Livre - Arménie
947 ARD
impr. en Italie
Description
Livre
Glénat
Ardillier Françoise 1948 - ...
Balabanian Olivier 1941 - ...
Aznavour Charles 1924 - 2018
Bastié Jean 1919 - 2018
Presentation materielle : 1 vol. (183 p.-1 dépl.)
Dimensions : 33 cm
C’est un très grand honneur que nous fait Charles Aznavour, mondialement célèbre, de préfacer cet ouvrage avec un poème qui traduit bien l’amour que ses fils portent à l’Arménie, Chanteur et acteur aux intonations émouvantes, à la fois arménien et français, il a su fusionner en lui l’âme de nos deux peuples et les a fait ainsi connaître et aimer à travers le monde. L’Arménie qui a beaucoup souffert est l’un de ces pays, petits par la superficie mais grands par l’histoire, chers au cœur des Français, et qui ont entretenu depuis toujours avec la France des liens culturels et affectifs. Après le génocide de 1915, celle-ci a accueilli une importante fraction de la diaspora arménienne, et elle est considérée comme une amie très proche et, pour beaucoup d’entre eux, comme une seconde patrie. Ma génération se souvient des Arméniens de l’affiche rouge et de Missak Manouchian, mort à 38 ans le 21 février 1944 fusillé par les nazis. Ils donnèrent ainsi leur vie pour la liberté du monde et sont cites dans le poème d’Aragon chanté par Léo Ferre. Les deux auteurs, Françoise et Olivier, connaissent parfaitement l’Arménie. Tous deux, agrégés de géographie et docteurs, professeurs de l’Université française, la connaissent en géographes et historiens, c’est-à-dire l’ont parcourue plusieurs fois en tous sens, descendant chez l’habitant : dans le moindre village, essayant non seulement de voir mais aussi de comprendre, donc d’aimer. La première, en 2002, vient, sur ce pays, de soutenir brillamment sa thèse a Paris IV-Sorbonne, dirigée par le professeur Jean-Robert Pitte, président de cette université. Le second, arménien d’origine, travaille à améliorer l’équipement hydroélectrique de ce pays avec toute sa compétence pratique acquise en Limousin, où il réside. Pour !es avoir accompagnés sur le terrain, j’ai pu me rendre compte combien ils avaient perce l’âme de ce peuple si attachant et si francophile. Je suis certain que cet ouvrage sera apprécié de tous les Arméniens à travers le Monde, quelle que soit la contrée ou ils vivent, et par tous ceux qui aiment ce pays. Ai-je besoin d’ajouter que les deux auteurs sont membres de notre Société et que je leur suis extrêmement reconnaissant d’ajouter ce très bel ouvrage à la collection de nos albums inaugurée l’an passé par « La Croisière jaune » d’Ariane Audouin-Dubreuil, qui a eu un si grand succès et obtenu le Grand Prix Jules-Verne en 2003. Je veux remercier aussi tous les organismes et personnes qui les ont aidés à réunir documents, informations et iconographie et les ont mis gracieusement à leur disposition, en premier lieu Son Excellence Edward Nalbandian, ambassadeur d’Arménie à Paris, Alexis Govciyan, la Bibliothèque arménienne Nubar de Paris et son directeur Raymond Kévorkian, Mariam Gasparian d’Erevan, sans l’aide desquels nous n’aurions pu réaliser ce projet. Jean BASTIÉ Professeur émérite à la Sorbonne Président de la Société de Géographie Parcours en Arménie au travers d’images et de témoignages jalonnant son histoire, de ses paysages et de ses valeurs, de sa culture et de son patrimoine. Entre Occident et orient, ce très ancien pays chrétien dans le Caucase, sur une des routes de la soie, recèle les traces d’une brillante civilisation. Engagée depuis la fin de l’URSS dans la voie de l’indépendance, cette jeune république aborde son avenir avec courage. Illustré par une iconographie en grande partie inédite, cet ouvrage inaugure la collection « Des pays et des hommes », réalisée par la Société de Géographie et les Éditions Glénat. Les deux auteurs sont agrégés de géographie, professeurs à l’université de Limoges et ruralistes. Françoise Ardillier-Carras travaille plus particulièrement sur l’eau, les espaces ruraux fragiles et la transition post-soviétique. Elle est titulaire d’une thèse de doctorat sur le bassin de la Gartempe (Limousin-Poitou), soutenue en 1995 à Limoges. En 2002, l’auteur soutient en Sorbonne, sous la direction du professeur Jean-Robert Pitte, une habilitation à diriger les recherches Intitulée « Campagnes d’Arménie ». Au long de nombreux séjours dans cette république du Sud-Caucase, Françoise Ardilller-Carras acquiert une connaissance profonde des lieux et des hommes et participe à de nombreuses actions concrètes de développement en Arménie et de coopération. Olivier Balabanian a d’abord travaillé sur les campagnes limousines et méditerranéennes ; sa thèse est consacrée aux problèmes agraires dans le sud-ouest de la péninsule ibérique. Ses travaux portent sur le développement et l’aménagement des espaces ruraux. Son thème principal de recherche concerne la gestion et la valorisation de l’eau, en particulier pour la production d’énergie en petite hydraulique. En 1997, il est envoyé en Arménie pour une expertise du potentiel hydroélectrique arménien. Il retrouve alors ses racines et travaille activement au développement des campagnes arméniennes et à la coopération franco-arménienne. Les deux auteurs de cet ouvrage ont, par ailleurs créé une association, Caucase Arménie Plus, afin d’aider au développement des campagnes arméniennes.
Prologue, p. 8 Au commencement était la pierre : le « karastan », p. 11 L’identité et la mémoire des Arméniens, p. 37 La terre et les hommes, p. 63 Familles d’Arménie, p. 93 L’eau dans tous ses états, p. 125 Vivre en ville, p. 145 Épilogue, p. 172 Postface, p. 174 Annexes, p. 177
L'ouvrage porte par erreur la mention de collection "Des pays et des hommes". - Bibliogr. p. 181. Notes bibliogr. Index