maquette de train - Train miniature graffé

2013.2.1

Description

Cope2 1968 New-York, Etats-Unis - ...

Etats-Unis

New-York

2007

Matière plastique, peint

Peinture acrylique

Hauteur : 9 cm

Longueur : 32 cm

Profondeur : 6.6 cm

Maquette de train grafffée. (Source dossier d'acquisition 2013) Les trains miniatures Le train miniature sur lequel est peinte l’œuvre de Cope2 est la reproduction à l’identique des wagons de métro newyorkais par la MTA (Metropolitan Transportation Authority). Les derniers trains peints, circuleront jusqu’en 1989. Il est à noter la volonté de réalisme de la MTA : logo MTA, numéro de ligne, destination du train et données techniques. Une série de trains décorés de décalcomanies de réels graffiti peints dans les années 70 sur une de leur face ont été fabriqués jusqu’en 2004, série qui a réjoui les graffeurs… Il est à noter que la RATP ne produit pas de modèles réduits de ses trains. Même si le mouvement est aussi actif à New York qu’en France, il n’est pas possible de trouver le même type d’œuvres sur avec le métro français. Avec la disparition de certains modèles, la rareté des suivants et le poids de l’objet (plus de 1 kg à cause des éléments métalliques du wagon), des «jouets» font être fabriqués, coque de plastique, demi train (coupé en leur centre par le long) et moulés, qui vont permettre aux artistes de continuer à produire des oeuvres miniatures, mais jamais avec autant de cachet que peuvent en apporter ces petits trains réduits. Ainsi, les graffiti sur ces modèles de trains miniatures deviennent de plus en plus rares. Cope2 et les autres n’en produiront bientôt plus. Avec la disparition de certains modèles, la rareté des suivants et le poids de l’objet (plus de 1 kg à cause des éléments métalliques du wagon), des «jouets» font être fabriqués, coque de plastique, demi train (coupé en leur centre par le long) et moulés, qui vont permettre aux artistes de continuer à produire des oeuvres miniatures, mais jamais avec autant de cachet que peuvent en apporter ces petits trains réduits. Ainsi, les graffiti sur ces modèles de trains miniatures deviennent de plus en plus rares. Cope2 et les autres n’en produiront bientôt plus. Un peu d’histoire - Le graff dans le métro Dans la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, le graffiti est une histoire d’abord newyorkaise et philadelphienne. Son apparition est datée du début des années 60. Il perd progressivement sa fonction de marquage de territoire de bandes pour devenir une façon systématique de poser sa signature dans les endroits de visibilité ; en ce sens, le métro newyorkais devient le symbole de cette visibilité, par sa circulation. C’est sur lui et à l’intérieur de celui-ci que les premières générations de writers se distingueront. Peu à peu, des tags plus sophistiqués se développent, les défis entre les groupes se jouent sur la personnalisation et la complexification du lettrage. Des styles plus élaborés vont naître progressivement, les progrès techniques des bombes y contribueront. La recherche d’originalité, donc de style, est une composante essentielle du graff, animant ce mouvement et plus largement le hip hop ; les sources d’inspiration en seront extrêmement variées, bandes dessinées, vie quotidienne, publicité, etc… Dès la fin des années 70, le graffiti prit une voie artistique et des artistes, comme Futura 2000, exposèrent leurs œuvres dans des galeries d’art de la ville. Par la suite, de nombreux artistes, provenant de milieux moins modestes se joignirent au mouvement, charmés par cet art urbain, et clandestin. La mairie de New York a adopté vis-à-vis de ces artistes une politique de forte répression. Depuis 1965, une branche de la Police New Yorkaise, du nom de New York City Transit Police, est dédiée à la sécurité dans le métro. Sa tâche principale est la lutte contre le vandalisme, et notamment les graffitis. La New York City Transit Police affecta à cet effet une unité spéciale, du nom de Vandal Squad, chargée de repérer et d’arrêter les auteurs de peintures sur les murs du métro. En 1989, la dernière voiture peinte a été retirée de la circulation, mettant ainsi fin à une campagne de cinq ans visant à éradiquer les graffitis. Ce ne sera désormais que dans le livre « Subway Art » de Henry Chalfant et Martha Cooper, que l’on pourra admirer les trains peints de New York.