Livre - Maigret - le fou de bergerac- la danseuse du gai moulin

B 4197

Description

Livre

Fayard

Georges Simenon

Presentation materielle : 350 p

Dimensions : 24 cm

Maigret: Le jeune inspecteur Lauer vient de commettre une imprudence professionnelle qui peut lui causer de sérieux ennuis : chargé d'une surveillance nocturne au « Floria » pour une affaire de meurtre et de drogue, il n'a pu empêcher l'assassinat de celui qu'il surveillait, Pepito Palestrino, et, s'étant affolé, a laissé sur place des indices qui ne pourront manquer de faire de lui le suspect numéro un du crime, d'autant plus qu'il a été aperçu sortant du bar, un revolver à la main. Conscient de sa faute et des menaces qui pèsent sur lui, il se fait conduire la même nuit sur les bords de la Loire où son oncle Maigret jouit d'une retraite campagnarde paisible. L'ex-commissaire accepte d'aider son neveu en détresse et l'accompagne à Paris en vue d'éclaircir l'affaire. Sa besogne n'est guère facile, car il se heurte à d'anciens collègues qui n'apprécient pas tous ses méthodes et qui ne consentiront à le seconder qu'avec réticence. Pourtant, les soupçons de Maigret se portent assez rapidement sur Germain Cageot, chef d'une petite bande de truands qui hante les environs de la rue Fontaine. Son neveu ayant été arrêté, Maigret décide de faire vite et se mêle de plus en plus ouvertement aux agissements de la bande, d'où ressortent quelques personnalités : le bellâtre marseillais Eugène, le fragile Joseph Audiat, la tendre prostituée Fernande, entraînée malgré elle dans ce milieu... Le résultat de ces dangereuses fréquentations ne se fait pas attendre : Maigret est victime d'une tentative d'assassinat, à la suite de laquelle la P. J. consent enfin à collaborer avec l'ancien commissaire. Un piège est tendu à Cageot, selon le scénario suivant : Maigret, après s'être rendu à son domicile, lui décrit la manière dont il a fait tuer un premier complice, puis Pepito qui menaçait de parler. Il perce à jour la personnalité de Cageot, un pleutre incapable de tuer de ses mains, qui fait exécuter par d'autres les basses besognes. Cageot, qui ignore que, grâce à un subterfuge de Maigret, la police l'écoute au téléphone, se compromet dans la conversation. Il est arrêté, tandis que certains membres de sa bande s'enfuient à l'étranger. Le fou de Bergerac: Maigret se rend en Dordogne avec l'intention d'y prendre quelque repos, lorsque, dans l'express de Bordeaux, en pleine nuit, il est intrigué par le comportement d'un voyageur. Lors d'un ralentissement, ce dernier saute du train ; le commissaire le suit et est aussitôt blessé d'une balle que le fuyard tire dans sa direction. Hospitalisé à Bergerac, il apprend que plusieurs crimes sadiques viennent de s'y commettre et qu'il a été la victime de celui qu'on appelle le « fou de Bergerac ». Mais qui est ce dernier ? Le taciturne docteur Rivaud qui soigne Maigret ? Le procureur Duhourceau ? le maître d'hôtel ? son ami Leduc ? Entre-temps, on retrouve dans un bois le cadavre du « fou » : il s'agit de Samuel Meyer, faussaire international. Certains émettent, contre l'avis de Maigret, l'hypothèse qu'il s'est suicidé après avoir commis ses forfaits. Depuis sa chambre d'hôtel, le commissaire, en interrogeant des témoins, prend ses renseignements : Françoise, belle-sœur et maîtresse de Rivaud, est aussi la mère de son enfant, mais par une machination, le couple a fait passer le procureur pour le véritable père, afin d'obtenir son silence sur une autre affaire. Il s'avère en effet que Rivaud est le fils de Meyer, le fou de Bergerac, qu'il a aidé à s'enfuir d'Alger où il avait été condamné à mort. Finalement, en interrogeant Mme Beausoleil, belle-mère du docteur, Maigret parvient à établir l'identité de celui-ci, et à prouver en outre que c'est Rivaud lui-même qui a tué le fou de Bergerac. Sur le point d'être arrêtés, Rivaud et sa maîtresse se suicident après avoir essayé vainement de s'enfuir. La danseuse du gai-moulin: Deux jeunes noceurs endettés – un bourgeois désaxé et le fils d'un employé – fréquentent à Liège « Le Gai-Moulin », une boîte de nuit où ils courtisent l'entraîneuse Adèle. A la fin d'une soirée qu'elle a passée, à une table voisine des jeunes gens, en compagnie d'un Levantin arrivé le jour même dans la ville, Delfosse et Chabot se laissent enfermer dans la cave de l'établissement afin de s'emparer de la recette. Dans l'obscurité, ils entr'aperçoivent ce qu'ils croient être un cadavre, celui du Levantin ; ils prennent la fuite. Le lendemain, émoi dans la presse : le corps d'Ephraïm Graphopoulos, le client de passage, est découvert à l'intérieur d'une manne d'osier abandonnée dans un jardin public. L'enquête aboutit rapidement à l'arrestation des deux jeunes gens. Mais il y a un troisième suspect : un autre client de passage, un Français, également présent au « Gai-Moulin » le soir du meurtre. Ce personnage tombe bientôt – et avec beaucoup de bonne volonté – dans la souricière qu'on lui tend. Révélation de l'« inculpé » au commissaire Delvigne : il est le commissaire Maigret, il filait la victime depuis Paris et était descendu au même hôtel que lui. Convaincu que le crime a partie liée avec une puissante organisation internationale, Maigret a voulu troubler les coupables en se faisant arrêter... et en transportant le cadavre de l'hôtel, où en réalité le crime a eu lieu, jusqu'au jardin public ! Les deux jeunes gens sont relâchés. Par d'habiles déductions, Maigret éclaircit le mystère : Graphopoulos faisait partie d'un réseau d'espionnage ; ses chefs avaient voulu tester son sang-froid en lui ordonnant de dérober des documents au « Gai-Moulin », couverture d'une cellule de ce même réseau. Dérangé par les deux jeunes cambrioleurs, l'apprenti-espion avait jugé bon de faire le mort. Pour son malheur : en effet, le croyant décédé, Delfosse a entrepris de dévaliser ses bagages, dans sa chambre d'hôtel où il s'est introduit peu après. Surpris par l'arrivée de celui qu'il croyait mort, Delfosse l'a assommé. Une ultime filature permet de confondre tous les coupables : le réseau d'espionnage est démantelé. Tandis que Chabot reprend le droit chemin, Delfosse mourra, trois mois plus tard, d'une maladie du cerveau.