Livre - Le jeu de l'identité

302 MOE

41-Vendôme : Impr. des PUF

Description

Livre

Presses universitaires de France

Moessinger Pierre 1943 - ...

Presentation materielle : 171 p.

Dimensions : 21 cm

Qu’est-ce que l’identité et comment ça marche ? Pierre Moessinger s’attache à « comprendre sous ses divers aspects le jeu de l’identité ». À partir de questions aussi différentes que « de qui parle-t-on quand on parle de soi ? », « pourquoi rougit-on ? », « qu’est-ce que la profondeur des sentiments ? », ou « pourquoi sommes-nous si peu conscients de nous-mêmes ? », l’auteur interroge les phénomènes identitaires. Il met l’accent sur le fonctionnement de l’identité, révélant le rôle en général sous-estimé de la honte, de l’envie, de la réduction de la dissonance ou de la double contrainte. Ces processus, qui sont des mécanismes de guidage de l’individu, permettent d’accéder aux raisons pour lesquelles on s’identifie à des catégories sociales et culturelles. Ils disent aussi comment les individus se situent dans leur milieu social, et de quelle manière ils sont présents au monde, Des personnages tels que Sartre, Emily Dickinson, Romain Gary, ou Dostoïevski, fournissent à l’auteur, parmi d’autres moins notoires, des illustrations de ces manières d’être et de se situer. Pierre Moessinger est professeur à l’université de Genève. Il a enseigné la psychologie et la sociologie en Suisse, en France, au Québec et aux États-Unis.

INTRODUCTION, p. 1 CHAPITRE PREMIER. – DIRE « JE », p. 5 Montaigne et Rousseau, p. 8 De qui parle-t-on quand on parle de soi ?, p. 12 Le projecteur de la conscience 14 Un simple coup de pied dans un jouet, p. 16 La prise de conscience 19 Volonté et alcoolisme, p. 21 La profondeur des sentiments, p. 24 Chantal rougit encore, p. 27 Le je et le moi, p. 28 CHAPITRE II. – LES MÉCANISMES IDENTITAIRES, p. 31 I. La réduction de la dissonance, p. 31 La réduction inconsciente, p. 32 Dissonance et identité, p. 34 Le lavage de cerveau, p. 36 L'absence de duplicité des prisonniers américains, p. 37 Le ravissement de Miranda, p. 38 Michel Heller et Alexandre Zinoviev : des interprétations divergentes, p. 40 Une identité fragmentée, p. 42 II. La double contrainte, p. 44 Zinoviev, p. 46 Schizophrénie et bureaucratie, p. 49 La double contrainte dans les systèmes communistes, p. 52 Les calvinistes sont dépassés, p. 54 L'ironie du double exact, p. 55 III. La honte, p. 59 Honte et crainte du rejet, p. 62 Les avatars de l'idée de honte, p. 66 Honte et culpabilité, p. 71 Honte et clinique, p. 74 Dépasser la honte, p. 76 IV. L'envie, p. 79 La crainte de susciter l'envie, p. 82 La stimulation par l'envie, p. 85 Réactions contre l'éminence, p. 86 CHAPITRE III. – LES APPROCHES DE L'IDENTITÉ, p. 89 I. Questions de méthode, p. 89 Béhaviorisme et herméneutique : deux excès, p. 91 II. Le concept d'identité 95 Unité, p. 95 Une vision immobile de l'identité, p. 98 Unicité, p. 100 La connaissance de l'unique, p. 102 Identité et identification, p. 107 Entre deux mois, p. 110 Identité et culture, p. 113 CHAPITRE IV. – MANIÈRES D'ÊTRE : VERS UNE SOCIOPSYCHOLOGIE, p. 117 Des fourmis et des cigales, p. 120 La cigale ne passera pas l'hiver, p. 121 La fourmi Marguerite est là pour vous aider, p. 127 Une cigale skieuse, p. 131 La poursuite d'un but, p. 133 Catégories sociales et manières d'être au monde, p. 135 II. Manières d'être avec les autres, p. 138 Les leaders et les autres, p. 138 L'affirmation et le retrait de soi, p. 140 Jean-Paul Sartre, p. 142 Romain Gary, p. 143 Bernard Tapie, p. 144 Emily Dickinson, p. 148 Robert Walser, p. 150 L'intensité de la socialité, p. 152 Dostoïevski, p. 156 Manières d'être au monde et manières d'être avec les autres, p. 158 CONCLUSION, p. 161 BIBLIOGRAPHIE DES OUVRAGES CITÉS, p. 165

Bibliogr. p. 165-171