Livre - Les fresques étrusques

710 STE

Description

Livre

Citadelles & Mazenod

Steingräber Stephan 1951 - ...

Virey-Wallon Aude

Torrent Jean Bernard 1961 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (326 p.)

Dimensions : 35 cm

Du fait de la disparition presque totale de la peinture grecque monumentale, les fresques des tombes et chambres étrusques représentent l’ensemble le plus important des peintures antiques préromaines ; elles méritent donc qu’on s’y attarde. Ces tombes peintes étrusques qui s’échelonnent entre la première moitié du VIIIe siècle et la première moitié du IIe siècle avant J.-C. sont surtout localisées dans la nécropole de Monterozzi, qui appartient à la célèbre métropole maritime de Tarquinia, mais on en trouve aussi à Véies, Cerveteri, Vulci, Orvieto et Chiusi. Quelques fouilles, sans résultats probants, ont eu lieu à la Renaissance, mais les premières découvertes avérées remontent à 1699. Grâce aux prospections géophysiques systématiques de la fondation Lerici dans la nécropole de Tarquinia, grâce aussi à certaines publications sur le sujet et à une exposition de fac-similés et de dessins datant du XIXe siècle, notre connaissance de la peinture étrusque a sensiblement progressé durant les dernières décennies. Au nombre des plus récentes découvertes, il faut noter : la «Tombe des Démons bleus » à Tarquinia, qui s’orne de démons étrusques d’aspect effrayant et d’un Charon grec dans sa barque ; une tombe de l’Orientalisant récent avec décoration d’animaux fantastiques de facture toscane et, également, un édifice souterrain – non funéraire – dans la zone urbaine de Cerveteri avec représentation de palmiers. Ces peintures aux couleurs vives reflètent les changements stylistiques, iconographiques et « idéologiques » qui se sont produits au cours de cinq siècles. Elles nous donnent de précieuses informations sur la vie quotidienne, la société, la religion et le culte funéraire de l’aristocratie étrusque. Ce livre tente de reconstituer l’histoire de la peinture funéraire étrusque, de répertorier les diverses possibilités d’interprétation et de situer ce phénomène dans l’histoire générale de la peinture antique, en particulier en établissant des comparaisons avec l’Italie méridionale, la Macédoine et l’Asie Mineure. C’est le premier ouvrage qui offre un panorama aussi vaste des fresques étrusques ; elles sont reproduites sur le fameux papier Tintoretto découvert grâce au livre consacré aux Fresques des villas romaines.