Livre - Dialogues

944 GAU

Description

Livre

Plon

Gaulle Anthonioz Geneviève de 1920 - 2002

Tillion Germaine 1907 - 2008

Anthonioz Isabelle 1950 - ...

Kebadian Jacques 1940 - ...

Postel-Vinay Anise 1922 - 2020

Presentation materielle : 1 vol. (180 p.-[8]p. de pl.

Dimensions : 21 cm

"Ma mère, Geneviève de Gaulle, faisait partie du "convoi des 27 000" avec la mère de Germaine Tillion ; elles devinrent amies pendant le transport vers le camp de Ravensbrück en février 1944. Elles y retrouvèrent Germaine, internée depuis plusieurs mois. Les deux jeunes femmes survécurent, Madame Tillion fut gazée. Geneviève et Germaine ne se quittèrent plus, devenues plus que des amies, plus que des soeurs. Depuis l'enfance, nous avons été témoins, mes frères et moi, de leurs longs échanges complices dans le travail inlassable de la conscience et de la mémoire, pour garder ce qui est vrai et juste, dans l'engagement commun du combat contre l'inacceptable." À l'occasion de l'entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz, sa mère, et de Germaine Tillion, Isabelle Anthonioz-Gaggini nous livre des échanges inédits de ces deux femmes d'exception, résistantes, déportées, qui toute leur vie luttèrent pour le devoir de mémoire. Des dialogues où les rires côtoient les silences douloureux, où les récits, précis, détaillés, terribles, ouvrent une vision lucide, mais aussi fraternelle de l'humanité. Isabelle Anthonioz-Gaggini, fille de Geneviève de Gaulle Antbonioz, a réalisé, avec Jacques Kebadian, cinéaste, le documentaire Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle."

Préface, p. 7 Avant-propos, p.13 Une société, une nation où l'on trouve des Geneviève et des Germaine ne peut pas mourir !", p.21 "Je n'imaginais pas une seconde qu'on pouvait accepter une capitulation devant Hitler",, p.25 "Lorsque des hommes de science discutent entre eux à propos d'un événement, il s'agit forcément d'un événement qu'ils ont reconstruit dans l'irréel de l'imagination. Mais cet événement lui-même a existé. Dans son infinie richesse de vie, dans son incommensurable crudité d'existence", p.53 "Mais nous aussi, nous les fêtions nos anniversaires au camp, comme nous le pouvions...", p.65 "Tu te rappelles à Fresnes, c'était le bon temps ! Il y avait quand même des êtres humains...", p.69 "Dans les camps, à nos terribles dépens, nous avons pris des leçons d'humanité... Mais c'était cher payé...", p.79 "N'oublions pas que ce sont nos camarades tchèques qui nous ont sauvées... parce que nous étions françaises", p.91 "Une sélection pour prendre celles qui n'étaient pas laides et qui n'étaient pas à moitié crevées...", p.109 "Des journalistes nous disaient : "Qu'est-ce que vous avez éprouvé au moment de la Libération..." ?", p.117 Annexes, p.127

Notes bibliogr. en bas de page. Bibliogr. Chronol. p. [167]-176