Livre - La conquête de l'Algérie
965 FRE
Description
Livre
Éditions du Centre national de la recherche scientifique
Frémeaux Jacques 1949 - ...
Presentation materielle : 1 vol. (330 p.)
Dimensions : 22 cm
Septembre 1845. La conquête de l'Algérie paraît terminée après les cinq ans de guerre contre l'émir Abd el-Kader. L'armée française contrôle tout le pays, à l'exception du Sahara. Les immigrants européens n'ont jamais été si nombreux. A Paris, on songe à se débarrasser de l'encombrant maréchal Bugeaud, pour le remplacer par un gouverneur moins belliqueux et plus discipliné. Bugeaud lui-même annonce sa démission. C'est alors qu'Abd el-Kader, réfugié au Maroc, reprend la lutte. Il anéantit une colonne française à Sidi-Brahim, prélude à une brillante campagne, dans laquelle il démontre ses qualités de stratège. Les plateaux d'Oranie, le massif du Dahra, la plaine du Chélif s'embrasent à l'appel des confréries. La France des notables, représentée par le Premier ministre François Guizot, s'obstine et envoie des renforts. Les généraux de l'armée d'Afrique recourent à des méthodes tristement éprouvées. L'insurrection est écrasée. L'armée triomphe, mais l'avenir de la colonisation demeure encore bien incertain. Affrontement entre deux hommes ? Deux sociétés ? Deux systèmes ? Pour le comprendre, il faut lire les archives militaires de l'époque. Il faut aussi écouter les voix de ceux qui commentent : Tocqueville, Théophile Gautier, Alexandre Dumas. Il faut entendre surtout la grande voix de Lamartine : "Entre les Arabes et nous, il y a un juge, messieurs. Ce juge, c'est Dieu. S'il leur a donné une terre et un soleil, c'est apparemment qu'il leur reconnaissait le droit d'en jouir et de les défendre".
L'ouvrage a pour origine le mémoire de maîtrise "La conquête de l'Algérie et les débuts de la politique indigène, septembre 1845-juin 1847" (soutenu à l'université Paris IV en 1973), que l'auteur a totalement réécrit et enrichi Bibliogr. p. [309]-318. Notes bibliogr. Index