Leïla Slimani

Leïla Slimani

Les beaux jours de Leïla Slimani

Oh les beaux jours ! 2024

Rencontres-débats/Conférences

Grand entretien avec Leïla Slimani et ses invités animé par Olivia Gesbert.
Lectures par Anna Mouglalis.

Née en 1981 à Rabat, au Maroc, Leïla Slimani est écrivaine, essayiste, connue pour ses engagements en faveur des droits des femmes et de la liberté d’expression. Issue d’une famille francophone, son père était un haut fonctionnaire marocain, tandis que sa mère a été la première femme médecin à intégrer une spécialité médicale au Maroc. L’écrivaine fait ses études supérieures en France, classes préparatoires littéraires au lycée Fénelon, puis Institut d’études politiques de Paris. Elle s’essaie au métier de comédienne au Cours Florent, puis devient journaliste à Jeune Afrique de 2008 à 2012, avant de se tourner vers l’écriture.

Dans ses romans, mais aussi dans ses essais et ses articles, Leïla Slimani n’hésite pas à aborder des sujets polémiques (féminisme, sexualité des femmes, colonialisme), tout en revendiquant sa double nationalité marocaine et française, « une vraie double appartenance ». Elle s’exprime régulièrement sur des sujets brûlants de société, tels que la pénalisation de l’homosexualité au Maroc ou le mouvement #MeToo.

C’est avec son deuxième roman, Chanson douce (2016), que l’écrivaine acquiert une ­renommée internationale. Ce livre, qui explore les tensions entre une nounou et une famille bourgeoise, remporte le prix Goncourt et est adapté au cinéma.
En 2020, elle a publié La guerre, la guerre, la guerre, premier volet d’une trilogie intitulée Le Pays des autres. Elle a également publié un très beau récit personnel dans la collection « Ma nuit au musée » (Stock), Le Parfum des fleurs la nuit.

Au cours de ce rendez-vous, elle s’entretiendra avec la comédienne Anna Mouglalis, qui partage ses engagements féministes, et avec son éditeur chez Gallimard, Jean-Marie Laclavetine.

 


À lire
Le parfum des fleurs la nuit, Stock, 2021.
Le pays des autres, Gallimard, 2020.
Chanson douce, Gallimard, 2016 (Prix Goncourt 2016).
Dans le jardin de l’ogre, Gallimard, 2014.

 

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Paolo Giordano et Mathieu Simonet

Paolo Giordano et Mathieu Simonet

Le cœur dans les nuages

Oh les beaux jours ! 2024

Rencontres-débats/Conférences

Rencontre avec Paolo Giordano et Mathieu Simonet.

Paolo Giordano, plus jeune récipiendaire du prestigieux prix Strega pour La Solitude des nombres premiers (succès international traduit dans plus de 20 langues), livre avec Tasmania une auto-fiction climatologique. Le narrateur, écrivain et journaliste désabusé, fuit sa crise conjugale pour se réfugier dans la crise climatique en obtenant de son journal d’être envoyé à Paris pour couvrir la conférence sur le climat. Alors que le ciel s’assombrit au-dessus de son couple, il apprend que le réchauffement climatique pourrait provoquer la disparition des nuages et que la Tasmanie en serait le meilleur refuge. Dans un monde en crise, Paolo Giordano livre une réflexion mélancolique sur l’existence et sur la nécessité pour chacun de trouver sa Tasmanie, là où le futur est possible.

Avec La Fin des nuages, Mathieu Simonet signe à la fois la chronique d’un amour endeuillé et un manifeste poético-juridique en faveur de la protection des nuages. Il rend hommage à Benoît, son époux décédé, et se demande si son dernier souffle, par un effet papillon, a pu déclencher l’orage. Il questionne l’ensemencement des nuages qui permet aux États de les manipuler chimiquement afin de provoquer la pluie ou de déstabiliser un pays ennemi en causant sécheresses et inondations. Mathieu Simonet sonne l’alerte sur les risques écologiques et géopolitiques de cette pratique autant que sur la haute valeur poétique des nuages.

Saisis par des bouleversements à la fois intimes et collectifs, Paolo Giordano et Mathieu Simonet nous embarquent tous deux dans des récits qui manient effroi et émerveillement.

En coréalisation avec le Mucem.

 


À lire
Paolo Giordano,Tasmania, Prix André Malraux 2023, Le Bruit du monde, 2023.
Mathieu Simonet, La Fin des nuages, Julliard, 2024.

 

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Mathieu Belezi et Kamel Khélif

Mathieu Belezi et Kamel Khélif

Le temps des crocodiles

Oh les beaux jours ! 2024

Rencontres-débats/Conférences

Rencontre avec Mathieu Belezi et Kamel Khélif animée par Sonia Déchamps.
 

Mathieu Belezi continue de s’intéresser à l’histoire de l’Algérie, avec un nouvel épisode des débuts de la colonisation française, période peu traitée qu’il avait déjà sondée en 2022 dans son très beau Attaquer la terre et le soleil (Prix littéraire Le Monde 2022 et Prix du Livre Inter 2023).
En ce milieu du XIXe siècle, alors que la conquête de l’Algérie par la France est sur sa lancée, le tout-puissant capitaine Vandel mène sans états d’âme un détachement de soldats français à la conquête du désert, fort de son bon droit de « race supérieure ». Enragé, le bataillon d’une centaine de zéphyrs pille, viole, torture, égorge avec une barbarie qui semble sans limites. L’écriture de Mathieu Belezi n’épargne aucun détail sanguinaire dans une langue aussi crue que poétique, admirablement ciselée et itérative, que les dessins du grand Kamel Khélif viennent sublimer.
Dans une palette de bruns et de gris, avec une technique de peinture dont il est l’inventeur, l’artiste fait surgir les paysages à la fois obscurs et grandioses qui survivent au saccage, entre peintures à la Goya et images de western.

Les deux auteurs poursuivront sur scène ce dialogue artistique fécond, alors que seront projetés quelques dessins de Kamel Khélif.

En coréalisation avec le Mucem.

 


À lire
Le Temps des crocodiles, Mathieu Belezi et Kamel Khélif, Le Tripode (2024).

 

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Jón Kalman Stefánsson

Jón Kalman Stefánsson

Mon sous-marin jaune

Oh les beaux jours ! 2024

Rencontres-débats/Conférences

Entretien avec Jòn Kalman Stefánsson.

Un écrivain, double littéraire de Jón Kalman Stefánsson, aperçoit dans un parc londonien le héros de son enfance, Paul McCartney. Bien décidé à l’aborder, il cherche ses mots, met de l’ordre dans ses idées et remonte le fil de ses souvenirs marqués par le répertoire des Beatles. Il se souvient de la mort de sa mère, fan du groupe anglais, et du réconfort qu’il éprouvait en écoutant en boucle Yellow Submarine. Il se souvient de la Trabant que conduisait son père, maçon taiseux et maltraitant, de la beauté sauvage des fjords de l’Ouest, de son éducation biblique décevante et de la découverte de sa vocation d’écrivain dans son «sous-marin jaune», une pièce en sous-sol de la bibliothèque municipale de Keflavík, où il se réfugiait. Dans la mémoire fantasque de l’écrivain, se bousculent Rod Stewart, un Ringo Starr devenu évêque, un moniteur d’auto-école indifférent à l’assassinat de John Lennon, des poèmes de Gilgamesh et des passages de la Bible.

Avec Mon sous-marin jaune, le grand auteur islandais Jón Kalman Stefánsson s’éloigne de la veine romanesque qui a fait son succès pour livrer un récit plus personnel sur la mémoire et l’oubli.


Célébré dans le monde entier pour sa trilogie Entre ciel et terre, La Tristesse des anges et Le Cœur de l’homme, une odyssée dans l’Islande sauvage et hostile de la fin du XIXe siècle, Jón Kalman Stefánsson s’est particulièrement distingué en France avec son précédent livre Ton absence n’est que ténèbres, qui a touché plus de 100 000 lecteurs.

 


À lire
Jón Kalman Stefánsson, Mon sous-marin jaune, traduit de l’islandais par Éric Boury, Christian Bourgois, 2024.

 

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Maylis de Kerangal et Clara Arnaud

Maylis de Kerangal et Clara Arnaud

Réparer le vivant

Oh les beaux jours ! 2024

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Rencontre avec Clara Arnaud et Maylis de Kerangal.

Clara Arnaud et Maylis de Kerangal ont en commun une écriture incandescente et le goût des mots justes qui enflamment les histoires. Toutes deux accordent aussi de l’importance aux lieux et à la manière dont ils constituent la matière même de la fiction. « Sans lieu, il n’y a pas d’écriture de roman ; sans paysage, pas de roman. Et j’espère que le roman deviendra un paysage », explique Maylis de Kerangal.

Dans le dernier roman de Clara Arnaud, c’est le décor de la montagne ariégeoise qui concentre ces enjeux narratifs. Au cours d’une saison d’estive, les attaques répétées d’une très grande ourse contre les troupeaux ravivent les tensions. C’est là qu’Alma, une jeune éthologue, et Gaspard, un berger, vivent parmi les bêtes. Dans cette vallée des Pyrénées, l’homme et l’animal sont intimement liés depuis des siècles, comme le rappelle l’histoire d’un jeune montreur d’ours parti faire fortune à New York un siècle plus tôt, dont la fin tragique fait écho au présent. Se réclamant d’un récit de nature et ouvrant les possibles d’un wilderness à la française, Clara Arnaud explore les contradictions de notre rapport au vivant.

Cette capacité à transcender le réel pour en faire un ample récit est au cœur du projet littéraire de Maylis de Kerangal. De la naissance d’un pont pour dire la mondialisation à la transplantation d’un organe pour questionner le don et la transmission, l’autrice de Réparer les vivants et d’Un monde à portée de main n’aime rien tant que « déplier des situations qui organisent le monde contemporain ».

Fictionner le réel pour mieux le penser, combiner les espaces et les émotions, les deux autrices auront à cœur d’interroger les mécanismes qui mettent leur langue en mouvement et animent leur écriture.

En coréalisation avec le Mucem.

 


À lire
Clara Arnaud, Et vous passerez comme des vents fous, Actes Sud, 2024.
Maylis de Kerangal, Canoës, Verticales, 2022.

 

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Beata Umubyeyi Mairesse et Hélène Dumas

Beata Umubyeyi Mairesse et Hélène Dumas

Rwanda, l’image manquante

Oh les beaux jours ! 2024

Rencontres-débats/Conférences

Rencontre avec Hélène Dumas et Beata Umubyeyi Mairesse animée par Chloë Cambreling.

Alors que nous commémorons cette année les 30 années du génocide des Tutsis au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse livre un grand récit, Le Convoi, mêlant essai littéraire et écriture de soi.

Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide, Beata Umubyeyi Mairesse, alors âgée de 15 ans, est évacuée avec sa mère au Burundi dans un convoi humanitaire de l’ONG suisse Terre des hommes. Des proches lui disent alors l’avoir vue traversant la frontière dans un reportage de la BBC. En 2007, elle se lance à la recherche de ces images qui immortalisent le moment précis où elle est devenue une rescapée, une survivante, identité qui ne la quittera plus. Beata Umubyeyi Mairesse enquête sur les traces de l’adolescente qu’elle était, des humanitaires et des journalistes qui l’accompagnaient et sur les enfants qui ont traversé avec elle cette frontière du Burundi, confrontant la mémoire collective des rescapés à la couverture médiatique du génocide.

Beata Umubyeyi Mairesse a souhaité dialoguer avec l’universitaire Hélène Dumas,
spécialiste du génocide des Tutsis au Rwanda. En 2014, Hélène Dumas publie Le génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda, où elle reconstitue les mécanismes du génocide à l’échelle d’un village en soulignant la grande proximité des bourreaux et des victimes. En 2020, l’historienne présente des témoignages d’enfants rescapés du génocide dans Sans ciel ni terre. Paroles orphelines du génocide des Tutsi (1994-2006).

Une rencontre entre une écrivaine et une historienne, pour mieux comprendre l’Histoire et ce que peut la littérature.

En coréalisation avec le Mucem.

 
À lire

Beata Umubyeyi Mairesse, Le Convoi, Flammarion, 2024.
Hélène Dumas, Sans ciel, ni terre : paroles orphelines du génocide des Tutsi, La Découverte (2020).

 

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 © 19M

© 19M

Table ronde inaugurale — La Galerie du 19M Marseille

Rencontres-débats/Conférences

Pour le coup d’envoi de son ouverture au grand public, la Galerie du 19M Marseille vous invite à une table ronde inaugurale vendredi 3 mai à 11h au Mucem.

Animée par la journaliste Géraldine Sarratia, la table ronde débutera par un échange sur les valeurs partagées par le19M et le Mucem, entre revalorisation des savoir-faire, dialogue des disciplines et tropisme méditerranéen. 

Le comité éditorial racontera ensuite la programmation et les pratiques exposées, l’occasion d’évoquer ensemble les scènes artistiques et culturelles qui font Marseille, son pouvoir d’attraction, les lieux et les figures qui animent la vitalité de ses scènes créatives.

Le programme


Une table ronde modérée par Géraldine Sarratia, journaliste, réalisatrice et productrice de podcasts, avec la participation de :

— Pierre-Olivier Costa, président du Mucem

— Bruno Pavlovsky, président du 19M et de CHANEL SAS

— Olivier Amsellem, artiste et photographe, impliqué dans la vie locale, fondateur en 2014 de la boutique de créateurs émergents de mode Jogging. Il collabore avec le 19M depuis plusieurs années.

— Emmanuelle Luciani, historienne de l’art, commissaire, enseignante et artiste, créatrice en 2020 de la résidence d’artistes Pavillon Southway dans le sud de Marseille, non loin des calanques.

— Charlotte Pelouse et Karine Terlizzi, co-directrices du Couvent, un lieu culturel hybride du quartier la Belle de Mai à Marseille créé en 2017 par l’association Juxtapoz.

— Caroline Perdrix, co-fondatrice du collectif Itinérance Méditerranée, dont le19M est membre du comité de soutien depuis 2019, et qui a déjà contribué à une série de workshops pédagogiques en 2022 à la Galerie du 19M.

 

 

La Galerie du 19M Marseille

En écho au défilé de la collection Croisière 2024/25 de CHANEL, le 2 mai à Marseille, le19M installe au fort Saint-Jean du Mucem une galerie éphémère gratuite et ouverte à tous les publics : du 3 au 26 mai, la Galerie du 19M Marseille est un espace de dialogue et d’expression entre les Métiers d’art et les scènes créatives marseillaises. Élaborée par un comité éditorial composé de personnalités créatives marseillaises, la programmation est composée d’une exposition collective, d’ateliers participatifs et de tables rondes. Elle met à l’honneur des artistes, artisans, designers, associations et espaces de création originaires de Marseille ou de destinations clés dans l’histoire du 19M.

 

 

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Interdit aux chiens et aux Italiens

Interdit aux chiens et aux Italiens

Interdit aux chiens et aux Italiens

Ciné-Dimanche

Cinéma

Prix du jury et prix de la Fondation Gan au Festival d’Annecy, 2022 
Nommé pour le César du meilleur film d'animation, 2024


 

De Alain Ughetto (France, 2023, 1h 10min)
Avec Ariane Ascaride, Alain Ughetto

Alain Ughetto, cinéaste marseillais, reconstitue à l'aide de figurines le parcours de ses grands-parents, agriculteurs piémontais nés à la fin du XIXe siècle. Il se fait le témoin des grandes migrations qui sont au coeur du récit de nombreuses familles marseillaises. Une histoire universelle et intergénérationnelle à partager en famille.

La séance sera suivie d’un échange avec le réalisateur Alain Ughetto animé par Vincent Thabourey (programmateur)

 

Alain Ughetto (Réalisateur)

Alain Ughetto est réalisateur, scénariste et acteur. Il a hérité de son père et de son grand-père un goût prononcé pour le bricolage qu’il infuse dans son cinéma par l’animation, un vecteur pour explorer l’intime. En 1985, Alain Resnais lui remet le César du meilleur court-métrage d’animation pour La Boule. En 2013, il réalise son premier long métrage, Jasmine, où se joue son histoire d’amour dans le tumulte de Téhéran à la fin des années 70. Son deuxième long-métrage, Interdit aux chiens et aux Italiens, est récompensé en 2022 par le Prix du jury au Festival international du film d'animation d'Annecy.


Achetez vos billets   

Tarifs Tarif plein : 6€
Tarif réduit : 4€
Type de public Tout Public
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Visuel accroche Populaire ?

Visuel accroche Populaire ?

Nocturne « Populaire ? »

Mucem 10 ans

Portes ouvertes

Le mardi 12 décembre de 16h à 22h, venez découvrir gratuitement et en avant-première les trésors des collections du Mucem dans la nouvelle exposition « Populaire ? ». 

Sur place de quoi vous restaurer avec une petite restauration proposé par OYAT et un bar proposé par Streatborder. 

 

Tarifs
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Mix Mezzé © Mucem_Manuela Joguet

Mix Mezzé © Mucem_Manuela Joguet

Pour tous les goûts

Spectacles/événements

Qu’est-ce qu’un repas réussi ? C’est à partir de cette alléchante question que les dix groupes de participants* du projet Mix Mezzé ont imaginé et conçu une exposition itinérante.

Pour cela, ils se sont inspirés de l’exposition semi-permanente du Mucem « Le grand Mezzé », et ont mis en œuvre en partenariat avec l'association Le Tamis l’une des méthodes de travail favorites des chercheurs du musée : « l’enquête-collecte ».

Après avoir travaillé sur ce projet durant toute l’année scolaire, ils nous présentent aujourd’hui leur propre exposition à la manière d’un grand repas mêlant objets, récits, recettes, et toutes leurs trouvailles !

Baptisée « Pour tous les goûts », cette exposition est à découvrir du 4 au 28 avril 2023 au Centre social Saint Just, La Solitude impasse Signoret, 13013 Marseille de 9h à 12h et de 14h à 18h du lundi au vendredi.

 


* Mobilisés par les structures suivantes : Because U art (13001), CCO Centre social Bernard du Bois (13001), EPFF au Centre de loisirs La Busserade (13003), Centre social et culturel Mer et Colline (13008), Centre social de la Capelette (13010), Centre social d'Air Bel (13011), les Muses urbaines (13011), Centre social du Grand Canet (13014), Centre social Saint-Just La Solitude (13014), Centre social L’Olivier bleu (13015).
Dans le cadre de l'été culturel soutenu par le Ministère de la Culture.

Ete Culturel 2022


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