orgue forain - Orchestrophone à soixante touches - orgue à cartons

1969.33.1

Description

Limonaire Frères

France

Ile-de-France

Paris

1903

Bois, peint, tourné, sculpté

Toile de coton

Cuir

Peau

Feutre

Bois

Cuivre

Verre

Métal

Plastique

Fil électrique

Caoutchouc synthétique

Métal, coulé moulé

Verre, gravé

Verre, peint

Hauteur : 2.26 m

Longueur : 3.49 m

Profondeur : 0.96 m

Cet orchestrophone à soixante touches a été fabriqué en 1903 par Limonaire Frères. Il porte le numéro de série 3362 et mesure 3,49 mètres de long sur 2,26 mètres de haut. Sa façade en bois polychrome porte un automate, deux statuettes et un éclairage par lampes électriques multicolores. Il se décompose comme suit : 1969.33.1.1, 1969.33.1.2.1-2 et 1969.33.1.3.1-2 : grand orgue à façade monumentale. La partie basse est un buffet en bois orné de sculptures ornementales chantournées, l’ensemble est décoré de peinture polychrome. Les panneaux sont répartis en deux registres séparés horizontalement par un liston en laiton. Les cinq panneaux du bas sont répartis de façon symétrique et portent respectivement : au centre, une corbeille fleurie, des rinceaux et des fleurs puis, de part et d'autre, un motif floral pour les premiers, un motif floral et une trompette. Agencés de la même façon, les cinq panneaux du dessus portent les décors suivants : au centre, un décor végétal, deux oiseaux (à queue de poisson), une trompette et un tambourin, surmontés d'un masque de diable. Les premiers panneaux latéraux portent chacun un tambourin et une trompette, les seconds portent un cor et un hautbois surmontés d'un nœud. La partie centrale est ouverte, à six colonnes tournées et cannelées, sculptées (dans un esprit corinthien) en partie haute, supportant ensemble une corniche à lambrequin. 1969.33.1.1.2 : un automate en bois peint représentant une femme est installé au centre. Derrière elle se trouvent les tuyaux d'orgue en bois et cuivre, maintenus par des tiges de bois recouvertes de feutre pour les parties en cuivre, au milieu des tuyaux, un triangle dont la tige est actionnée par un petit soufflet en cuir blanc. 1969.33.1.12 : sur la partie gauche de l’orgue est installée une statue en bois peint (71 cm de haut) représentant une danseuse acrobate. À ses côtés se trouvent une cymbale en métal et une grosse caisse avec un battant recouvert de coton, actionné par un soufflet en cuir blanc, situé à l'arrière. 1969.33.1.11 : sur la partie droite de l’orgue est installée une statue en bois peint (70 cm de haut) représentant une danseuse acrobate. À ses côtés se trouve une caisse claire avec deux battants en bois à l'arrière actionnés par deux soufflets en cuir blanc. La caisse claire est placée sur un socle décoré par une lyre de couleur dorée. Derrière les danseuses et tambours sont posés des miroirs rectangulaires en verre gravé d'une petite frise végétale. Un miroir de petites dimensions, taillé en forme de feuille, est placé au-dessus de ces miroirs. 1969.33.1.7.1-8 ; 1969.33.1.8.1-5 ; 1969.33.1.9.1-5 : la corniche est surmontée d'une balustrade ajourée portant quinze douilles d'ampoules électriques multicolores. Au dos et sur les côtés, des panneaux de bois cachent en partie les mécanismes. Au centre du dos, une structure en bois et toile de coton rouge, protège l’ensemble. La structure arrière, qui s’ouvre en se soulevant au milieu, est fermée par deux serrures. À l'intérieur de l’orgue, se trouve de nombreux tuyaux en caoutchouc, des boîtes à touches et deux fils électriques dont l’un est relié au moteur (situé à l'arrière, dans la partie gauche), cependant que l’autre se termine par une prise mâle permettant de raccorder l’ensemble au secteur. À côté du moteur se trouve une roue en bois. 1969.33.1.13 : le moteur est dans une structure en métal. Sur la face arrière de l’orgue, un boîtier en plastique blanc porte le bouton (rouge) d’arrêt d’urgence. 1969.33.1.15.1-5 : Les cartons qui l’accompagnent permettent de jouer plusieurs airs, dont « Frou-Frou Valse » (1969.33.1.15.1), « À Saint-Germain-des-Prés » (1969.33.1.15.2), « Marche de Paris » (1969.33.1.15.3), « L’Amour de Paris » (1969.33.1.15.4), et « Le Gamin de Paris » (1969.33.1.15.5).

Achat: Raymond Ombre