Livre - Essai sur les fêtes religieuses et les traditions qui s'y rattachent

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Description

Livre

E. Thorin

Cortet Eugène 1841 - 1892

Presentation materielle : 283 p.

Dimensions : 18 cm

AVANT-PROPOS, p. 1 LE JOUR DE L’AN Ce qu’est le jour de l’an selon un poète. – Les gens qui s’intéressent au jour de l’an. – Souhaitez, souhaitez... – Le commencement de l’année sous les rois de la première, de la seconde et de la troisième race. – Nous ne partageons pas l’opinion générale. – Charles IX fixe le commencement de l’année au Ier janvier. – Réforme grégorienne. – Les calendes des Romains. – Les étrennes à, la fête du solstice d’hiver et aux calendes. – Les étrennes chez les Gaulois. – En France, au XVe-siècle. – Sous Charles VII. – L’usage en dévient général. – En Normandie. – Les hoguignettes. – Dans les Vosges. – En Angleterre, à travers plusieurs siècles. – Aux- Etats-Unis. – Dans les Pays-Bas. – En Écosse et dans le nord de l’Angleterre. – Les fêtes du retour de l’année en Chine. – Le nouvel an chez les Juifs. – Chez les Persans, p. 9 L’ÉPIPHANIE Le jour des Rois. – Origine et but de l’Épiphanie. – Julien l’Apostat fait son adoration dans l’église des chrétiens, à Vienne, le jour de l’Épiphanie. – C’était le jour où l’on ‘annonçait la Pâque. – Les fêtes de l’Épiphanie et de Noël sont confondues ensemble. – L’Église d’Alexandrie les sépare. – Les divers noms de l’Épiphanie. – Sa popularité dans les Pays-Bas. – Les rois de la fève. – Description de Pasquier. – Dans le Berry. – À Saint-Quiriace de Provins. – L’usage du gâteau des rois remonte à une haute antiquité. – Fête des Rois à Provins. – Sézanne. – En Artois. – En Normandie. – À Épinal. – À Pertuis. – La Fessa de los Reyes à Madrid. – Louis XIII faisait roi un enfant le jour de l’Épiphanie. – La fête des Rois à la cour de Louis XIV. – Le gâteau tiré par Louis XV et l’annonce prophétique qu’il vit dans la fève. – Superstitions des provinces. – Poésie à Églé. – Opinion de Pasquier sur la fête des Rois. – Quelques auteurs croient que cette coutume vient de l’Église de Besançon. – Les magistrats d’Athènes créés au sort de la fève. – Symbole de la fève. – Bergier ne partage pas l’opinion de Pasquier. – La fête des Fous. – À Viviers. – La fête de l’Âne. – À Autun. – À Sens. – À Beauvais. – À Salins. – Le concile de Tolède supprime cette fête. – Au quinzième siècle les Tournaisiens élisent encore un évêque des fous. – La fête des Innocents, p. 29 LE CARNAVAL Synonyme et étymologie du mot Carnaval. – Le Carnaval est d’institution religieuse. – Le Cherub des Égyptiens. – Les Dionysiaques et les Bacchanales des Grecs et des Romains. – Les Saturnales. – Les Lupercales. – Les Florales. – Le masque et les mascarades à leur origine. – Entrée d’Isabeau de Bavière dans Paris. – Suites funestes d’une fête travestie sous Charles VI. – Mascarades de Henri III et celles des grands seigneurs. – Le masque sous Louis XIII. – Suppression de la compagnie de la Mère folle de Dijon. – Les mascarades sous la Régence et celles de la Révolution. – Le Carnaval moderne. – Il se trouve partout. – La promenade du bœuf gras ô, Paris. – Le bœuf vidé. – Le bœuf-gras en 1739. – Suppression de cette fête en 1790. – Origine à laquelle elle parait remonter. – La danse des olivettes en Provence. – Le Carnaval à Athènes. – Chez les Slaves. – Enterrement de Bacchus. – Coutume des escholiers de Grenoble. – Les escholiers ne sont plus, p. 59 LE CARÊME Après le Carnaval, la pénitence. – Origine du Carême. – Les quatre Carêmes des Grecs – Les capitulaires de Charlemagne punissaient de mort ceux qui enfreignaient la loi du maigre et du jeûne. – Le Carême en Pologne. – Charles V introduit cette peine en France ainsi que celle des calomniateurs. – Les malades étaient soumis comme tout le monde aux rigueurs du Carême. – Donation de harengs frais au treizième siècle à l’Hôtel-Dieu. – Henri II autorise la viande de boucherie aux malades en temps de Carême. – Le lait et le beurre étaient également défendus. – Charles Y obtient du pape Grégoire XI l’autorisation d’en user. – Cette permission est accordée au diocèse de Paris à certaines conditions. – Les habitants d’Amiens ne veulent pas se conformer aux règles du Carême. – On défend de nouveau, au seizième siècle, l’usage de la viande pendant le Carême. – L’Hôtel-Dieu a seul le privilège de vendre de la viande. – Un bouclier puni pour avoir contrevenu â cette défense. – Un autre délit raconté par Brantôme. – Condamnation pour un fait semblable à Saint-Claude. – Sevandoni est plus avisé. – Surveillance de la police au dix-huitième siècle. – Moyen ingénieux pour éviter ses visites. – Menaces du comte de Sommery. – Descente de police chez la marquise de Beauffremont. – Octroi des permissions pour l’usage du gras. – La Révolution amène la liberté de conscience. – Amusements du pape le premier dimanche de Carême. – Le Behourd. Son origine. – La fête des Rois de l’Épinette, à Lille. – Le tournoi des aveugles à Paris. – Le duc de Bourgogne change le jour de célébration du Behourd. – Le Behourd en Artois. – Les Brandons. – En Sologne. – Dans la Bresse. – Dans les Vosges. – En Angleterre. – Les mascarades de Cuzco (Pérou) à l’occasion du Carême. – Inscription usitée pendant le Carême dans la Haute-Vienne. – Exécution du Carême en Espagne, p. 89 LA MI-CARÊME Contrastes. – Seconde période du Carnaval. – La Mi-Carême est le jour des étrennes des porteurs d’eau. –. C’est aussi le jour de liesse et de parade de la corporation des blanchisseuses. – Offrande à la reine des blanchisseuses. – Promenade. – La Mi-Carême à Anvers. – À Munich. – Symbole de la Mi-Carême, p. 109 LE DIMANCHE DES RAMEAUX Les différents noms du dimanche des Rameaux. – Les églises en ce jour de fête. – Impressions. – Le rôle des branches de buis dans les campagnes, dans le Midi et en Espagne. – En Bretagne, le laurier remplace le buis. – En Provence, c’est l’olivier, le myrte et le laurier. – Italie, c’est le palmier. – Les sources de la bénédiction des Palmes. – En Orient. – En Occident. – Dans le Nord. – La procession faite à Jérusalem pour représenter la marche du Christ. – La bénédiction des rameaux autrefois. – À Paris. – Les œufs de Pâques. – Procession des œufs. – Les quêtes d’œufs en Artois et leur origine. – Les œufs de Pâques à la cour. – Jeu des enfants dans les campagnes. – Le luxe a posé son cachet sur les œufs de Pâques dans les villes. – Les cadeaux d’œufs en Russie. – On en distribue dans les églises. – Ce que dit l’Encyclopédie de cet usage. – M. Désiré Monnier n’est pas d’accord avec elle. – D’où vient l’usage, selon ce dernier. – Symbole de l’œuf, p. 115 LA SEMAINE SAINTE La Grande Semaine. – Air de désolation quo prend l’Église pour célébrer le drame religieux de cette semaine. – Jeûne des chrétiens dans l’Église primitive – La Semaine Sente au troisième siècle. – La Semaine peineuse et la Semaine d’indulgence. – Les lois civile et religieuse s’unissent durant cette semaine. – Charles VII accorde la grâce de quelques sujets révoltés. – Louis IX refuse de faire grâce à un condamné. – Vacations du Parlement de Paris, et délivrance de criminels à cause de la Semaine Sainte. – Cérémonies de le Semaine Sainte à Rome. – Les Champs-Golots à Épinal. – Les lettres de rémission étaient scellées le vendredi saint. – Coutume pratiquée par le roi et la reine en Angleterre le jeudi saint. – Rançon des chevaliers qui traversaient Durham. – Les gâteaux de la Croix à Londres. – Origine de cet usage. – Cérémonie du feu sacré à Jérusalem, p. 127 PÂQUES Etymologie de Pâques. – La Pâque des Égyptiens el la Pâque des Juifs. – lit seconde Pâque. – Pourquoi l’Église À emprunté pour la résurrection du Christ le nom de la fête des Juifs? – Notre’ opinion. – Indécision sur le jour de la célébration de Pâques. – Le concile de Nicée tranche la question. – Pâques désignait le commencement de l’année. – Coutumes bizarres le jour de Pâques. – Introduction des danses dans celte fête. – Usage remarqué à Laubépin (Jura). – Réjouissances dans le Jura. – Le Easler Sunday des Anglais. – Le rôle des souliers dans cette fête. – Le jour de Pâques chez les Grecs. – La fête du Señor de los tremblores de Cuzco (Pérou). – La foire au pain d’épice, p. 141 LE MOIS DE MAI Le mois de mai est la fête de tout le monde. – Les poètes s’en sont emparés. – Une poésie sur ce mois. – Le mois de Marie. – Comment les anciens représentaient ce mois. – Le mois de mai dans le calendrier des Latins. – Les maïores. – Défense était de se marier pendant sa durée. – La superstition existe encore. – Une autre étymologie du nom de ce mois. – Ancienneté de l’arbre de mai selon un auteur. – La plantation de l’arbre de mai était une obligation féodale à Châteauneuf. – Cette coutume en 1414. – Les mais des clercs de la bazoche. – De la corporation des orfèvres de Paris. – L’usage en est venu jusqu’à nous. – À Montélimar. – À Domblans. – La reine Maïa à Nîmes. – À Avignon. – À l’Abbaye de Saint-Claude. – Au prieuré de Saint-Vivent-en Amour. – Dans les environs de Grenoble. – À Valence. – Dans le Jura. – À Château-Châlon. – Dans la Bresse. – Cet usage disparait chaque jour. – C’est une occasion de vengeance pour les prétendus éconduits. – Privilège des femmes mariées pendant en mois dans le comté de Bourgogne. – Requête des dames à Jean de la Palud. – Décision de ce seigneur. – Peine encourue par le mari qui était accusé d’avoir battu sa famine. – Cette prérogative du beau sexe remarquée à Devecey et à Salins. – Usage observé à Bouzemont le premier mai. – Délivrance d’un prisonnier pendant le mois de mai, à Rouen. – Le premier mai en Angleterre. – Les Anglais avaient leurs reines de mai. – La fête des ramoneurs à Londres et son origine, p. 153 LES ROGATIONS Origine des Rogations. – Le but dans lequel elles sont instituées. – Au sixième siècle, le concile d’Orléans ordonne quelles soient observées en France. – Les jours où elles ont lieu en Espagne vers la même époque. – Deux opinions divergentes sur l’époque de leur introduction â Rome. – Défenses sous Charlemagne et Charles le Chauve. – Les processions des Rogations à Paris. – Les Grecs et les Orientaux n’ont pas de Rogations. – L’Angleterre pratiquait des Rogations avant le schisme. – Similitude des Rogations et des Ambarvales romaines. – Description de ces dernières. – Un proverbe agricole, p. 175 LA PENTECÔTE Etymologie et but dans lequel la Pentecôte a été instituée. – C’était en ce jour que l’on baptisait les néophytes. – Le jeune de la, veille de la Pentecôte. – Cérémonies particulières qui marquaient autrefois la célébration de cette fête. – Création de l’ordre du Saint-Esprit. – Les Kyriolés de l’abbaye de Remiremont. – Le sermon des fleurs à Londres. – La Pentecôte est le jour où Nanterre couronne ses Rosières, p. 183 LA SAINT-MÉDARD Notre opinion à l’égard des quarante jours de pluie de la Saint-Médard. – Exemple à, l’appui. – Les Rosières instituées par le saint. – Conditions pour être Rosière. – Droit du seigneur de Salency relativement au choix de la Rosière. – Couronnement d’une Rosière. – Louis X111 assiste à un couronnement. – L’institution des Rosières se propage. – La Révolution l’interrompt. – Elle est rétablie en 1812. – Origine de la fondation de Suresnes. – Utilité de propager l’usage des Rosières, p. 189 LA FÉTE-DIEU Les processions de la Fête-Dieu. – Origine de cette fête et ce qu’en disent les historiens. – La procession du roi René, à Aix en Provence. – Procession faite par François Ier en expiation de l’offense commise contre le Saint-Sacrement. – La Fête-Dieu à Munich. – Époques de la création des autres processions, p. 201 LA SAINT-JEAN Les feux de la Saint-Jean. – Deux opinions qui diffèrent. – Pas de mythologie. – Les feux de Paris autrefois. – Cruauté des Parisiens. – Ce que contaient les chats en 1513. – Les rois mettaient le feu au bûcher de la Saint-Jean. – En Bretagne. – À Saint-Jean-du-Doigt. – À Brest. – Dans le Jura. – À Aix en Provence. –. Dans la Vienne. – Dans le Var. – Dans l’Angoumois. – Dans le Périgord. – En Provence. – À Marseille. – Dans la Charente-Inférieure. – En Normandie : le loup vert. – La Saint-Jean est une fête de préservation. – Les feux de la Bavière. – Les couronnes de roses des jeunes filles de Varsovie. – Le plateau en bois de la ville lancé dans la Vistule. – En Espagne. – Les feux de la Saint-Martin en Belgique. – La fêle du soleil des Natchez. – Quelques proverbes pour finir, p. 211 LA TOUSSAINT ET LE JOUR DES MORTS Impressions du jour de la Toussaint. – Une poésie dé M. Lemière. – Le Longchamps du Père-Lachaise. – Le repas des fantômes en Bretagne. – Le premier sujet de représentation au théâtre. – La danse macabre. – L’œuvre du Renveillez à Ville-sur-Illon (Vosges). – Origine de la fête des Trépassés et de la Toussaint, p. 233 NOËL Le cri de Noël était poussé à toutes les occasions. – Étymologie de ce mot. – Origine de cette fête. – Sa vénération au Moyen Âge. – Les noëls lorrains, bourguignons et méconnais. – Noël donne lieu à des réjouissances et à des cadeaux. – Ce peton donnait au treizième siècle. – Les cougniolles de la Flandre française. – Les cuignets des Picards. – En Artois. – À Menthe (Doubs). – Largesses du bon Noël aux enfants sages. – Il faut laisser subsister cette tradition. – Le luxe des villes corrompt tout. – La bûche de Noël dans la Frise orientale. – Le tréfoir en Provence. – La hoche en Lorraine. – Le pain de Calendre. – Les bœufs causent dans l’étable pendant la nuit de Noël. – Ce qu’il en résulterait si l’on voulait s’en assurer. – Les bergers vont à l’offrande avec leurs chiens. – Autres usages. – En Flandre. – À Rome. – La Befana. – La tante Arie des allemands. – En Angleterre. – En Russie. – Dans la Scandinavie, p. 241

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