Livre - Par la main des femmes

745.1 GUI

Description

Livre

Publications de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée

Guichard Pierre 1939 - 2021

Presentation materielle : 1 vol. (485 p.)

Dimensions : 30 cm

D’une remarquable valeur esthétique, les poteries modelées de tradition berbère de Tunisie, d’Algérie et du Maroc ont été rapportées en grand nombre en Europe depuis le milieu du XIXe siècle. Elles ont depuis trouvé place dans plusieurs collections privées et publiques, ou, de manière isolée, chez des particuliers qui ont été, à un moment de leur vie, en relation avec le Maghreb. Pourtant, elles restent très mal connues et n’ont encore fait l’objet d’aucune étude d’ensemble. Produites encore de nos jours depuis le Rif marocain jusqu’au Sahel de Sousse, ces poteries sont exclusivement modelées par la main des femmes qui les destinent aux seuls usages domestiques ou au décor de la maison. Sans tour ni four, leur fabrication ne nécessite quasiment aucun outil et n’utilise que de l’argile et des colorants naturels, selon une technique qui paraît remonter à la fin du Néolithique. Les jalons archéologiques manquent cependant entre ces périodes anciennes et le milieu du XIXe siècle, époque à laquelle observateurs et savants européens ont sporadiquement commencé à s’intéresser à ces poteries traditionnelles que l’on a rattachées par la suite aux arts dits "premiers". Cet ouvrage collectif a comme première ambition de donner une idée de la variété et de la qualité de ces productions. S’il n’est guère possible d’en établir une typologie satisfaisante, ni de proposer une géographie exacte de leur multiplicité locale et tribale, on peut en revanche, et tel est le second objectif du livre, étudier la façon dont les poteries elles-mêmes ont été considérées, collectées et étudiées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle puis tout au long du XXe siècle. Enfin, des témoignages permettent d’éclairer quelques-unes de leurs évolutions récentes. Cette étude s’appuie sur le catalogue raisonné des collections de poteries modelées du musée des Confluences (Lyon), de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée – Jean Pouilloux (Lyon) et du musée de la Poterie méditerranéenne (Saint-Quentin-la-Poterie, Gard). André BAZZANA, directeur de recherche émérite au CNRS (UMR 5648), a été directeur des études antiques et médiévales de la Casa de Velázquez à Madrid. Jean COURANJOU a été directeur de recherche à l’INRA. Son collection ethnographique a servi de base à ses travaux de recherche sur les carreaux de faïence importés en Algérie à l’époque turque. Armand DESBAT est directeur de recherche au CNRS (UMR 5138 Archéologie et archéométrie – MOM). Marc GRODWOHL, chercheur indépendant (archéologie médiévale et anthropologie), a fondé et dirigé l’Écomusée d’Alsace. Il a effectué plusieurs missions en Kabylie. Pierre GUICHARD a été professeur d’histoire médiévale et vice-président de l’université du Moyen Âge à l’université Lumière Lyon 2. Il est correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Ernest HAMEL a été enseignant et chef d’établissement. Sa collection de poteries algériennes fait de lui un des meilleurs connaisseurs actuels de ces productions. Marie-Paule IMBERTI est chargée de collections Amériques-Cercle polaire et expositions au musée des Confluences de Lyon. María José MATOS et Jorge WAGNER sont chercheurs indépendants (ethnologie berbère), nés et ayant vécu au Maroc. Leur collection de poteries rifaines a été présentée à Valence en 2009 lors d’une exposition dont ils étaient commissaires. Vicente MOGAROMERO est directeur des Archives générales et du service des Publications de la Cité autonome de Melilla. Yves MONTMESSIN est technicien en archéologie (dessinateur-photographe) au CNRS (UMR5138 Archéologie et archéométrie – MOM). Mohamed SAÏD est professeur d’histoire médiévale et vice-président de l’université de Sousse. Nozha SEKIK est ethnoanthropologue rattachée à l’Institut national du patrimoine de Tunis.

GUICHARD Pierre, INTRODUCTION, p. 9 COURANJAU Jean, PREMIÈRE PARTIE : LA POTERIE MODELÉE TRADITIONNELLE D’AFRIQUE DU NORD, p. 25 INTRODUCTION, p. 31 Recherches et chercheurs, p. 32 Comparaison visuelle entre céramiques et poteries du Maghreb, p. 33 CONFECTION : TECHNIQUES ET INSTRUMENTS, p. 35 TYPES ET FORMES DE POTERIES SELON LEUR DESTINATION, p. 41 Poteries domestiques, p. 41 Poteries rituelles et pratiques associées, p. 43 Poteries destinées à divers types de vente, p. 45 Poteries votives et de sorcellerie, p. 47 Silos (ikoufan), p. 51 ÉLÉMENTS DE BASE DU DÉCOR DES POTERIES D’ALGÉRIE, p. 52 STYLES RÉGIONAUX (MAROC ET ALGÉRIE), p. 56 Aperçu de la poterie marocaine, p. 56 Extrême-Ouest algérien : monts des Traras, p. 58 Chélif-Ouarsenis, p. 61 Inkermann (Oued Rhiou) et Ténès, p. 63 Massif de l’Ouarsenis (versant sud), p. 65 Est : Lavigerie (Djendel), p. 66 Massif du Chenoua, p. 67 Grande Kabylie, p. 68 Région occidentale : Oued Isser, p. 69 Région septentrionale : Kabylie maritime, p. 73 Région orientale : les Aït Khelili, p. 73 Région méridionale : Djurdjura, p. 73 Grande Kabylie centrale, p. 77 Vallée de la Soummam, p. 85 Petite Kabylie et région de Constantine, p. 85 Petite Kabylie occidentale : d’Aokas à Périgotville (Aïn el-Kebira), p. 86 Petite Kabylie orientale : Djidjelli (Jijel), El-Milia, p. 87 Mila, Aïn Mellouk, p. 88 Djemila, p. 89 Plus à l’est : la région de Guelma, p. 90 Sud constantinois, p. 92 Aurès, p. 93 Négrine, p. 95 QUELQUES POINTS PARTICULIERS DE LA POTERIE ALGÉRIENNE À PARTIR DE LA COLLECTION COURANJOU, p. 96 Forme d’un même objet selon la région, p. 96 Finesse du décor, p. 97 Entorses à la tradition, perte d’authenticité et européanisation, p. 97 Perte d’authenticité, p. 98 Modification des formes sous l’influence européenne, p. 99 Motifs européanisés, p. 100 Des poteries surprenantes, p. 100 CONCLUSION : RÉFLEXIONS SUR LA QUESTION BERBÈRE, p. 101 Unité de confection dans les trois pays, p. 102 Type de décor et technique du modelage, p. 102 Persistance de cette confection dans le temps, p. 103 Rôle des femmes, p. 105 BIBLIOGRAPHIE, p. 106 GUICHARD Pierre, DEUXIÈME PARTIE : REGARDS EUROPÉENS SUR LA POTERIE MODELÉE DU MAGHREB, p. 109 LE XIXE SIÈCLE : EXOTISME, SOUVENIRS, ARTS DÉCORATIFS, p. 113 La « découverte » des poteries kabyles au milieu du XIXe siècle : le questionnement sur les origines de leurs formes, p. 114 Une première prise de conscience du « primitivisme » des décors, p. 117 La diffusion et l’appréciation des « poteries kabyles » en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, p. 120 La très modeste place des « poteries kabyles » dans les efforts de renouvellement des « arts décoratifs » et la transformation des formes les plus souvent exportées, p. 125 ETHNOGRAPHIE DE LANGUE FRANÇAISE ET CULTURE POPULAIRE AU MAGHREB À L’ÉPOQUE COLONIALE : LE DOCTEUR SAÏD MOHAMED, GOBERT ET LA POTERIE TUNISIENNE, p. 129 Culture savante et culture populaire dans l’Islam arabe, p. 132 L’ethnologie francophone et la culture populaire au Maghreb, p. 135 La « chance » de l’ethnographie, p. 139 LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XXE SIÈCLE : L’ÂGE DE L’ANTHROPOLOGIE, p. 141 De premières recherches anthropologiques sur la poterie modelée d’Afrique du Nord aux destinées contrastées : celles de L. Bertholon et E. Chantre et celles d’A. Van Gennep, p. 141 Une étrange rencontre : Arnold Van Gennep et Mme Van Vollenhoven, p. 149 Dans l’entre-deux-guerres, en parallèle aux recherches et collectes d’E. G. Gobert en Tunisie, celles de Jean Herber et Adda Ricard au Maroc, p. 152 De Marguerite Bel à Germaine Tillion : des femmes et des poteries clans l’Algérie coloniale, p. 155 APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE, p. 163 Un projet détourné : l’enquête d’Hélène Balfet sur les potières et les poteries de Kabylie, p. 163 Depuis les années 1960 en Algérie : l’anthropologie coloniale en question, p. 169 La «science allemande » et la poterie modelée du Maghreb, p. 174 Des recherches ethno- et historico-archéologiques parties de Lyon, p. 180 / ENCART / TIPAZA ET LE CHENOUA, L’ÉVOLUTION D’UNE ACTIVITÉ POTIÈRE, p. 187 GUICHARD Pierre, TROISIÈME PARTIE : LA POTERIE AUJOURD’HUI, p. 191 SEKIK Nohza, POTERIES ET TOURISME EN TUNISIE, p. 195 Études et collectes, p. 196 Les potières de Sejnane, p. 199 / ENCART / VISITE À SABIFIA AYYARI, p. 202 Vers une disparition difficilement évitable : évolution ou dégradation ?, p. 206 / ENCART / UNE POTERIE DE LA HAUTE STEPPE TUNISIENNE ET SON CONTEXTE, p. 212 GRODWOHL Marc, LA POTERIE BERBÈRE EN GRANDE KABYLIE : AFFIRMATION IDENTITAIRE ET PATRIMONIALISATION, p. 214 Le patrimoine et ses enjeux, p. 214 Collectionner de part et d’autre de la Méditerranée, p. 215 Trois générations de potières, p. 218 L’acteur touristique, p. 219 / ENCART / UNE CUISSON DE POTERIES À MAATKAS, p. 220 Une production diversifiée, entre tradition et modernité, p. 224 À Maatkas : une famille engagée, p. 225 Vieilles maisons et ikoufan, p. 229 Conclusion, p. 231 DE L’OBJET ETHNOGRAPHIQUE À L’ŒUVRE D’ART : LES COLLECTIONS MAROCAINES ET ESPAGNOLES DE PRODUCTIONS RIFAINES BÉNÉFICIAIRES D’UN NOUVEAU REGARD SUR LES POTERIES « TRIBALES», p. 232 Une perspective « esthétisante », p. 233 Mise en lumière des poteries « berbères » par les photographies d’art, p. 236 Une esthétique tribale, p. 238 Des poteries au geste et du geste aux potières, p. 241 Entre Valence et le Rif, p. 244 Du« tribal » au « décoratif» : efforts de patrimonialisation d’un savoir-faire, p. 247 D’UNE EXTRÉMITÉ À L’AUTRE DU MAGHREB, DES ENQUÊTES À POURSUIVRE, p. 251 Études d’époque coloniale, missions ethnographiques et prolongements souhaitables, p. 251 Les perspectives « méditerranéennes » des études sur les céramiques marocaines initiées par Maurice Picon à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (MOM), p. 253 Quelles pistes de recherche ?, p. 256 / ENCART / VISITE À NÉGRINE, p. 260 Un essai de « télé-enquête », p. 262 / ENCART / LE PROJET OUARTANI, p. 264 QUATRIÈME PARTIE : DES POTERIES, DES FEMMES ET DES HOMMES, p. 271 GUICHARD Pierre, DOCUMENTS SUR LES PREMIÈRES COLLECTES, p. 275 Premiers questionnements sur la « poterie kabyle » (1852), p. 275 Une touriste anglaise à Fort-Napoléon (1865), p. 277 Face à la « mondialisation », un projet chimérique de « modernisation » de la poterie kabyle (1897), p. 279 / ENCART / JARRES DE LA BIBLIOTHÈQUE DE PIERRE LOTI, p. 283 Arnold Van Gennep en Algérie en 1912, p. 282 Une Européenne productrice de poteries kabyles à Bouira, p. 282 Visite à Merkalla, p. 285 Messaouda, potière rencontrée par E. G. Gobert à Jarjar (Sud tunisien) en 1916, p. 287 BAZZANA André AU MAROC DANS LES ANNÉES 1930. SUR LES PAS D’ADDA RICARD : ÉLÉMENTS D’ETHNOARCHÉOLOGIE MAROCAINE, p. 289 La redécouverte des travaux d’Adda Ricard, p. 290 Le manuscrit, p. 291 Les conditions de la collecte, p. 294 La collection 37,63 au musée de l’Homme, p. 296 Les modalités d’un transport délicat, p. 296 Une collecte raisonnée et démonstrative, p. 298 Une impossible exhaustivité, p. 299 Un espace original, une activité hors du temps ?, p. 302 La coexistence de deux productions, p. 302 Des terrains divers, p. 304 Des convergences méditerranéennes ?, p. 307 MOGA ROMERO Vicente LES ITINÉRAIRES COLONIAUX D’EMILIO BLANCO IZAGA DANS LE RIF ESPAGNOL (1927-1949), p. 309 Une carrière de militaire espagnol, p. 310 Premiers travaux dans le Rif, p. 310 La seconde étape : chez les Beni Ouriaghel entre 1934 et 1936, p. 311 L’enrichissement des observations ethnographiques, p. 313 Officier d’état-major à Madrid, p. 314 « Potier d’émotions » : les aquarelles consacrées aux poteries dans les Cahiers d’art berbère, p. 316 L’empathie rifaine d’Emilio Blanco Izaga, p. 316 Une réflexion sur l’art berbère, p. 316 La poterie des Bokkoya, p. 317 Les femmes berbères «à l’épicentre de la société rifaine », p. 320 GUICHARD Pierre, QUELQUES « HISTOIRES DE VIES », p. 321 Dans un appartement lyonnais, quelques rares poteries du Cap Ténès. Témoignage de Jean Larcin pour les années 1953-1954, p. 321 Une rencontre kabyle. Gilbert Dagron (années 1958-1960), p. 323 De l’Ouarsenis à Mulhouse. Pierre Coulon (années 1960-1962), p. 327 Sur une route de Kabylie : un improbable « choc esthétique ». Michel Poteur (années 1967-1968), p. 328 D’une collection à un livre. L’expérience de Claude Saki (années 1970-1990), p. 328 Enquête autour d’un pot Mettioua « mondialisé », p. 331 / ENCART / SOUVENIRS D’UNE VIE, p. 333 Des poteries des Aït Khelili à Lyon : une collection mémorielle, p. 335 HAMEL Ernest, COLLECTIONNER, APPRENDRE À CONNAÎTRE, p. 338 Pourquoi j’ai voulu devenir « une potière kabyle », p. 338 Un art en voie de disparition, p. 340 L’accumulation des poteries kabyles en France : un corpus exceptionnel, p. 343 Choix des critères d’une collection, p. 345 L’aspect esthétique, p. 346 La valeur marchande, p. 346 L’ancienneté, p. 346 La qualité de l’objet, p. 349 Le point de vue ethnologique, p. 349 / ENCART / POTERIES ANCIENNES DE LA COLLECTION RAME, p. 350 La question de la restauration, un débat passionnel, p. 351 MOTOS Maria José et WAGNER Jorge, UN REGARD ACTUEL SUR LA POTERIE BERBÈRE FÉMININE DU RIF, SON ÉTAT PRÉSENT, SON ÉVOLUTION ET SON AVENIR, p. 354 Le pays rifain, p. 354 Potières et poteries du Rif, p. 356 L’évolution de la poterie rifaine, p. 361 Innovation et perspectives, p. 365 GUICHARD Pierre, Conclusion, p. 373 CINQUIÈME PARTIE : CATALOGUES, p. 385 / ENCART / LE PÈRE DEGUERRY, p. 389 COURANJOU Jean, Pierre GUICHARD et IMBERTI Marie-Paule, LA COLLECTION DE POTERIES MODELÉES DU MUSÉE DES CONFLUENCES, LYON, p. 390 Le fonds de poteries de Kabylie centrale du musée de l’Œuvre de la Propagation de la foi, p. 392 Poteries traditionnelles de Grande Kabylie, p. 393 Poteries de l’Aurès, p. 394 Les donations Jullien et Esmiol, p. 396 Poteries marocaines, p. 397 / ENCART / LA DONATION JOSÉPHINE JULLIEN, p. 398 CATALOGUE DU MUSÉE DES CONFLUENCES, p. 400 DESBAT Armand, LA COLLECTION DE POTERIES MAROCAINES DU LABORATOIRE DE CÉRAMOLOGIE DE LA MAISON DE L’ORIENT ET DE LA MÉDITERRANÉE (MOM), Lyon, p. 425 Les céramiques du Rif, p. 427 Aïn Bouchrik (Kelaa des Slès), p. 427 Farran Ali (Oued Laou), p. 428 Slit (Taroual), p. 428 Tamâssint (Beni Ouriaghel), province d’El-Hoceima, p. 428 Beni Boukmât (Beni Gmil), p. 428 Gharan (Beni Derkoul), province de Chefchaouen, p. 429 La trouée de Taza, p. 429 Bou Idriss (Oued Amlil), p. 429 Deux cas particuliers: Gdara del Oued et Moulay Idriss du Zerhoun, p. 429 Gdara del Oued (Karia ba Mohamed), p. 429 Moulay ldriss du Zerhoun , p. 429 CATALOGUE DE LA MAISON DE L’ORIENT ET DE LA MÉDITERRANÉE, p. 432 GUICHARD Pierre, LA COLLECTION DE POTERIES MODELÉES DU MAGHREB DU MUSÉE DE LA POTERIE MÉDITERRANÉENNE, SAINT-QUENTIN-LA-POTERIE, p. 442 Poteries du Sahel de Sousse (région de Moknine EI-Djem), p. 443 / ENCART / L’AVENTURE DU MUSÉE DE LA POTERIE MÉDITERRANÉENNE, p. 444 Poteries du nord de la Tunisie (« Sejnane »), p. 446 Poteries d’Algérie (Kabylies), p. 446 Rif marocain (Beni Mezguilda), p. 447 CATALOGUE DU MUSÉE DE LA POTERIE MÉDITERRANÉENNE, p. 448 / ENCART / EN GUISE DE POINT FINAL, p. 456 BIBLIOGRAPHIE, p. 459 INDEX, p. 475

Bibliogr. p. 459-473. Notes bibliogr. Index