ORGUE MECANIQUE

De forme rectangulaire, en bois, assemblé par tenons et mortaises, clous, languettes et rainures. L'orgue mécanique est disposé à l'intérieur d'un secrétaire Louis-Philippe. Le meuble est composé en façace de deux panneaux en bois recouvert d'un plaquage d'acajou. Ils sont séparés par une traverse médiane. La traverse supérieure est légèrement galbée et moulurée sur trois côtés. Au centre de celle-ci, une entrée de serrure en bois, sans dispositif de verrou à l'intérieur. Les montants latéraux sont lisses et droits, légèrement arrondis. Sur le côté droit de la façade, fixé au montant, une manivelle avec une poignée en bois tourné permet d'actionner le mécanisme à l'intérieur. La traverse inférieure est légèrement débordante sur trois côtés. Le côté gauche présente un panneau rectangulaire avec un cadre mouluré et une petite trappe maintenue en partie inférieure par deux petites charnières à gond. A gauche de celle-ci, quatre pistons à boutons en bois tourné sortent. Sur le côté droit, le panneau a été remplacé par un panneau de contreplaqué constitué de deux parties : la partie supérieure à glissière est amovible pour permettre l'accès au mécanisme à l'intérieur. Le panneau inférieur supporte l'axe du cylindre actionnant les cartons perforés, avec une sorte de ferrure à loquet. L'arrière est composé d'une planche simple avec deux montants et une traverse inférieure. Les quatre pieds sont droits et rectangulaires avec un renfort. Le plateau supérieur est articulé et retenu par deux petites charnières à gond vissées et une baguette rajoutée sur la droite par un système de rainures et languettes. Un anneau est fixé sur le devant du plateau pour permettre sa fermeture grace à un petit loquet fixé directement dans l'ancienne entrée de serrure. A l'intérieur, deux compartiments. Dans le compartiment infèrieur, un soufflet à structure de bois recouvert de cuir et articulé par des ressorts en métal. Dans le compartiment supérieur, un cylindre en bois recouvert de papier vert garni de picots métalliques. Il est articulé grâce à une roue métallique crantée et reliée à la manivelle extérieure. Cette manivelle actionne également grâce à une chainette les deux baguettes du tambour maintenu en partie supèrieure par une traverse vissée. Entre les deux, un ensemble de tuyaux de formes et dimensions différentes. Les tuyaux sont répartis en quatre rangs, avec à l'avant des trompes en laiton maintenues par une traverse de bois en diagonale, et trois rangées de tubes métalliques disposées en quinconce. Trois rangées de tubes disposées en taille croissante. Les picots du cylindre déclenchent l'ouverture des tuyaux correspondants. Sur le côté gauche, la petite trappe permet d'accéder aux cylindres et les quatre pistons permettent d'influer sur les quatre rangs de tuyaux. Sur le côté droit à l'avant, un triangle en métal avec percuteur est actionné par le rouleau; à l'arrière qautre tuyaux en bois de section rectangulaire et de taille croissante.