presse à fourrage

2014.5.1.1-5

Description

France

Rhône-Alpes

Rhône

Lyon

1877-1897

Entreprise Plissonnier 1901 - ...

Bois

Fer

Fonte

Hauteur : 2.15 m

Largeur : 1.9 m

Largeur : 1.33 m

Profondeur : 0.95 m

Diametre : 50 cm

Poids : 400 kg

Dans cette machine de Waite Burnell connue en France vers 1877, la pression s'effectue de bas en haut. Au début de l'opération, les côtés latéraux sont fermés et maintenus par des crochets, le piston est descendu au fond du coffre et le couvercle supérieur est ouvert; une fois la charge faite et tassée, on fixe la traverse t du couvercle à l'aide d'étriers latéraux, et on fait remonter le piston en agissant sur le mécanisme. Pour effectuer le liage, on ouvre les deux portes, montées à charnières horizontales, comme l'indique la figure 97. Le mécanisme, dont le principe est donné par la figure 98, comprend un levier L qui entraîne, par un cliquet i, la roue à rochets a [En pratique, il y a deux roues à rochets a parallèles entre lesquelles se trouve la noix B] solidaire de la noix B sur laquelle passe la chaîne calibrée C ; cette chaîne, fixée par un crochet f au coffre A, passe sur la poulie mobile D solidaire du piston inférieur P, sur la noix B qu'elle embrasse d'une demi-circonférence, et est tendue par un poids n ou par le poids même de la chaîne. L'axe B du treuil est placé à 1m,60 environ au-dessus du sol, ce qui facilite le travail des ouvriers au levier L. En m est le cliquet de retenue de la roue a, que l'homme au levier peut manœuvrer au moyen d'une corde lors du desserrage. La section du coffre A est de lm,28 X 0m,63. » Les résultats des expériences visaient à étudier la pression exercée sur la paille, les poids au mètre cube de foin (variant de 88 à 110 kg avec 102 kg pour la presse Plissionnier). Le liage s’effectue dans un second temps. Le poids du mètre cube de foin tassé est de 71 kg au maximum pour la presse Plissonnier. Du point de vue du rendement, on pouvait travailler 88 kg de foin en 5 minutes à deux personnes. Le travail s’organisait en trois étapes : « 1ère période : un ouvrier charge le foin dans le coffre où l’autre l’arrange et le foule. 2e période : les deux hommes agissent sur le mécanisme de serrage. 3e période : les deux hommes procèdent au liage, sortent la balle de la presse et remettent la machine en état. » En 1897, l’amortissement de la machine se faisait sur 10 ans et la dépense liée à la compression des fourrage était identique au coût du bottelage. Les avantages de la compression des fourrages sont : - conservation : la facilitation de la conservation des fourrages et évitement des incendies - emmagasinage : la limitation de construction de bâtiment de stockage. - manipulation aisée des foins dans l’exploitation. - limitation éventuelle du coût de transport des foins. La presse est composée d'une caisse (.1), d'un essieu (.2), de deux roues métalliques (.3 et 4) et d'une barre de bois (.5).

don: Angèle Bastide