Livre - L'Eau et les rêves

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Description

Livre

Bachelard Gaston 1884 - 1962

Presentation materielle : 1 vol. (265 p.)

Dimensions : 19 cm

À l’écoute de l’eau et de ses mystères, Gaston Bachelard entraîne son lecteur dans une superbe méditation sur l’imagination de la matière. Son domaine s’élargit, le philosophe se laissant davantage guider par les images des poètes, s’abandonne à sa propre rêverie. Des eaux claires, brillantes où naissent des images fugitives, jusqu’aux profondeurs obscures, où gisent mythes et fantasmes. Avec L’eau et les rêves, la méthode de Bachelard s’assouplit — il ne s’agit plus d’une psychanalyse, mais, comme l’indique le sous-titre, d’un « Essai sur l’imagination de la matière » —, en même temps que son domaine s’élargit et que le philosophe se laisse davantage guider par les images des poètes, s’abandonne à sa propre rêverie. L’ouvrage suit une progression vers la profondeur, vers la substance. Commençant par les images qui « matérialisent mal », les eaux claires, brillantes, qui donnent naissance à des images fugitives et faciles, Bachelard aborde ensuite les eaux dormantes, en utilisant particulièrement les passages de l’œuvre de Poe où revient le thème, chez lui obsessionnel, de l’eau lourde, de l’eau de mort, ce qui le conduit au fleuve des morts (complexe de Caron), au noyé qui flotte (complexe d’Ophélie). Dans les « eaux composées », Bachelard traite de l’équilibre des liqueurs, de l’eau qui brûle, de l’eau pénétrée par la nuit, de la terre imbibée d’eau. Remontant vers les archétypes symboliques, il montre l’eau, le liquide comme nourrissants, abreuvants et souligne leur caractère maternel, féminin. L’eau est aussi lustrale, moyen de purification ; il existe une « morale de l’eau ». Deux chapitres, consacrés à la « suprématie de l’eau douce » et à l’« eau violente », précèdent la conclusion qui évoque l’eau murmurante, l’eau qui parle.

INTRODUCTION, p. 1 CHAPITRE I. – Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes. Les conditions objectives du narcissisme. Les eaux amoureuses, p. 29 CHAPITRE II. – Les eaux profondes, les eaux dormantes, les eaux mortes. « L’eau lourde » dans la rêverie d’Edgar Poe, p. 63 CHAPITRE III. – Le complexe de Caron. Le complexe d’Ophélie, p. 97 CHAPITRE IV. – Les eaux composées, p. 126 CHAPITRE V. – L’eau maternelle et l’eau féminine, p. 155 CHAPITRE VI. – Pureté et purification. La morale de l’eau, p. 181 CHAPITRE VII. – La suprématie de l’eau douce, p. 204 CHAPITRE VIII. – L’eau violente, p. 213 CONCLUSION. – La parole de l’eau, p. 250 INDEX DES NOMS CITÉS, p. 263

Envoi a. s. à Jean Wahl. - Index. - Don 10/123-82 Notes bibliogr. Index