Avec Maura Guerrera (chanteuse et percussionniste)

Séance de démonstration-découverte ouverte à tous (entrée libre).

Les traditions pastorales et tous les chants de la ruralité sicilienne sollicitent soit la voix, soit le tambour (tamburieddhu), soit les deux instruments de façon complémentaire. Ce couple voix-tambour est aussi un outil spirituel. Il permet, par des rythmes simples, des scansions et des appels et réponses entre toutes celles et ceux qui prennent part à un évènement (moissons, fêtes, vendanges), de rendre honneur au maîtres supposés du temps des hommes – le ciel, les dieux, la terre – et de faire, l’instant d’un chant, d’une communauté de chanteurs, un petit morceau de cette éternité.
Maura Guerrera, qui enseigne et diffuse la beauté de ces langages, nous permettra d’approcher et de nous initier à la magie de ces chants et rythmes à la fois limpides et profonds.

Programme de l'après-midi (séance en trois moments de 30 min) :
Une séance en trois temps qui invitent à la participation chantée et dansée de tous les publics.
La puissance des rythmes viendra plonger l’assistance dans ces moments d’éternité que les formes répétitives et engagées du chant sicilien – et de nombreux chants du Sud de l’Italie – permettent parfois d’atteindre.

Une proposition de la Cité de la musique.

Maura Guerrera

Maura Guerrera est née à Messine, dans la partie nord-orientale de la Sicile.
Elle a la chance de se familiariser avec la culture musicale sicilienne de tradition orale dès 1996 grâce à sa rencontre avec des musiciens porteurs de la tradition musicale agropastorale de la région des monts Peloritani, près de Messine : Don Nino Sergio, berger, joueur de double flûte et de flûte en roseau friscalettu, Pietro Morabito, joueur et facteur de tambourin sicilien, Felice Currò, joueur et facteur de tambourin sicilien et de marranzano, Salvatore Vinci, joueur de ciaramedda a paru, Turiddu Corrao, chanteur ; et bien d’autres.
Depuis, elle conduit une recherche sur les chants paysans et la pratique des tambours sur cadre issus de la tradition orale d'Italie du sud (et plus particulièrement de Sicile), en portant une attention particulière au contexte de leur exécution et à leurs fonctions.
Elle étudie différentes techniques et figures rythmiques de tambour sur cadre d'Italie du sud avec Fabio Tricomi, notamment la technique sicilienne qu’elle a pu approfondir avec des porteurs de cette tradition en Sicile. Elle étudie également les modes du chant paysan avec Giovanna Marini à l'école de Musique le Testaccio de Rome et la technique vocale avec Germana Giannini du Centre Art et Culture de la Voix de Séville. Elle a étudié la méthode de l’ethnomusicologue et musicienne Martina A. Catella à l’école GlotteTrotters.

Avec Maura Guerrera (chanteuse et percussionniste)

Stage de pratique.

Les traditions pastorales et tous les chants de la ruralité sicilienne sollicitent soit la voix, soit le tambour (tamburieddhu), soit les deux instruments de façon complémentaire. Ce couple voix-tambour est aussi un outil spirituel. Il permet, par des rythmes simples, des scansions et des appels et réponses entre toutes celles et ceux qui prennent part à un évènement (moissons, fêtes, vendanges), de rendre honneur au maîtres supposés du temps des hommes – le ciel, les dieux, la terre – et de faire, l’instant d’un chant, d’une communauté de chanteurs, un petit morceau de cette éternité.
Maura Guerrera, qui enseigne et diffuse la beauté de ces langages, nous permettra d’approcher et de nous initier à la magie de ces chants et rythmes à la fois limpides et profonds.

Programme du matin :
Par l’approche de différents styles de chants polyphoniques et monodiques des campagnes de Sicile, ainsi que de différents rythmes, tous liés à des travaux importants du cycle des saisons ; les participants pourront s’immerger dans le monde sonore qu’ils auront créé eux-mêmes à partir de paroles, d’incantations et de tambours sur cadre (tambourins, tammorre, etc.).

Complétez votre stage en participant à la séance de l’après-midi (gratuite) et enrichissez ainsi votre pratique en une journée.

Une proposition de la Cité de la musique.

Maura Guerrera

Maura Guerrera est née à Messine, dans la partie nord-orientale de la Sicile.
Elle a la chance de se familiariser avec la culture musicale sicilienne de tradition orale dès 1996 grâce à sa rencontre avec des musiciens porteurs de la tradition musicale agropastorale de la région des monts Peloritani, près de Messine : Don Nino Sergio, berger, joueur de double flûte et de flûte en roseau friscalettu, Pietro Morabito, joueur et facteur de tambourin sicilien, Felice Currò, joueur et facteur de tambourin sicilien et de marranzano, Salvatore Vinci, joueur de ciaramedda a paru, Turiddu Corrao, chanteur ; et bien d’autres.
Depuis, elle conduit une recherche sur les chants paysans et la pratique des tambours sur cadre issus de la tradition orale d'Italie du sud (et plus particulièrement de Sicile), en portant une attention particulière au contexte de leur exécution et à leurs fonctions.
Elle étudie différentes techniques et figures rythmiques de tambour sur cadre d'Italie du sud avec Fabio Tricomi, notamment la technique sicilienne qu’elle a pu approfondir avec des porteurs de cette tradition en Sicile. Elle étudie également les modes du chant paysan avec Giovanna Marini à l'école de Musique le Testaccio de Rome et la technique vocale avec Germana Giannini du Centre Art et Culture de la Voix de Séville. Elle a étudié la méthode de l’ethnomusicologue et musicienne Martina A. Catella à l’école GlotteTrotters.

Avec Nuria Rovira Salat (danseuse, chanteuse) & Karine Gonzalez (danseuse, chorégraphe)

Séance de démonstration-découverte ouverte à tous (entrée libre).

Une introduction à la rumba métisse, danse fusion flamenco balkanique développée par deux chorégraphes complices.

Dans leur dernière création Les Andalousies, du Bosphore à Gibraltar, Núria Rovira Salat et Karine Gonzalez, voyageuses, danseuses et musiciennes, ont donné naissance à une danse métisse entre le flamenco et la danse orientale balkanique. Une danse à la fois poétique et sauvage. Évoquant la route des tziganes et des gitans, elle nous emporte dans un tourbillon de couleurs et de grâce et nous promène dans une terre de partage des cultures, d’un bout à l’autre de la Méditerranée.

Programme de l'après-midi (séance en trois moments de 30 min) :
Présentation et démonstration de passages dansés extraits du spectacle Les Andalousies, suivies d’une invitation à partager un geste dansé avec les artistes.

Une proposition du festival Les Suds, à Arles.

Nuria Rovira Salat

Formée en anthropologie, Nuria Rovira Salat a fait de sa curiosité pour les cultures orientales et tsiganes une passion et un art. Elle se professionnalise en danse arabo-berbère auprès de Lamia Saffiedine, Saâdia Souyah et Saïda Naït-Bouda, puis en danse tsigane avec Pétia Iourtchenko, Simona Jovic et Béatrice Lavielle. Elle a dansé avec Stephan Eicher, Fanfaraï, Tony Gatlif, Titi Robin, le Cirque Romanès ou Ibrahim Maalouf & Haïdouti Orkestar. Parallèlement à la scène, elle enseigne une large palette de danses arabo-berbères, maghrébines et tsiganes. 

Karine Gonzalez

Karine Gonzalez est une artiste voyageuse aux multiples visages. Elle a trouvé dans le flamenco le langage idéal dont l’expression, à la fois musique et danse, s’inscrit dans une tradition qui rejoint ses propres racines espagnoles. Après une solide formation en musique, danse classique, prépa lettres anciennes et littérature espagnole, elle danse dans plusieurs films (Vengo, Indignados) et spectacles (Django Drom, Vertiges) de Tony Gatlif aux côtés d’Antonio Canales, José Maya, Tomatito, Didier Lockwood, Stochelo Rosenberg, Bireli Lagrène ; travaille aux côtés de François René Duchâble, Jean-François Zygel et Mick Jagger ; et créée de nombreux spectacles flamenco traditionnels ou métissés : A compas del Corazon, Les Amants divins, Sevilla-Cadiz et La Parada Flamenca. Elle conçoit également avec d’autres chorégraphes des spectacles de flamenco ouverts à d’autres cultures : Sentires, Azahar, Les Andalousies... Poursuivant sa carrière au gré de collaborations artistiques variées et d’influences diverses, puisant aussi bien dans les textes mystiques soufis et catholiques que dans la mythologie persane, les danses orientales et le jazz, elle navigue avec aisance entre flamenco et danses orientales et tziganes.

Avec Nuria Rovira Salat (danseuse, chanteuse) & Karine Gonzalez (danseuse, chorégraphe)

Stage de pratique.

Une introduction à la rumba métisse, danse fusion flamenco balkanique développée par deux chorégraphes complices.

Dans leur dernière création Les Andalousies, du Bosphore à Gibraltar, Núria Rovira Salat et Karine Gonzalez, voyageuses, danseuses et musiciennes, ont donné naissance à une danse métisse entre le flamenco et la danse orientale balkanique. Une danse à la fois poétique et sauvage. Évoquant la route des tziganes et des gitans, elle nous emporte dans un tourbillon de couleurs et de grâce et nous promène dans une terre de partage des cultures, d’un bout à l’autre de la Méditerranée.

Programme du matin :
Initiation aux techniques de base de la rumba métisse (postures du corps, mouvement oriental du bassin et rythmiques de pieds).
Tenue requise : jupe large, legging, pieds nus et foulard autour du bassin.

Une proposition du festival Les Suds, à Arles.

Nuria Rovira Salat

Formée en anthropologie, Nuria Rovira Salat a fait de sa curiosité pour les cultures orientales et tsiganes une passion et un art. Elle se professionnalise en danse arabo-berbère auprès de Lamia Saffiedine, Saâdia Souyah et Saïda Naït-Bouda, puis en danse tsigane avec Pétia Iourtchenko, Simona Jovic et Béatrice Lavielle. Elle a dansé avec Stephan Eicher, Fanfaraï, Tony Gatlif, Titi Robin, le Cirque Romanès ou Ibrahim Maalouf & Haïdouti Orkestar. Parallèlement à la scène, elle enseigne une large palette de danses arabo-berbères, maghrébines et tsiganes. 

Karine Gonzalez

Karine Gonzalez est une artiste voyageuse aux multiples visages. Elle a trouvé dans le flamenco le langage idéal dont l’expression, à la fois musique et danse, s’inscrit dans une tradition qui rejoint ses propres racines espagnoles. Après une solide formation en musique, danse classique, prépa lettres anciennes et littérature espagnole, elle danse dans plusieurs films (Vengo, Indignados) et spectacles (Django Drom, Vertiges) de Tony Gatlif aux côtés d’Antonio Canales, José Maya, Tomatito, Didier Lockwood, Stochelo Rosenberg, Bireli Lagrène ; travaille aux côtés de François René Duchâble, Jean-François Zygel et Mick Jagger ; et créée de nombreux spectacles flamenco traditionnels ou métissés : A compas del Corazon, Les Amants divins, Sevilla-Cadiz et La Parada Flamenca. Elle conçoit également avec d’autres chorégraphes des spectacles de flamenco ouverts à d’autres cultures : Sentires, Azahar, Les Andalousies... Poursuivant sa carrière au gré de collaborations artistiques variées et d’influences diverses, puisant aussi bien dans les textes mystiques soufis et catholiques que dans la mythologie persane, les danses orientales et le jazz, elle navigue avec aisance entre flamenco et danses orientales et tziganes.

Avec Rana Gorgani (danseuse)

Séance démonstration-initiation ouverte à tous (entrée libre).

Animés par la poésie et la musique persanes, pratiquez la danse tournante mystique des derviches tourneurs.

Cette forme de méditation active prend racine il y a plus de 800 ans dans l'ordre Mevlevi (souvent appelés « Derviches tourneurs »), inspiré par Mevlânâ Celaleddin Rûmi. Le grand poète persan professait une mystique centrée sur l'amour et la tolérance sans distinction de religion, de sexe et de culture. À travers une sélection de poèmes soufis, l’enseignement de Rana Gorgani vise à unifier trois éléments essentiels au tournoiement : le corps, l'espace et le temps. Afin que chacun puisse expérimenter l'ivresse méditative du samâ.

Programme de l'après-midi (séance en deux moments de 45 min) :
« Comme un compas, un pied fixé sur ma foi et l'autre pied qui parcourt les 72 nations. » Rûmi.
Créer un cercle et être au centre de ce cercle, découvrir le mouvement rotatif dans lequel se trouve le secret du pas des derviches tourneurs. La spirale dansée dessine un cercle dans l'espace. Cette présentation permettra à chaque participant de comprendre la précision géométrique du tournoiement.

Un atelier proposé par le festival Les Suds.
 

Rana Gorgani

Rana Gorgani s'exprime comme un derviche tourneur. Ambassadrice de la danse soufie, membre du conseil international de la Danse de l'UNESCO, le talent et la connaissance de cette Iranienne d’origine kurde sont reconnus en France comme à l'étranger. Diplômée d'un master d'anthropologie de la danse et d'ethnomusicologie (Université de Clermont-Ferrand), elle présente cet héritage à travers des œuvres artistiques uniques qu'elle crée en imaginant les costumes et les chorégraphies.  Dans une optique universelle, contemporaine et laïque, loin de s’arrêter à la musique traditionnelle, son travail s’enrichit de nombreuses collaborations avec des artistes imprégnés de divers styles musicaux (Mohsen Fazeli, Simon Ghraichy, Miço Kendes et plus récemment Haïdouti Orkestar et Birds on a Wire), et même au-delà (danse contemporaine, cirque, etc.). Cette artiste atypique dépasse les frontières tout comme elle dépasse ses limites physiques, à travers sa maîtrise totale de la transe.

Avec Rana Gorgani (danseuse)

Stage de pratique.

Animés par la poésie et la musique persanes, pratiquez la danse tournante mystique des derviches tourneurs.

Cette forme de méditation active prend racine il y a plus de 800 ans dans l'ordre Mevlevi (souvent appelés « Derviches tourneurs »), inspiré par Mevlânâ Celaleddin Rûmi. Le grand poète persan professait une mystique centrée sur l'amour et la tolérance sans distinction de religion, de sexe et de culture. À travers une sélection de poèmes soufis, l’enseignement de Rana Gorgani vise à unifier trois éléments essentiels au tournoiement : le corps, l'espace et le temps. Afin que chacun puisse expérimenter l'ivresse méditative du samâ.

Programme du matin :
Cet atelier d’initiation à la danse soufie vous amènera à la découverte de l'univers du samâ, nom donné à la pratique de la danse soufie. Alliant l'écoute musicale et la préparation physique, cet atelier aborde la symbolique mystique des gestes et la technique du tournoiement.
À la fin de la cession, les personnes ayant un niveau de danse avancé pourront maitriser la technique de la danse soufie, tandis que les débutants apprécieront en toute confiance l'expérience du tournoiement (maîtrise du pas de base et familiarisation avec les gestes principaux des bras). Une initiation au zikr (mouvement chanté et dansé de la spiritualité soufie) est également au programme de cette matinée.

Complétez votre stage en participant à la séance de l’après-midi (gratuite) et enrichissez ainsi votre pratique en une journée.

Un atelier proposé par le festival Les Suds.

Rana Gorgani

Rana Gorgani s'exprime comme un derviche tourneur. Ambassadrice de la danse soufie, membre du conseil international de la Danse de l'UNESCO, le talent et la connaissance de cette Iranienne d’origine kurde sont reconnus en France comme à l'étranger. Diplômée d'un master d'anthropologie de la danse et d'ethnomusicologie (Université de Clermont-Ferrand), elle présente cet héritage à travers des œuvres artistiques uniques qu'elle crée en imaginant les costumes et les chorégraphies.  Dans une optique universelle, contemporaine et laïque, loin de s’arrêter à la musique traditionnelle, son travail s’enrichit de nombreuses collaborations avec des artistes imprégnés de divers styles musicaux (Mohsen Fazeli, Simon Ghraichy, Miço Kendes et plus récemment Haïdouti Orkestar et Birds on a Wire), et même au-delà (danse contemporaine, cirque, etc.). Cette artiste atypique dépasse les frontières tout comme elle dépasse ses limites physiques, à travers sa maîtrise totale de la transe.

Avec Pierrette et ses Payettes

Séance de démonstration-découverte ouverte à tous (entrée libre).

Musique d’hommage aux ancêtres, le maloya est aux réunionnais ce que le musette a pu être aux Parisiens ou la paghiella aux corses.
D’abord interdite et sévèrement réprimée par le pouvoir colonial français, cette musique née dans les plantations fait confluer dans son chant et ses rythmes les exils, les tourments et les joies de toutes celles et ceux que la colonie a exploités et réunis dans ses propriétés. Le maloya est une musique de lutte.

La percussion et la voix sont les deux combattants de cette résistance ; ils ont scellé leur union bien plus tôt, entre le Mozambique, Madagascar et le sous-continent Indien, dans les chants de possession et d’appels aux esprits.
Le maloya est un exutoire, certes, mais il permet aussi la découverte de rythmes, d’instruments, de mouvements et de chants qui emportent le corps dans une exploration joyeuse et libératoire.

Pierrette et ses payettes est le groupe réunionnais qui fait l’unanimité sur la pratique de cet art populaire à Marseille. Ils vous initieront à une première approche du maloya, toute en joie et en précision.

Programme de l'après-midi (séance en trois moments de 30 min) :
Par des interventions de chant maloya accompagnés au rouler et au kayamb, chacun pourra se familiariser avec l’accompagnement et les danses du maloya.

Un atelier proposé par la Cité de la Musique.

Les trois intervenants et intervenantes de cette journée sont issus du groupe Pierrette et ses Payettes. 
 

Sandra Richard

Sandra Richard est née à Saint-Denis de la Réunion et a grandi à Saint-Benoit, à l’est de l’île. Inscrite au Conservatoire, elle est plus attirée par la danse que par la musique. Son bac en poche, elle s’envole pour Marseille afin de suivre des études de Droit. Activiste des musiques péyi, elle crée Fonker La Réunion, une association en charge en autre de la chorale Ker Maloya. En duo avec le MC phocéen K-Meleon, elle signe par ailleurs Krazé, un premier titre hip-hop créole qui relie ses passions pour la musique réunionnaise et le hip-hop.

Sanae El Bajnouni

Sanae El Bajnouni est née à dans les environs de Nice dans une famille marocaine. Elle a 8 ans quand elle prend ses premiers cours de chant, et à peine 30 ans quand elle intègre des chorales italiennes et occitanes à son arrivée à Marseille. Plus tard, l’écoute d’albums de Danyel Waro l’amène à rejoindre Ker Maloya, la chorale dirigée par Jean-Didier Hoareau. « Ça a été un déclic » reconnait-elle aujourd’hui. « Un déclic et une ouverture ! ». Cette rencontre avec les musiques de la Réunion pourrait bien, un jour ou l’autre, la ramener vers celles du Maroc… Mais ça, c’est une autre histoire. 

Samuel Foudrin

Samuel Foudrin est né à Saint-Benoit. « Bras Fusil, quartier de Gramoun Lélé » précise-t-il pour honorer cet ancien qui lui a donné le gout du maloya. « Le séga, c’est ma mère qui en écoutait beaucoup mais personne n’en jouait, d’ailleurs personne n’étaient musicien », précise Samuel qui tout petit, tapait sur des troncs d’arbre ou des bidons. Installé à Marseille depuis 10 ans, il joue des percussions dans le groupe Banyan, le groupe de maloya de la cité phocéenne, qu’il a rejoint en 2014, lors de sa création.

Avec Pierrette et ses Payettes

Stage de pratique

Musique d’hommage aux ancêtres, le maloya est aux réunionnais ce que le musette a pu être aux Parisiens ou la paghiella aux corses.
D’abord interdite et sévèrement réprimée par le pouvoir colonial français, cette musique née dans les plantations fait confluer dans son chant et ses rythmes les exils, les tourments et les joies de toutes celles et ceux que la colonie a exploités et réunis dans ses propriétés. Le maloya est une musique de lutte.

La percussion et la voix sont les deux combattants de cette résistance ; ils ont scellé leur union bien plus tôt, entre le Mozambique, Madagascar et le sous-continent Indien, dans les chants de possession et d’appels aux esprits.
Le maloya est un exutoire, certes, mais il permet aussi la découverte de rythmes, d’instruments, de mouvements et de chants qui emportent le corps dans une exploration joyeuse et libératoire.

Pierrette et ses payettes est le groupe réunionnais qui fait l’unanimité sur la pratique de cet art populaire à Marseille. Ils vous initieront à une première approche du maloya, toute en joie et en précision.

Programme de la matinée :
Stage autour de trois axes de transmission : pulsation, rythmes ternaires et binaires du maloya par les percussions corporelles et les jeux du corps dans l’espace ; puis initiation aux mêmes rythmes mais cette fois par les instruments traditionnels réunionnais (le kayamb, le rouler, le sati et le bobre) ; avant de conclure par la découverte de chants percussifs réunionnais, ou comment placer le chant dans un rythme…

Complétez votre stage en participant à la séance de l’après-midi (gratuite) et enrichissez ainsi votre pratique en une journée.

Un atelier proposé par la Cité de la Musique.

Les trois intervenants et intervenantes de cette journée sont issus du groupe Pierrette et ses Payettes. 
 

Sandra Richard

Sandra Richard est née à Saint-Denis de la Réunion et a grandi à Saint-Benoit, à l’est de l’île. Inscrite au Conservatoire, elle est plus attirée par la danse que par la musique. Son bac en poche, elle s’envole pour Marseille afin de suivre des études de Droit. Activiste des musiques péyi, elle crée Fonker La Réunion, une association en charge en autre de la chorale Ker Maloya. En duo avec le MC phocéen K-Meleon, elle signe par ailleurs Krazé, un premier titre hip-hop créole qui relie ses passions pour la musique réunionnaise et le hip-hop.

Sanae El Bajnouni

Sanae El Bajnouni est née à dans les environs de Nice dans une famille marocaine. Elle a 8 ans quand elle prend ses premiers cours de chant, et à peine 30 ans quand elle intègre des chorales italiennes et occitanes à son arrivée à Marseille. Plus tard, l’écoute d’albums de Danyel Waro l’amène à rejoindre Ker Maloya, la chorale dirigée par Jean-Didier Hoareau. « Ça a été un déclic » reconnait-elle aujourd’hui. « Un déclic et une ouverture ! ». Cette rencontre avec les musiques de la Réunion pourrait bien, un jour ou l’autre, la ramener vers celles du Maroc… Mais ça, c’est une autre histoire. 

Samuel Foudrin

Samuel Foudrin est né à Saint-Benoit. « Bras Fusil, quartier de Gramoun Lélé » précise-t-il pour honorer cet ancien qui lui a donné le gout du maloya. « Le séga, c’est ma mère qui en écoutait beaucoup mais personne n’en jouait, d’ailleurs personne n’étaient musicien », précise Samuel qui tout petit, tapait sur des troncs d’arbre ou des bidons. Installé à Marseille depuis 10 ans, il joue des percussions dans le groupe Banyan, le groupe de maloya de la cité phocéenne, qu’il a rejoint en 2014, lors de sa création.

Avec Grégoire Ingold (metteur en scène, comédien) et Brigitte Fabre (chanteuse, musicienne)

Séance de démonstration-découverte ouverte à tous (entrée libre).

Tant qu’il est couché sur le papier, le poème reste en attente d’une voix qui, en le prononçant dans l’espace sonore, lui donnera sa pleine mesure.
Mais dire le verbe à voix haute engage immédiatement toute une série de questions qui portent autant sur le sens que sur la forme : comment se mettre en intelligence avec le poète ? Quel rythme, quel souffle soutien son écriture ? Comment notre voix peut-elle diriger l’écoute de l’auditeur ? Au final, il s’agit bien de transcrire le texte littéraire en une véritable partition à dire.

Programme de l'après-midi (séance en trois moments de 30 min) :
Entrez dans le chœur et vivez l’expérience du poème.
Parce qu’elle est une partition réglée, la profération poétique en chœur parlé invite toutes les voix à entrer dans sa ronde. Pour goûter la langue des poètes, il suffit de se laisser porter par la pulsation collective : quand cinq, dix, quinze voix s’accordent pour dire les mots du poème, c’est une véritable expérience physique des puissances de la parole qui se découvre. 

Brigitte Fabre

Cheffe de chœur, chanteuse et musicienne, Brigitte Fabre se définit avant tout comme une pédagogue des pratiques musicales collectives. Elle se consacre à la direction de chœur, à son enseignement, et au travail de la voix en général. Elle dirige l'ensemble vocal Les Vallonés, qu'elle a créé en 1990, ainsi que d'autres groupes de chant choral (par exemple à la Cité de la Musique de Marseille). Les ateliers, interventions et stages qu’elle propose foisonnent de répertoires choisis et variés ; elle privilégie l’humain, le mouvement, la curiosité et l’ouverture en même temps qu’elle exerce avec une grande exigence.

Grégoire Ingold

Comédien et metteur en scène, Grégoire Ingold est élève d'Antoine Vitez à l'École du Théâtre National de Chaillot ; il joue sous sa direction dans plusieurs spectacles à Chaillot et à l'Odéon. Parallèlement, il fonde à Paris, en 1982, le Théâtre du Quai de la Gare où toute une génération de jeunes metteurs en scène produira ses premiers spectacles.
Il se consacre à l’étude pratique des écoles de jeu qui fondent les grands courants du théâtre au XXe siècle – Stanislavski, Brecht, Vassiliev – et crée l'Unité d'étude des écoles de mise en scène. En 1997, il revient à la mise en scène et créé la compagnie Balagan Système. Il a signé une vingtaine de mises en scène et s’intéresse tout particulièrement au répertoire de la dispute des idées ; il défend un théâtre populaire de qualité.

Avec Grégoire Ingold (metteur en scène, comédien) et Brigitte Fabre (chanteuse, musicienne)

Stage de pratique

Tant qu’il est couché sur le papier, le poème reste en attente d’une voix qui, en le prononçant dans l’espace sonore, lui donnera sa pleine mesure.
Mais dire le verbe à voix haute engage immédiatement toute une série de questions qui portent autant sur le sens que sur la forme : comment se mettre en intelligence avec le poète ? Quel rythme, quel souffle soutien son écriture ? Comment notre voix peut-elle diriger l’écoute de l’auditeur ? Au final, il s’agit bien de transcrire le texte littéraire en une véritable partition à dire.

Programme de la matinée :
Nous apprendrons à dire et à faire vivre le poème (« profération poétique »), ce qui implique un certain sens du rythme. Puisque nous sommes en groupe, nous mettrons nos voix à l’unisson pour dialoguer au sein d’un « chœur parlé ».
Il s’agira d’alterner la lecture en chœurs et en voix solistes, en émergences et continuum, en rythmiques et scansions ; ces termes ne nous impressionneront guère car nous les assimilerons ; ils seront notre partition.
En utilisant les principes du chœur, c’est la voix sous toutes ses hauteurs, sous ses différents grains et volumes, qui nous révèlera ses dimensions, ses rythmes et ses vibrations.

Complétez votre stage en participant à la séance de l’après-midi (gratuite) et enrichissez ainsi votre pratique en une journée.

Brigitte Fabre

Cheffe de chœur, chanteuse et musicienne, Brigitte Fabre se définit avant tout comme une pédagogue des pratiques musicales collectives. Elle se consacre à la direction de chœur, à son enseignement, et au travail de la voix en général. Elle dirige l'ensemble vocal Les Vallonés, qu'elle a créé en 1990, ainsi que d'autres groupes de chant choral (par exemple à la Cité de la Musique de Marseille). Les ateliers, interventions et stages qu’elle propose foisonnent de répertoires choisis et variés ; elle privilégie l’humain, le mouvement, la curiosité et l’ouverture en même temps qu’elle exerce avec une grande exigence.

Grégoire Ingold

Comédien et metteur en scène, Grégoire Ingold est élève d'Antoine Vitez à l'École du Théâtre National de Chaillot ; il joue sous sa direction dans plusieurs spectacles à Chaillot et à l'Odéon. Parallèlement, il fonde à Paris, en 1982, le Théâtre du Quai de la Gare où toute une génération de jeunes metteurs en scène produira ses premiers spectacles.
Il se consacre à l’étude pratique des écoles de jeu qui fondent les grands courants du théâtre au XXe siècle – Stanislavski, Brecht, Vassiliev – et crée l'Unité d'étude des écoles de mise en scène. En 1997, il revient à la mise en scène et créé la compagnie Balagan Système. Il a signé une vingtaine de mises en scène et s’intéresse tout particulièrement au répertoire de la dispute des idées ; il défend un théâtre populaire de qualité.