Livre - Istanbul

890 TUR PAM

Description

Livre

Gallimard

Pamuk Orhan 1952 - ...

Demirel Savas

Gay-Aksoy Valérie

Pérouse Jean-François 1964 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (445 p.)

Dimensions : 22 cm

Évocation d’une ville, roman de formation et réflexion sur la mélancolie, Istanbul est tout cela à la fois. Au gré des pages, Orhan Pamuk se remémore ses promenades d’enfant, à pied, en voiture ou en bateau, et nous entraîne à travers ruelles en pente et jardins, sur les rives du Bosphore, devant des villas décrépites, dessinant ainsi le portrait fascinant d’une métropole en déclin. Ancienne capitale d’un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n’échappent pas au regard de l’écrivain, fin connaisseur de son histoire, d’autant que ces transformations accompagnent une autre déchirure, bien plus intime et douloureuse, celle provoquée par la lente désagrégation de la famille Pamuk – une famille dont les membres, grands-parents, oncles et tantes, ont tous vécus dans le même immeuble – et par la dérive à la fois financière et affective de ses parents. Dans cette œuvre foisonnante, magistralement composée et richement illustrée, Orhan Pamuk nous propose de remonter avec lui le temps de son éducation sentimentale et, in fine, de lire le roman de la naissance d’un écrivain. Orhan Pamuk est né en 1952 à Istanbul, est l’auteur notamment de Mon nom est Rouge (2001, Prix du meilleur livre étranger) et de Neige (2005, prix Médicis étranger et prix Méditerranée). Son œuvre est traduite dans plus de quarante langues. Il a reçu le prix Nobel de la littérature en 2006.

1. Un autre Orhan, p. 11 2. Les photographies de la sombre maison-musée, p. 19 3. « Moi », p. 30 4. La tristesse des kanak de pachas qu’on détruit : la découverte des rues, p. 41 5. Noir et blanc, p. 50 6. La découverte du Bosphore, p. 66 7, Les paysages du Bosphore de Melling, p. 82 8. Mon père, ma mère et leurs absences, p. 99 9. Une autre maison: Cihangir, p. 107 10. Hüzün – Mélancolie Tristesse*, p. 115 11. Quatre écrivains solitaires du hüzün, p. 135 12. Ma grand-mère paternelle, p. 144 13. Désagréments et plaisirs de l’école, p. 150 14. ERRET RAP REHCARC ED TIDRETNI, p. 160 15. Ahmet Rasim et autres épistoliers urbains, p. 164 16. On ne marche pas la bouche ouverte dans la rue, p. 171 17. Le plaisir de dessiner, p. 178 18. La collection de savoirs et de curiosités de Reet Ekrem Koçu : l’Encyclopédie d’Istanbul, p. 184 19. Conquête ou Chute ? Constantinople devient turc, p. 209 20. La religion, p. 216 21. Les riches, p. 230 22. Les bateaux qui passent sur le Bosphore, les incendies, la pauvreté, les changements de maison et autres catastrophes, p. 244 23. Nerval à Istanbul: les promenades dans Beyoğlu, p. 266 26. La mélancolie des ruines : Tanpinar et Yahya Kemal dans les faubourgs, p. 297 27. Le pittoresque des faubourgs, p. 306 28. Comment je représentais Istanbul, p. 318 29. Peinture et bonheur familial, p. 327 30. Les fumées des bateaux à vapeur sur le Bosphore, p. 333 31. Flaubert à Istanbul : l’Orient, l’Occident et la syphilis, p. 342 32. Grand frère — petit frère: querelles et bagarres, p. 350 33. Étranger dans une école étrangère, p. 359 34. Être triste, c’est se détester et détester la ville, p. 377 35. Premier amour, p. 387 36. Les vapur de la Corne d’Or, p. 407 37. Une discussion avec ma mère: patience, circonspection, art, p. 423 À propos des photographies, p. 439 Notes, p. 442

Trad. de : "Istanbul hatiralar ve ş̧ehir".