Livre - n°36 - décembre 2016-janvier 2017

PC 5

Description

Livre

ACTUS, p. 12 ATTIA Kader, Mots de tête, p. 20 ABOUDRAR Bruno Nassim, Hommes voilés, p. 22 EXPOS, p. 24 MEKOUAR Mouna, SEBTI Alya, LAHLOU Salma, L’artisanat, futur de l’art, p. 24 Tisser les liens entre le Bauhaus, Sheila Hicks, l’École de Casablanca, l’art contemporain et l’artisanat populaire : tel est l’ambitieux propos de l’exposition «In the Carpet». Abouelouakar, La grande fragilité de l’être, p. 28 À l’occasion de l’exposition autour de l’une de ses pièces maîtresses, La Passion de Hallaj, consacrée au martyre du poète soufi, Abouelouakar nous ouvre les portes de son atelier. Hassan SEFRIOUI, Galerie Shart, L’homme qui murmurait à l’oreille des artistes, p. 32 À la tête de la Galerie Shart depuis 2006, Hassan Sefrioui célèbre les dix ans d’une enseigne qui s’était donné pour mission de porter l’art d’une génération. Un bilan en clair-obscur. L’art est dans le jardin, p. 36 À l’occasion de la COP, 22 artistes ont offert à la ville de Marrakech un jardin de sculptures monumentales sensibilisant le public aux problèmes environnementaux. EL BAZ Mohamed, Un monde qui s’adresse au monde, p. 38 Avec «Door Of Heaven», Mohamed El Baz donne à expérimenter une représentation du monde qui répare les disjonctions entre les territoires, entre la nature et l’industrie, entre l’art et le public. Moa Bennani, éternel résistant, p. 40 Intitulée amoureusement «Elle et Moi», la nouvelle exposition de l’artiste se présente comme une cure de jouvence. MuCEM, Traduire c’est trahir, p. 42 Passer d’une langue à une autre pose des difficultés, mais c’est aussi une façon citoyenne de composer avec autrui et ses différences. C’est tout l’objet de l’exposition « Après Babel, traduire » actuellement montrée à Marseille. Colère noire, p. 46 L’exposition «The Color Line – es artistes africains-américains et la ségrégation» retrace 150 ans d’inégalités et de luttes fondatrices pour notre monde contemporain. Un regard nécessaire sur un pan méconnu de l’histoire. Didi-Huberman, Éloge de l’insurrection, p. 50 À travers un siècle et demi d’images, Georges Didi-Huberman retrace une possible mémoire de la révolte à la Galerie du Jeu de Paume. PORTFOLIO CAUVIN Corinne, Hans Silvester, archives d’un paradis perdu, p. 54 À quoi tient la beauté ? C’est la question que pose en filigrane Hans Silvester quand il photographie les peintures corporelles et les parures des enfants de la vallée de l’Omo, en Éthiopie. OUTTIER Emmanuelle, Étude de genre, p. 66 Après des mastodontes comme César et Giacometti, le Musée Mohammed VI propose « Femmes, artistes marocaines de la modernité 1960-2016 » : une exposition 100% home made et féminine, curatée par Rim Laâbi, qui prouve la capacité du MMVI à montrer sa propre production scientifique. ENTRETIEN AVEC MYRIAM BEN SALAH Je dirais donc « désorientalisme », propos recueillis par Marylène MALBERT, p. 74 Pour son premier numéro en tant que rédactrice en chef de la revue Kaleidoscope, Myriam Ben Salah consacre un large dossier à ce qu’elle nomme « désorientalisme ». La jeune critique et curatrice tunisienne y exprime son engagement contre les stéréotypes que l’Occident continue de véhiculer sur le Moyen-Orient. L’ARTISTE MOIGNARD Marie, Amine El Gotaibi, artiste cultivateur, p. 80 Jusqu’ici, il pensait beaucoup et produisait peu. Aujourd’hui, cet artiste prudent révèle dans un solo show une œuvre fertile qui ne demande qu’à proliférer. OUTTIER Emmanuelle, Jeune scène cherche appartement, p. 86 Installé dans l’ancien Comptoir des Mines, l’ex-QG de la Biennale de Marrakech accueille désormais les recherches de la scène émergente marocaine. MERCIER Jeanne, L’Afrique face au monde, p. 92 À l’occasion de la quatrième édition d’Addis Foto Fest, zoom sur cinq photographes de différents horizons dont l’approche personnelle révèle des questions universelles. Marché de l’art Comment se fabrique une cote à six chiffres ?, p.98 Depuis une vingtaine d’années, le passage du marché des galeries à celui des salles de ventes s’est considérablement accéléré. Des artistes trentenaires atteignent des prix à cinq ou six chiffres en salles, pour des œuvres parfois achevées quelques mois plus tôt. VENTE Paris#Marrakech Artcurial et Palace Es Saadi 27-29 décembre 2016 Pourquoi Marrakech séduit les maisons de vente parisiennes, p. 104 Le palace Es Saadi accueille fin décembre une vente aux enchères d’Artcurial. Au catalogue, un mélange d’art orientaliste, d’art moderne arabe et international ainsi qu’un chapitre cutting age pour tester le potentiel marocain sur ce secteur. Olivier Berman, directeur du département orientalisme, détaille la vacation. ENTRETIEN Guillaume Piens, directeur d’Art Paris Art Fair, « Art Paris 2017 va marier toutes les Afriques », p. 108 Trois mois avant l’évènement, le directeur de la foire parisienne explique comment il veut promouvoir une Afrique plurielle, qui s’expose d’égale à égal avec l’Occident, loin des clichés. FOIRE Paris Photo Grand Palais Paris du 10 au 13 novembre 2016 Chacun cherche sa tribu, p. 112 Après une édition 2015 écourtée suite aux attentats de Paris, la plus grande foire photo au monde a fêté ses vingt ans dans la joie retrouvée. Le long de ses allées, un fil rouge se dessine : l’effet tribu. LIVRES SEFRIOUI Kenza, Cinq beaux livres à la loupe, p. 118 Ils sont philosophes, rêveurs, pédagogues, énigmatiques ou vous entraînent dans leur transe. Au format poche ou en gros volume, les beaux livres déclinent l’art contemporain dans toutes ses expressions. Quelques pépites pour les fêtes de fin d’année. PARANT Jean-Luc, Éboulement, un envahissement, éd. Actes sud, 124 p., 260 DH, p. 119 El Bahr, Photos de Marco BARBON, texte de Denis de CASABIANCA, Éd., Filigranes, 48 p., 390 DH, p. 120, p. OBALK Hector, Michel-Ange, tout Michel-Ange, ou presque, en un seul texte et en mille images, Tome 1 : Jusqu’à la chapelle Sixtine, de 1490 à 1512, Éd. Filigranes, 96 p., 320 DH, p. 121 STORSVE Jonas (dir.), Cy Twombly, Éd. du Centre Pompidou, 320 p., 580 DH, p. 122 LAHBIL TAGEMOUATI Naïma, Bouchta El Hayani, l’homme debout, préface de Abdeljlil LAHJOMRI, Éd. Le Fennec, 126 p., environ 500 DH, p. 123 AGENDA, DÉCEMBRE-JANVIER, p. 124 L’INCUBATEUR, p. 130 JEAN DAVID NKOT, 25 ans, est né au Cameroun à Douala où il vit toujours. Formé à l’Institut des Beaux-Arts de Foumban, il exprime son regard sur la société camerounaise à travers diverses approches et techniques.