saint-Quentin, victoire du père et du fils, p. 467 L’affaire se noue à Rome, p. 469 Une amère « soumission », p. 470 À Yuste on ne décolère point!, p. 471 Menace française au sud des Pays-Bas, p. 472 À nouveau la guerre, à nouveau l’argent vient à manquer, p. 474 A Yuste l’empereur fulmine, p. 476 Saint-Quentin : dernière victoire de l’empereur, p. 477 Joie (douce-amère ?) à Yuste, p. 479 La victoire menacée : inquiétude à Yuste, p. 481 La victoire assurée à Gravelines : vers une paix durable, p. 483 La question navarraise : les origines, p. 484 Annexion et première tentative de récupération, p. 486 Germaine de Foix renonce à ses droits sur la Navarre, p. 489 François I" et Charles Quint : derniers combats pour la Navarre, p. 490 La lutte pour la Navarre transcendée par ses conséquences, p. 492 Derniers scrupules de Charles Quint concernant la Navarre, p. 493 Dernier rebondissement de l’affaire navarraise, p. 494 L’efficace « Bravàta » de l’empereur retiré, p. 496 Susceptibilité familiale et enjeu politique : l’épineuse affaire portugaise, p. 498 La composante personnelle, affective, de l’affaire, p. 499 L’arbitrage de Charles Quint, p. 501 Le prétexte des Portugais marier l’infante, p. 503 La mort du roi complique l’affaire, p. 504 Maladresse – ou désespoir – d’Éléonore, p. 505 Triste issue d’une entrevue tant attendue, p. 506 Savoir prévoir : Charles Quint à Yuste et la succession portugaise, p. 508 Les « beaux péchés » de Charles Quint : Marguerite d’Autriche…, p. 509 Et don Juan, ce futur « héros de légende », p. 512 Jeromín à Yuste, p. 513 Dispositions secrètes de l’empereur relatives à l’enfant, p. 514 Digne fils de son père : « ése sí que es el hi jo del emperador », p. 516 Dénouer le dernier lien : renoncer à l’empire, p. 518 CHAPITRE IV – … AU TRANSCENDANT : L’AUTRE MONDE, ENFIN, p. 521 Yuste : le choix d’un lieu, p. 523 Les vicissitudes d’un haut « lieu de mémoire », p. 525 Yuste : un bien modeste édifice…, p. 527 Yuste de l’intérieur : un seul luxe, p. 529 Les lectures d’un empereur retiré, p. 532 La double tentation de Charles Quint : l’édifiante poésie du Chevalier délibéré, p. 535 Et l’Histoire : les Mémoires de Charles Quint, p. 538 Un regret de l’empereur : la maîtrise du latin !, p. 543 Yuste : les souvenirs de famille, p. 544 Un amateur de musique éclairé, p. 545 Yuste : le choix de l’ordre, p. 547 Le XVe : siècle d’or pour les hiéronymites, p. 549 Les origines de l’ordre de Saint-Jérôme, p. 551 Le « personnel » religieux de Yuste, p. 554 La piété de l’empereur, p. 559 La vie religieuse de Charles Quint à Yuste, p. 561 Les dévotions particulières de Charles Quint à Yuste, p. 565 Attachement de l’empereur à la Vierge de Montserrat et au saint sacrement, p. 566 Saint Matthias et l’anniversaire, p. 568 Le « noviciat » de l’empereur, p. 570 L’empereur au réfectoire, p. 574 Des pères « inspecteurs » à Yuste, p. 576 Le raidissement idéologique de Charles Quint à Yuste, p. 578 CHAPITRE V – DERNIÈRE COLÈRE : SAINTE COLÈRE?, p. 581 Contexte et spécificité spirituels de l’Espagne, p. 583 L’œuvre réformatrice du cardinal Cisneros, p. 584 L’Espagne et Érasme ou le rendez-vous manqué, p. 585 Une équation commode : illuminisme et érasmisme id est luthéranisme, p. 588 Un illuminisme spécifiquement espagnol : les « alumbrados », p. 589 Mais l’Inquisition est là qui veille…, p. 592 Martin Luther et l’Espagne, p. 595 L’Espagne sur la défensive, p. 596 La cour impériale : un véhicule pour ces idées venues du Nord, p. 599 La Réforme en Espagne, p. 500 La « sainte colère » de Charles Quint, p. 503 Les raisons de la colère : le cœur du royaume est atteint, p. 506 De Logrotio à Valladolid : genèse du « protestantisme » castillan, p. 507 « Le malheur des uns… » : une aubaine pour l’Inquisiteur, p. 510 Le feu couvait en Andalousie, p. 512 D’un docteur à l’autre : d’Egidius à Constantino Pouce de la Fuente, p. 515 Hérétique peut-être, grand hérétique sûrement : « Si Constantino es hereje… », p. 516 Des hiéronymites bien peu « catholiques », p. 518 L’Inquisiteur servi par le hasard : « Fortuna saepe indignis favet », p. 520 Fin de l’« alerte protestante » en Espagne, p. 521 Le paradoxe des choix de l’empereur, p. 523 Comment se noua l’« affaire Carranza », p. 524 L’archevêque au chevet de l’empereur, p. 526 Un procès interminable, p. 527 Le sanctuaire profané, p. 529 CHAPITRE VI – ET AU CŒUR, L’ESPAGNE, p. 531 Yuste : un choix significatif?, p. 531 Charles Quint et l’Espagne, p. 533 L’empereur errant, l’Espagne au cœur, p. 535 Une rencontre difficile ou « Je t’aime. Moi non plus… », p. 536 À Tordesillas : la reine Jeanne, p. 538 Une élection fort mal perçue, p. 544 De délicates questions, p. 545 Craintes et exigences du royaume, p. 546 Engagements et promesses, p. 547 Déclaration d’amour et parole de roi : le contenu du discours, p. 549 De la défiance à la confiance, p. 551 Au retour : un homme nouveau, p. 552 À défaut de « tuer le père » : une mort libératrice, p. 554 L’ombre portée du doyen de Louvain, p. 556 Adrien VI, un « pape malgré lui », p. 559 Le vieux pape et le jeune empereur, p. 560 Le creuset allemand : l’ombre de Charlemagne, p. 563 Onction et couronnement à Aix-la-Chapelle, p. 565 De belles retrouvailles : « Je t’aime. Moi aussi », p. 568 Le castillan : « ce qu’une langue nouvelle représente pour une âme », p. 570 La troisième promesse, p. 577 La «fleur du Portugal », Isabel, p. 580 Un mariage béni des dieux, p. 582 Épithalame à Séville, p. 585 Lune de miel à Grenade, p. 593 Poètes dans Grenade, p. 594 Les morisques grenadins, p. 595 Retour en Castille, p. 596 Une reine pour l’Espagne, p. 597 Les fruits de la promesse, p. 701 ÉPILOGUE Le dernier voyage : la mort de Charles Quint, p. 705 Une source aussi précieuse que tragique, p. 706 Le dernier voyage, p. 707 La défaite d’un corps épuisé, p. 708 Arrivée à Yuste du père Bartolomé Carranza, p. 710 Face à face entre l’empereur mourant et l’archevêque suspect, p. 712 « El trànsito de la muerte » ou le dernier combat du mourant, p. 713 Dernières consolations, p. 714 L’instant ultime : « Domine, iam moritur », p. 716 Impériale – et exemplaire – variation sur le « Vanitas vanitatum… », p. 718 Une mort édifiante, p. 720 Au-delà de la mort : un immense respect, p. 723 Une « bonne mort » qui en dit plus que toute une vie, p. 725 CONCLUSION GÉNÉRALE, p. 729 NOTES, p. 739 SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE, p. 795 GÉNÉALOGIE La généalogie « bourguignonne » de Charles Quint, p. 817 Maisons de France, de Bourgogne, d’Autriche, d’Espagne et d’Angleterre, p. 818-819 CARTES 1. La Grande Bourgogne à la mort de Charles le Téméraire, p. 821 2. L’Espagne au début du XVIe siècle, p. 822 3. Les voyages de Charles Quint, p. 823 4. L’Empire de Charles Quint (Europe), p. 814 5. Possessions américaines de l’Espagne, p. 825 INDEX DES NOMS DE PERSONNES, p. 827 DES MÊMES AUTEURS, p. 853

Autre(s) tirage(s) : 2000, 2002, 2004, 2011 Bibliogr. p. [795]-815. Index

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