Livre - Sous les lampions de jadis

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07-Aubenas : Impr. Lienhart

Description

Livre

La Mirandole

Brolles Roland 1950 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (327 p.)

Dimensions : 24 cm

Mesdames et messieurs, entrez sur les champs de foires et dans les salles de spectacles d’autrefois. Dans les odeurs de frites, de guimauve et d’amandes grillées, vous découvrirez la négresse blanche, Jacobs le dresseur de puces, la femme à barbe, l’enfant poisson, Pietro le lutteur invincible et les cracheurs de feu. Vous croiserez de croustillants personnages, tels Sucquet le génial chef d’orchestre Vietti le ténor égorgeur, Ursus le colosse, Mouralis et son bal portatif, Augustine la valseuse, Delégue le chanteur anarchiste, Pujol le pétomane, Oscar le dandy lyrique et Braguet le trapéziste du ciel. Vous assisterez aux courses d’ânes, aux beuveries des musiciens, aux lâchers de pigeons, à la sérénade des grincheux, aux batailles de fleurs et de confettis, aux bals des célibataires, à la croisade des curés contre les tambours, aux feux d’artifice meurtriers, à la mort des kiosques à musique, aux cavalcades masquées, aux corsos et à la fin tragique de Carmentran. Vous entendrez les romances de Joséphine, les vibrantes Marseillaise, les pétards, les salves d’artillerie, les chansons paillardes des conscrits, les couacs des fanfares militaires, le patois de Guignol et les mélodies du café-concert de Faquin. Vous verrez des ivrognes cocasses, des cafetiers forts en gueule, des comédiens capricieux, des journalistes truculents, des joueurs clandestins et des forains gouailleurs. Vous danserez polka, farandole, ronde, mazurka, quadrille et rigodon au son d’un violon et d’un cornet à piston perchés sur les tonneaux d’une vogue de hameau. Avec pour guide, Roland Brolles, l’enfant du pays, partez avec mille anecdotes et quatre-vingts illustrations pour tous bagages, à la découverte du petit monde savoureux des fêtes de la Drôme Provençale d’antan.

Au lecteur, p. 8 I. LES VOGUES D’ANTAN, p. 9 1. Chaque village fait des prouesses pour attirer les « étrangers » à sa fête votive (1858-1901), p. 11 2. Vogues champêtres des quartiers et hameaux (1861-1948), p. 11 3. Ces drames qui endeuillent la fête (1858-1900), p. 23 4. Une touche romantique avec aubades, sérénades, et batailles de fleurs (1853-1901), p. 27 5. Fêtes annulées, déplacées ou lamentablement ratées (1818-1913), p. 35 II. TOUT EST BON POUR FAIRE LA FÊTE !, p. 41 6. Avant la saignée de la première guerre mondiale, la jeunesse était de toutes les réjouissances populaires (1840-1919), p. 43 7. La controverse des fêtes du 14 juillet (1857-1903), p. 49 8. A Nyons et Montélimar, grandioses cérémonies pour la réception des présidents de la République (1890-1899), p. 59 9. Les corporations célèbrent joyeusement leur saint patron (1538-1900), p. 71 10. Cirque, magie, théâtre, guignol, lanterne magique et cinématographe émerveillent les Drômois d’autrefois (1822-1905), p. 81 11. On ne s’ennuie guère aux bals et banquets des conscrits et vétérans militaires (1830-1905), p. 99 12. Avec corsos, cavalcades et carnavals, voici le temps des masques (1579-1897), p. 107 13. Le bal des célibataires de Châteauneuf-du-Rhône (1897), p. 119 III. QUE DE BRUIT !, p. 123 14. Les curés partent en croisade contre tambours et grosses caisses (1774-1881), p. 125 15. Quand les fusées en flammes des spectacles pyrotechniques blessent et tuent les badauds (1697-1896), p. 129 16. La maison du capitaine de Montélimar s’effrite sous les coups de canon de la fête patronale (1852-1899), p. 133 17. Les salves d’artillerie annoncent la liesse et s’achèvent dans le sang (1811-1921), p. 137 18. Chants obscènes et bruyants méritent le violon (1798-1912), p. 141 19. Pétards et serpenteaux, les mal-aimés des vogues (1841-1935), p. 145 IV. AU XIXE SIÈCLE, LE JEU EST PARTOUT, p. 149 20. Pour les jeux de vogues, sac, ficelle, mât, poêle, cruche et tonneau suffisent au bonheur des enfants (1812-1905), p. 151 21. Énorme succès clandestin des jeux de hasard malgré l’impitoyable traque menée par maires et gendarmes (1811-1914), p. 161 V. LES FLONFLONS DES BALS POPULAIRES, p. 167 22. Tels Alcide Mouralis de Tulette et Alphonse Riquiert de Pierlatte, les entrepreneurs de bals s’occupent vraiment de tout (1850-1904), p. 169 23. Les bals interdits (1543-1919), p. 175 24. Valse-hésitation pour la farandole, victime des politiciens et… des danseurs (1795-1905), p. 179 25. Le chef d’orchestre Louis-Gonzague Sucquet enflamme les bals de Montélimar 1878-1900), p. 183 26. À Vinsobre, Pierlatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux, gambiller n’est pas un plaisir gratuit (1856-1900), p. 189 27. Anecdotes sur les dessous des bals d’autrefois (1786-1905), p. 193 VI. DEMANDEZ LE PROGRAMME DES ATTRACTIONS FORAINES !, p. 201 28. Parmi chevaux de bois, merveilles du monde et difformités humaines, s’exhibe la mystérieuse femme à barbe d’Orcinas (1709-1930), p. 203 29. Les lutteurs de foire font des émules (1856-1901), p. 215 30. Batailles de confettis : de la liberté aux restrictions (1845-1922), p. 221 31. Avec ballons montgolfières et acrobaties aériennes, les fêtes prennent de la hauteur (1782-1925), p. 225 VII. PAROLES ET MUSIQUES, p. 233 32. Célestin Vietti, le chanteur égorgeur de Montélimar meurt sur l’échafaud (1802-1837), p. 235 33. De Suze-la-Rousse à Nyons, du Poët-Laval à La Garde-Adhémar, la cohorte miteuse des chanteurs de rues sème les fausses notes dans les lieux publics (1829-1908), p. 241 34. Chansonnettes d’hier sur villes, villages et personnages de la Drôme Provençale (1895-1945), p. 249 35. Entre le lyrique Tressieux et l’impudique Gras, tous deux de Sauzet, le débrouillard Gritty de Suze-la-Rousse et le millionnaire Planel de Dieulefit, un seul trait d’union : la musique (1809-1889), p. 255 36. La mort des kiosques à musique de Nyons et de Montélimar (1884-1995), p. 259 37. Triomphe et faillite des cafés-concerts (1820-1905), p. 267 VIII. FLAMMES ENCHANTERESSES DANS LA NUIT DES FESTIVITÉS, p. 273 38. Bûchers de joie et feux de la Saint-Jean illuminent un court instant la vie des pauvres gens (1300-1960), p. 275 39. Chaque soir de vogue, les villages scintillent de milliers de bougies, lanternes, lampions, flambeaux et feux de Bengale (1805-1905), p. 281 40. Et Carmentran périt dans le brasier… (1885-1995), p. 291 IX. LES ANIMAUX SONT A LA FÊTE, p. 295 41. Hilarité assurée avec courses d’ânes et cochon à la queue graissée (1859-1905), p. 297 42. Dans les rues et les arènes d’un jour, la Drôme Provençale découvre les corridas de toros (1859-1905), p. 301 43. Quand les lâchers de pigeons confèrent grâce et majesté aux vogues et cérémonies (1892-1905), p. 305 44. Lors de ses courses hippiques, Montélimar recrée l’élégante ambiance des hippodromes parisiens (1811-1905), p. 309 ÉPILOGUE, p. 317 REMERCIEMENTS, p. 319 INDEX ALPHABÉTIQUE, p. 323

Index. La couv. porte en plus : "Anecdotes sur le petit monde savoureux des fêtes de la Drôme provençale du XIXe siècle".