Livre - La forêt salvatrice

330 DEC

Description

Livre

Champ Vallon

Decocq Guillaume

Kalaora Bernard 1945 - ...

Vlassopoulos Chloé 1965 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (187 p.)

Dimensions : 22 cm

INTRODUCTION CHAPITRE I. NOUVELLES REPRÉSENTATIONS, NOUVEAUX REGARDS SUR LA FORÊT Les thèmes du discours : essai d’interprétation La forêt dans la nature La forêt et la société La lettre du discours La catastrophe La bienfaisance du reboisement CHAPITRE II. LES CONDITIONS D’ÉMERGENCE DU DISCOURS : 1815-1880 La toile de fond économique La révolution matérielle La révolution agricole L’espace une nouvelle catégorie L’organisation de l’espace La production de l’espace sous le Second Empire : l’État aménageur CHAPITRE III. LES CONDITIONS SOCIO-CULTURELLES DU DISCOURS La filiation hygiéniste La filiation utopique Les moyens scientifiques et techniques au service du rêve Le rêve millénium. L’attente messianique Les forces du mal La cité future L’éducation publique et nationale Les fêtes nationales de plantation CHAPITRE IV. SAVOIR ET POUVOIR : LE REBOISEMENT, UNE AFFAIRE D’ÉTAT Un nouveau regard : conserver les conditions physiques du développement national Établir des règles législatives : du particularisme à l’universalisme Drainage et irrigation Lutte contre l’érosion et les inondations Le reboisement : l’affaire de qui ? L’ingénieur Surell : cristallisateur et amplificateur d’un mouvement d’opinion La bataille institutionnelle : eaux et forêts contre ponts et chaussés CHAPITRE V. LE RATIONNEL SCIENTIFIQUE DU DISCOURS : une analyse rétrospective Une science forestière déconnectée d’une science écologique naissante Le fantôme de l’écologie scientifique Avant l’émergence du concept de protection de la nature Au XIXe siècle, les Eaux et Forêts et les Ponts et Chaussées rivalisent d’arguments pour faire valoir le rôle bénéfique des forêts sur l’environnement et le climat. Jouant sur la fibre émotionnelle de l’opinion, ils n’hésitent pas à prédire les pires catastrophes, associant le déboisement à la décadence et à l’effondrement de la société. Leur récit pourrait sembler faire écho au discours environnemental contemporain, alors qu’il est en réalité un plaidoyer pour la modernité et l’abolition de toutes les pratiques traditionnelles. La relecture stimulante de cette controverse sur le rôle des forêts est une invite à débusquer, derrière les apparences, les intérêts en jeu de tout discours catastrophiste environnemental, les liens entre savoir et pouvoir, entre conservation et développement. Guillaume Decocq est professeur en sciences végétales et fongiques à l’Université de Picardie jules Verne et directeur de l’unité de recherche « Écologie et dynamique des systèmes anthropisés » (CNRS). Bernard Kalaora est professeur honoraire en sociologie de l’environnement à l’Université de Picardie et Président de l’association Littocean, pour des espaces maritimes équitables. Chloé Vlassopoulos est maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne.

INTRODUCTION CHAPITRE I. NOUVELLES REPRÉSENTATIONS, NOUVEAUX REGARDS SUR LA FORÊT Les thèmes du discours : essai d’interprétation La forêt dans la nature La forêt et la société La lettre du discours La catastrophe La bienfaisance du reboisement CHAPITRE II. LES CONDITIONS D’ÉMERGENCE DU DISCOURS : 1815-1880 La toile de fond économique La révolution matérielle La révolution agricole L’espace une nouvelle catégorie L’organisation de l’espace La production de l’espace sous le Second Empire : l’État aménageur CHAPITRE III. LES CONDITIONS SOCIO-CULTURELLES DU DISCOURS La filiation hygiéniste La filiation utopique Les moyens scientifiques et techniques au service du rêve Le rêve millénium. L’attente messianique Les forces du mal La cité future L’éducation publique et nationale Les fêtes nationales de plantation CHAPITRE IV. SAVOIR ET POUVOIR : LE REBOISEMENT, UNE AFFAIRE D’ÉTAT Un nouveau regard : conserver les conditions physiques du développement national Établir des règles législatives : du particularisme à l’universalisme Drainage et irrigation Lutte contre l’érosion et les inondations Le reboisement : l’affaire de qui ? L’ingénieur Surell : cristallisateur et amplificateur d’un mouvement d’opinion La bataille institutionnelle : eaux et forêts contre ponts et chaussés CHAPITRE V. LE RATIONNEL SCIENTIFIQUE DU DISCOURS : UNE ANALYSE RÉTROSPECTIVE Une science forestière déconnectée d’une science écologique naissante Le fantôme de l’écologie scientifique Avant l’émergence du concept de protection de la nature Changements de regards, changements de pratiques D’une représentation réductionniste à une vision (éco)systémique de la forêt L’arbre qui cache la forêt Changements d’échelles spatiales : du local au proximal et au global Une difficile prise en compte des temps longs Un inconscient collectif sensible au minimum forestier ? Des fonctions de la forêt aux services écosystémiques rendus par la forêt Régulation du climat et puits de carbone Régulation des cours d’eau Protection des sols Purification de l’air Silvothérapie La vision hygiéniste de la forêt revisitée Apports de la microbiologie et de la parasitologie Apports de l’épidémiologie et de la statistique Apports de la physiologie végétale CHAPITRE VI. LA FORÊT CARBONE, UNE NOUVELLE REPRÉSENTATION de la forêt salvatrice à l’ère du changement climatique La globalisation de la forêt salvatrice Des faits indiscutables… … aux réponses discutables CONCLUSION. LE RETOUR DE LA FORÊT SALVATRICE

Bibliogr. p. 181-187