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Livre - Les revenants

320 THO

Description

Livre

Éditions du Seuil

LesJours.fr

Thomson David 1981? - ...

Presentation materielle : 1 vol. (294 p.)

Dimensions : 22 cm

"Depuis 2012, plus d'un millier de Français sont partis rejoindre des groupes jihadistes en Syrie. Près de 700 sont toujours sur place, près de 200 ont déjà été tués, et autant ont choisi de rentrer. David Thomson a rencontré ces "Revenants". Il est l'un de leurs meilleurs connaisseurs. Il les suit depuis des années, les a parfois connus avant leur départ et entretient avec eux des relations directes et régulières. Bilel, Yassin, Zoubeir, Lena... S'ils ont des profils différents, ils ont aussi de nombreux points communs. Certains sont revenus dégoûtés de la violence du conflit syrien, d'autres sont déçus de leur expérience, mais pas repentis. D'autres reviennent blessés ou psychologiquement abîmés. La plupart sont encore en prison, où leur nombre crée des problèmes qui semblent aujourd'hui insolubles. Certains, enfin, sont de retour pour mener de nouvelles actions terroristes sur le sol français. Tous focalisent l'attention des services de renseignement en raison de la menace durable qu'ils font peser sur le territoire national."

INTRODUCTION,p. 7 BILEL QUITTER L'ÉTAT ISLAMIQUE, p. 19 L'arrivée en Syrie, p. 27 "J'avais pas de projet à long ternie en France", p. 27 Al-Qaïda en guerre ouverte avec l'État islamique, p. 29 Le ralliement à l'État islamique, p. 30 "Dans le rif de Lattaquié, c'est le Far West", p. 31 "C'était le ramadan, c'était convivial", p. 32 Abou Maryam est toujours en vie, selon ses proches, p. 33 LA VIE QUOTIDIENNE DANS L'ÉTAT ISLAMIQUE, p. 35 À l'État islamique, Bilel dit qu'il conduisait des minibus, p. 36 "La charia, c'est pas juste couper une main ou couper une tête", p. 37 La proclamation du califat, coup de pub pour l'El, p. 38 APRÈS LES ATTENTATS DE PARIS, LA RUPTURE, p. 41 L'État islamique offre I 500 dollars à chaque nouveau mariage, p. 42 "Je suis venu pour la vie et c'est la mort qui règne", p. 43 YASSIN UNE BALLE DANS LE VENTRE, p. 47 "Bah non, pourquoi ce serait interdit ?", p. 48 Le Stalingrad de l'État islamique, p. 49 Des combattants exultent, d'autres paniquent, p. 50 20 dollars de prime pour sa blessure, p. 52 "TOUT FAIRE POUR LE RAMENER", p. 53 "Tout faire pour le ramener", p. 54 "Je me suis dit: "La seule solution, c'est de faire semblant"", p. 56 Le saut dans l'inconnu, p. 57 "SALAM ALAYKOUM, J'AI MON FILS A MAYADIN", p. 59 "C'est des barbus, ils parlent bien l'arabe. Mais bon, moi et l'arabe, ça fait deux", p. 61 "L'ennemi de la femme, c'est la femme", p. 63 "IL PESAIT MOINS DE 40 KILOS", P. 65 "Là-bas, c'est pas comme ici : il n'y a rien", p. 66 LES MÉDECINS FRANÇAIS DE RAQQA, p. 69 Il emploierait des chirurgiens venus en bus de Damas, p. 69 "Abou Noël", un père Noël à la sauce EI, p. 70 "On avait France 2, on regardait Nagui", p. 72 FUITE EN ARRIÈRE, p. 73 À l'heure de la prière, les gardes baissent leur vigilance, p. 74 "On ne pouvait pas revenir à Raqqa. Fayçal et Yassin auraient été mis en prison, peut-être tués. Moi et les filles aurions été mariées", p. 75 "TU VAS NOUS RACONTER CE QUI S'EST VRAIMENT PASSE", p. 77 "C'est différent d'être chez soi en train de manger des chips derrière l'ordinateur et être là-bas dans une tranchée", p. 78 Bracelet électronique au pied, papiers d'identité confisqués, p. 80 "Rester les bras croisés sans rien faire et attendre qu'on me le ramène ? Non", p. 82 ZOUBEIR ZOUBEIR, 20 ANS, REPENTI DU JIHAD, p. 85 Il y a peu, ces "signaux faibles" seraient sans doute passés inaperçus, p. 86 "Je ne me retrouve plus dans ces gens-là", p. 87 Zoubeir décrit une "ambiance de cité" entre Français, p. 90 "Stop Djiha-disme", une goutte d'eau face à la force de frappe de l'EL 92, p. 92 JIHADISTE, POUR DEVENIR QUELQU'UN, p. 95 Adolescent, il est plutôt bon élève, p. 95 "On nous pousse à consommer, consommer... Mais ça ne donne pas une raison de vivre", p. 97 LA BASCULE, p. 101 Après les échanges virtuels viennent les premières rencontres, p. 102 "On avait l'impression de se retrouver dans un pays musulman", p. 103 À l'école, il se met à décrocher, p. 104 "Je soutenais toujours les gens et les partis antisystème, le Front national ou l'extrême gauche", p. 105 Au sein de la jihadosphère, Zoubeir acquiert une petite notoriété, p. 108 "C'était le jour où j'étais le plus beau gosse de toute ma vie", p. 110 JIHADISTE RECH. JF POUR MARIAGE, p. 113 L'attractivité des houris du paradis, p. 114 Une révélation au cours d'une passe atypique, p. 116 C’ÉTAIT LE TEMPS DU "LOL JIHAD", p. 119 La première "vedette" française du jihad 2.0, p. 120 Souvent au bas de l'échelle sociale en France, ils intègrent le groupe au pouvoir en Syrie, p. 122 Une ambiance de colonies de vacances, p. 123 Quand la coalition entre en guerre, p. 126 "J'AI RETROUVE DAESH A FLEURY-MEROGIS", p. 129 L'euphorie générale lors des attentats contre Charlie Hebdo, p. 130 "Yen a même qui disent qu'ils feront le jihad tout seuls", p. 132 L'ÉTAT ISLAMIQUE, SECTION PRISON, p. 133 Le codétenu sort de l'anonymat à Saint-Étienne-du-Rouvray, p. 134 "Beaucoup de frères préféreraient avoir Trévidic comme juge", p. 135 "Même quand ils prient, ils essaient de se dissimuler", p. 136 "Même les détenus qui sont là pour drogue ou braquage, tu les entends crier "Allahou Akbar!"", p. 139 LA PRISON, TERRE DE JIHAD, p. 141 La prison, une épreuve positive, p. 141 "Est-ce qu'on peut voler les biens des kuffar ?", p. 143 On s'échange un livre du numéro 1 d'Al-Qaïda, p. 145 Le détenu qui a attaqué des gardiens à Osny, p. 147 "J'AI PEUR QUE LES GENS AIENT PEUR DE MOI", p. 151 "On n'est jamais fier d'avoir fait une connerie", p. 152 Zoubeir n'arrive pas à décrocher, p. 154 LES REVENANTES APRÈS LE JIHAD, SAFYA A REPRIS LES COURS, "TRANQUILLE", p. 157 Libre après 96 heures de garde à vue, p. 158 Jusqu'ici, les autorités françaises sont plutôt clémentes, p. 159 Sans mari ou tuteur, impossible de fuir l'État islamique, p. 161 "LA CHARIA, C'EST LA CHARIA, POINT BARRE!", p. 165 "J'avais tout ce qui est vêtements, parfums, donc c'était parfait", p. 167 Safya est remise en liberté, p. 168 LENA, LES FEMMES ET L'ENVIE DE TUER, p. 173 Jilbeb, gants noirs, maquillage et petit sac Chanel, p. 174 La mission principale des femmes, p. 176 Des kamikazes sur liste d'attente, p. 178 Les femmes revendiquent le droit à l'attentat suicide, p. 179 Une préfiguration du commando aux bonbonnes de Paris, p. 181 "JE ME SENTAIS PUISSANTE, SUPÉRIEURE A TOUT LE MONDE", p. 185 Le port du voile intégral comme une "libération", p. 186 Une "terre d'humiliation", p. 189 D'abord la bascule vers une radicalité non violente, p. 191 "Trop bien comme une princesse", p. 193 MARIAGES EXPRESS ET DIVORCES A LA CHAINE, p. 195 "C'est ridicule quand j'y pense", p. 196 Le tuteur de Safya, p. 199 "Franchement, en moyenne, une femme elle a eu trois ou quatre maris, là-bas", p. 201 DANS L'USINE MATRIMONIALE, p. 205 Souffre-douleur d'Oum Adam, p. 207 Des esclaves capturées en Irak, p. 209 Speed-dating quotidien, p. 210 "On en a marre, ils veulent tous des Kim Kardashian", p. 212 KEVIN ET QUENTIN L'EX-ENFANT DE CHŒUR BRETON, p. 217 Converti à 14 ans, p. 218 Départ en Syrie, p. 220 Genre famille nombreuse, p. 222 "La secte de khaware", p. 223 À NICE, LA PROMENADE DES JIHADISTES, p. 227 Omsen, la contraction d'"Omar Sénégal", p. 228 Le boss, p. 230 Mourad Farès, p. 232 Et ainsi de suite, p. 233 Dans la gueule du loup, p. 236 Feux croisés, p. 238 Dissensions, p. 239 "Leur sang licite", p. 241 Retour à Nice, p. 243 ILS NE SONT PAS REVENUS SHIT, RAP, NASHID ET TERRORISME, p. 249 Mourir vite, p. 251 "Ils nous tuent, on les tue", p. 253 Les raisons de frapper la France, p. 254 Un petit dealer sans envergure, p. 255 "Ce que j'appelle la vérité", p. 258 "Mais j'en veux ni à Jacquie ni à Michel", p. 260 Du rap aux nashid, p. 262 Rachid Kassim, p. 264 DE L’ARMÉE FRANÇAISE A CELLE DU CALIFAT, p. 267 "L'important, c'est comment tu meurs", p. 268 Younes le déserteur, p. 270 ÉPILOGUE, p. 275 LES PROTAGONISTES. 291