Livre - Chercheurs d'or en Méditerranée

TH 181 (1) / TH 181 (2)

Description

Livre

[s.n.]

Raveneau Gilles

Segalen Martine 1940 - 2021

Presentation materielle : 2 vol. (912 p.)

Dimensions : 30 cm

REMERCIEMENTS, p. 8 CONVENTIONS ET AVERTISSEMENTS, p. 11 INTRODUCTION, p. 12 1 – Le point de départ de la recherche, p. 15 2 – Choix et limites du terrain d’enquête, p. 20 3 – Problématique, p. 31 4 – Modalités et méthodes de l’enquête, p. 38 5 – Des questions posées par le silence, p. 42 6 – Le printemps, l’automne, l’hiver et ses révélations, p. 45 7 – Totalité sociale et individu, p. 54 8 – Une accentuation de l’écoute par rapport au regard, p. 56 9 – Une implication indispensable, p. 60 10 – Des obstacles à l’analyse, p. 65 11 – Présentation des chapitres, p. 69 CHAPITRE I – HISTOIRE, ORGANISATION GÉOGRAPHIQUE, ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE, p. 72 A – ENVIRONNEMENT GÉOGRAPHIQUE, RÉGLEMENTATIONS ET ÉCONOMIE DU CORAIL, p. 73 1 – Le corail : un matériau ambigu, p. 73 2 – Répartition géographique, p. 76 3 – Du corail brut au corail manufacturé, p. 81 4 – Aspects économiques et commerciaux, p. 87 5 – Les réglementations de la pêche au corail, p. 90 6 – Gestion des ressources et convention de Washington, p. 104 B – LA PÊCHE AU CORAIL A UNE HISTOIRE, p. 109 1 – Un bien précieux, p. 109 2 – Une histoire, p. 116 3 – La pêche aux arts traînants, p. 119 4 – Du plongeur nu à la mise au point du scaphandre autonome, p. 126 5 – Les premiers corailleurs… et les suivants, p. 129 C – ENTRE RISQUE ET TECHNIQUE, p. 149 1 – Une sortie en mer, p. 150 2 – Pré-en-bulles en surface, p. 171 3 – Les fonds, le paysage et le corail, p. 174 4 – De l’autre côté du miroir, p. 178 CHAPITRE II – L’ESPACE ET LE TEMPS : TERRITOIRES DE PÊCHE ET VARIATIONS SAISONNIÈRES, p. 192 A – USAGES ET REPRÉSENTATIONS DE L’ESPACE MARIN 194 1 – Instruments de mesure et recherche des rochers, p. 194 2 – La connaissance des fonds, p. 201 3 – Détermination des lieux de pêche et secret des marques, p. 206 4 – Appropriation des territoires de pêche, p. 210 5 – Une dimension montagneuse de la mer, p. 216 B – LA SAISON, LE TEMPS ET LE TRAVAIL, p. 218 1 – Variations saisonnières, p. 218 2 – Découpage et unité du temps de travail, p. 241 3 – Attente et souffrance cachée, p. 248 4 – Le temps : une consistance particulière, p. 250 CHAPITRE III – L’INDIVIDU ET SES PAIRS, p. 256 A – L’INDIVIDU AUX PRISES AVEC LES AUTRES, p. 258 1 – « C’est plutôt chacun pour soi », p. 258 2 – Isolement et solitude, p. 260 3 – Un fonctionnement fondé sur la concurrence et la rivalité, p. 267 4 – Des rivalités pour une ressource limitée, p. 282 B – VALEURS INDIVIDUELLES ET EXIGENCES SOCIALES 288 1 – « … Pour éviter la leçon de morale », p. 288 2 – Les pirates, p. 293 3 – Intérêt individuel et norme sociale, p. 298 4 – Code d’honneur et détournement des règles, p. 304 5 – Des dons et des dus, p. 312 6 – L’axe des échanges entre corailleurs et pêcheurs, p. 314 CHAPITRE IV – UNE CULTURE COMMUNE, p. 324 A – CODES ET ORDRE SOCIAL, p. 326 1 – Sensibilité égalitaire et distinction, p. 326 2 – L’exigence d’égalité dans le groupe, p. 333 3 – L’argent tabou, p. 342 4 – Modes de conversation et d’échange, p. 348 5 – Une culture masculine : être entre hommes seulement, p. 361 B – L’EXPRESSION DU GROUPE, p. 370 1 – Une manière détournée d’affirmer son appartenance au groupe, p. 370 2 – Indépendance versus autonomie, p. 372 3 – La production de soi et la renommée, p. 379 4 – L’intégrité du groupe, p. 384 5 – Les morts, p. 387 CHAPITRE V – LA PRISE DE RISQUE COMME RELATION CULTURELLE393 1 – La perception sociale des risques et les relations aux autres, p. 397 2 – « Une culture interne et non communicable », p. 407 3 – La logique du risque interne à l’activité, p. 420 4 – La coopération et le partage de la connaissance, p. 428 5 – Échanges agonistiques, souffrance et risque, p. 433 CHAPITRE VI – LE TRAVAIL AUX LIMITES, p. 450 1 – Les journalistes et la représentation de l’activité, p. 452 2 – Un autre usage du risque, p. 463 3 – L’ivresse des profondeurs, p. 476 4 – « Un jeu avec la mort », p. 519 5 – Une défense collective contre la peur, p. 557 CHAPITRE VII – LE CONTRÔLE DE LA PASSION, L’ÉTAT DE DROIT ET LA MARGE, p. 573 1 – Les tentatives de contrôle de l’activité, p. 575 2 – L’aventure personnelle ouvre sur l’aventure sociale, p. 590 3 – Une action collective structurée sur la marge, p. 613 4 – Une activité spécifiquement méditerranéenne, p. 627 CHAPITRE VIII – L’ACQUISITION DE LA CULTURE ET LES FORMES DE L’INCORPORATION, p. 648 1 – « On a toujours fait quelque chose avant », p. 649 2 – le vol des connaissances, p. 659 3 – La transmission du métier et de la culture, p. 670 4 – Découverte et acquisition des savoirs, p. 675 5 – L’initiation par la peur, p. 681 6 – Une connaissance liminale, p. 685 7 – L’apprentissage de l’ivresse, p. 687 8 – La logique de l’activité : un façonnage corporel et social, p. 696 CHAPITRE IX – UNE LOGIQUE SYMBOLIQUE AU CŒUR DE LA PÊCHE AU CORAIL, p. 704 1 – Une configuration de caractéristiques significatives, p. 705 2 – Cérémonie, rite et ritualisation, p. 719 3 – Un ordre symbolique, p. 724 4 – Ritualisation, enchaînements magiques et adhésion ambiguë, p. 727 5 – Rite, initiation et transgression, p. 732 5 – Une dimension sacrificielle incertaine, p. 744 6 – L’or et la mort, p. 752 7 – Méduse, le corail, le regard et l’envie, p. 755 CONCLUSION, p. 770 1 – Le corail est le centre sur lequel viennent s’accrocher les différentes dimensions de l’activité, p. 772 2 – Les enjeux sociaux de l’activité et le contexte méditerranéen, p. 777 3 – Exprimer par la marge des valeurs centrales de la société, p. 781 4 – Être entre les choses, p. 786 5 – D’autres pratiques d’affrontement à la nature, p. 792

Bibliogr. p. 856-890. Lexique. Th. doct. : Ethnol. : Paris X : 1999.