Livre - Primitifs de la photographie

770 AUB

[Exposition. Paris, Bibliothèque nationale de France. 2010-2011]

Description

Livre

Gallimard

Bibliothèque nationale de France

Aubenas Sylvie 1959 - ...

Roubert Paul-Louis 1967 - ...

Racine Bruno 1951 - ...

Bibliothèque nationale de France

Société française de photographie

Archives nationales (France)

Bibliothèque nationale de France

Presentation materielle : 1 vol. (313 p.-[6] p. de pl.)

Dimensions : 25x30 cm

Le calotype – le terme, forgé en 1841 par l’inventeur anglais de la photographie, William Henry Fox Talbot, signifie «belle image» et désigne les négatifs sur papier et les tirages qui en sont issus –, avec son léger flou dû à de longs temps de pose, ses tirages aux teintes variées et ses retouches, a la force de la gravure et du dessin. Pratiquée par des artistes (peintres, graveurs, sculpteurs, architectes), des archéologues, de grands voyageurs, de purs amateurs le plus souvent aristocrates fortunés (banquiers, industriels, propriétaires de grands domaines agricoles, fils de famille, etc.), il a produit une grande partie des chefs-d’œuvre de la photographie du XIXe siècle, comme Le Stryge de Charles Nègre ou Les Remparts d’Avignon d’Édouard Denis Baldus. Les premières photographies sur papier apparaissent en France en 1843 et cette technique y sera pratiquée jusque dans les années 1860. Elle est concurrencée à la fois par le daguerréotype, positif direct sur plaque de cuivre argentée, apparu en 1839, et par le négatif sur verre, mise au point en 1851, techniques qui auront les faveurs des photographes professionnels. Les calotypistes français, ou ayant pratiqué en France, sont à peine quelques centaines : on peut citer parmi eux Gustave Le Gray, Henri Le Secq, Hippolyte Bayard, Maxime Du Camp, Charles Marville, Eugène Delacroix, Louis Adolphe Humbert de Molard, Victor Regnault, Auguste Bartholdi, Benjamin et Édouard Delessert, le vicomte Vigier, etc. Richement illustrée, cette monographie de référence, publiée à l’occasion de l’exposition «Primitifs de la photographie. Le calotype en France, 1843-1860», rassemble quelque 180 œuvres issues des collections de la Bibliothèque nationale de France, de la Société française de photographie, du musée d’Orsay, du musée des Arts décoratifs, de la bibliothèque de l’Institut de France... et propose, à côté d’essais dus aux meilleurs spécialistes, qui situent l’importance du calotype dans l’histoire du médium photographique, le dictionnaire de plus de 350 photographes ayant pratiqué le calotype en France.

RACINE Bruno, Préface, p. 15 AUBENAS Sylvie, et ROUBERT Paul-Louis, Introduction, p. 16 LE GUERN Nicolas, Éloge de la simplicité, adaptation et évolution du calotype en France de Fox Talbot à Gustave Le Gray, p. 19 ROUBERT Paul-Louis, Cendrillon ranimée: Émergence de la photographie sur papier en France, p. 35 AUBENAS Sylvie, Physiologie du calotypiste, p. 53 AUBENAS Sylvie, Entre art et science, les usages du calotype, p. 69 ROUBERT Paul-Louis, Théorie du sacrifice. Le calotype en France : une contre-révolution photographique, p. 83 FRIZOT Michel, Motif et motivation. Eléments d’un discours esthétique, p. 101 Catalogue des œuvres exposées, p. 115 AUBENAS Sylvie, DURAND Marc et ROUBERT Paul-Louis, Dictionnaire des calotypistes en France, p. 257 Bibliographie, p. 317

En appendice, dictionnaire des calotypistes en France Bibliogr., 2 p., notes bibliogr.