Livre - La prise de Jérusalem par Vespasien

809 MEJ

Description

Livre

L'Harmattan

Méjean-Thiolier Suzanne

Presentation materielle : 460 p.

Dimensions : 24 cm

Le nom de Jérusalem n’a cessé de fasciner l’Occident médiéval. Celle qu’on appelle « Héritage de Paix » ou « la Sainte » est le lieu privilégié où l’homme a rencontré Dieu ; c’est sans doute l’élément fondateur de son histoire. Symbolique, porteuse de rêves et de fantasmes, la ville mythique est devenue très tôt sujet littéraire, religieux ou profane, épique ou théâtral. Parmi tous les récits transmis, celui de la destruction de Jérusalem en 70, ordonnée par les empereurs romains Vespasien et Titus, tient une place à part, tant sa popularité fut grande. La légende s’en est emparée avidement, et ce dans la plupart des langues européennes. En ce XIVe siècle finissant, qui fut celui des épreuves et des calamités, se développe une littérature édifiante, destinée à un large public, et qui doit donner un sens aux souffrances du temps. La chute et la destruction de la Ville trois fois sainte deviennent alors le miroir des illusions perdues face aux échecs successifs des croisades d’Orient et à la chute du royaume chrétien de Terre sainte. La mort qui hante ce texte est aussi celle d’une Europe ravagée par la peste et qui cherche, dans le récit du malheur des autres, une dérisoire consolation. Au croisement de l’Histoire et de la fiction, La Prise de Jérusalem est un récit couleur de feu et de sang. Suzanne THIOLIER-MÉJEAN, professeur émérite de l’Université de Paris IV- Sorbonne ; spécialiste de langue et littérature médiévales d’Oc ; codirectrice de la revue La France latine. Études d’Oc (Université de Rennes-2) ; membre de l’E.A. 919B11 de Paris IV ; a publié notamment : aux PUPS, La Poétique des troubadours, Une Belle au Bois Dormant médiévale, Frayre de Joy et Sor de Plaser, Alchimie médiévale en pays d’Oc ; au Livre de Poche, Nouvelles courtoises, coll. « Lettres gothiques » (1re partie) ; à L’Harmattan, a codirigé avec Claire Kappler : Alchimies Orient/Occident, Les Fous d’amour Orient/Occident, Le Plurilinguisme au Moyen Âge Orient/Occident.

Bibliogr. p. 440-460. Index