LOCOMOBILE

1982.1.1

Description

France

Centre

Cher

Vierzon

1921

Etablissements Merlin

Fer, façonné, martelé, assemblage emboité, ajouré, peint, soudé, impression

Fonte, moulé, assemblage fixe, peint, ajouré, forgé, impression, décor

Tôle de cuivre, façonné, découpé, assemblage emboité, ajouré, peint

Tôle, façonné, moulé, assemblage fixe, ajouré, peint

Fer, façonné, moulé, assemblage fixe, ajouré, peint

Cuivre, façonné, moulé, assemblage emboité, tuyauté

Bois, découpé, assemblage emboité, peint

Laiton, fait à la machine, assemblage emboité, ajouré

Verre transparent, soufflé, assemblage emboité, étiré

Acier inoxydable, assemblage fixe, impression

Tôle de cuivre, tressé

La locomobile de marque Merlin & Cie (1982.1.1.1) est constituée d'une chaudière, d'un corps cylindrique, d'un mécanisme ou moteur à vapeur ainsi que de deux essieux avec roues. La chaudière se situe à l'arrière. Elle est en métal et de forme cylindrique. La partie métallique est protégée par de la tôle de cuivre, clouée, ajourée et emboîtée. A la base de cette chaudière, trois pièces en fonte de forme ovale permettent de maintenir la tôle au métal, ainsi que deux sangles assemblées à la base et au sommet de la chaudière. L'arrière de la chaudière possède deux plaques imprimées indiquant le nom du fabriquant. La première, en étain et de forme arrondie, est clouée. La seconde, située en dessous, en fonte et de forme rectangulaire aux angles arrondis. Sous les plaques, on trouve une porte de chargement en fonte et de forme ovale boulonnée au foyer. Celle-ci est gravée au nom du fabriquant. Elle est amovible grâce une charnière et se ferme à l'aide d'un loquet. La chaudière possède enfin un récupérateur de cendres, auquel on accède par une trappe en tôle de forme rectangulaire. Elle est amovible grâce une charnière et se ferme par un loquet. A l'arrière de la chaudière, au centre gauche, on trouve deux petits robinets en cuivre. Au centre droit, on trouve un appareil de mesure en cuivre, en laiton et en verre. Sur la gauche de la chaudière, on distingue un tuyau coudé en fer, permettant certainement l'alimentation en eau, et fermé par un bouchon en métal. Il est fixé par quatre boulons. Enfin, sur la partie avant basse de la chaudière, est vissé un robinet en cuivre. Le corps cylindrique se situe à l'avant de la chaudière. Il est emboîté à celle-ci au niveau du foyer ainsi que sanglé et boulonné. Il est en tôle de cuivre et abrite douze tubes (tubes bouilleurs et tubes à fumée). A l'avant, il est emboîté dans un cylindre en fer dédié à l'évacuation de la fumée. Ce cylindre est fermé par une trappe arrondie munie d'une charnière, d'un loquet et du blason de la ville de Vierzon sur un panneau cylindrique en fonte. Il est également surmonté d'une cheminée boulonnée, en tôle de fer. La cheminée est composée de deux parties : une inférieure fixe et une supérieure amovible. Les deux parties sont reliées par une charnière, qui se referme grâce un système composé de deux goupilles (manquantes). Pour dresser la partie supérieure, on tire sur une chaîne en métal se terminant par un anneau. Le haut de cette chaîne est relié à une barre métallique de section rectangulaire, fixée et boulonnée sur la partie supérieure de la cheminée. L'extrémité de la cheminée est munie d'un couvercle en tôle et grillagé (.4), emboîté à l'aide de quatre tiges de fer dont la base est cerclée. Non déployée, la partie supérieure du conduit de cheminée repose sur un support amovible en bois en forme de U, emboité sur les soupapes boulonnées sur le dessus de la chaudière. A l'arrière, sur le dessus de la chaudière, se trouvent deux soupapes munies de ressorts et reliées à un dispositif de mise en route. Ce dispositif est muni d'un levier de commande, d'un manomètre et d'un sifflet composé d'une commande en fil de fer avec une poignée courbée. Les soupapes sont reliées au moteur par un tuyau courbé en cuivre. Le moteur est de forme cylindrique. Il est fixé sur un châssis en fonte reposant sur le corps cylindrique. Sur le côté droit, il y a trois vannes en laiton reliées à trois tuyaux en cuivre. Sur le dessus, il y a deux systèmes de vannes en laiton. Sur la gauche, il y a deux vannes en laiton, une purge et quatre tuyaux en cuivre. Le premier se termine par une "pomme d'arrosoir" et est relié à une caisse en tôle sanglée sous le corps cylindrique, disposant de deux trappes d'accès sur chaque côté. Le second rejoint une purge sur la gauche du corps cylindrique. Le troisième fonctionne en circuit fermé. Enfin, le quatrième n'est pas relié. A l'avant gauche du moteur, on trouve un dispositif de soupapes en métal surmonté d'un mécanisme muni de trois sphères. Le moteur est aussi relié à deux grandes roues d'entrainement par un arbre central en fer ainsi que par deux barres cylindriques en fer. L'arbre central peut produire un mouvement de va-et-vient vers le piston. L'arbre central est maintenu par quatre barres en fonte boulonnées à deux supports en U. Ces barres sont surmontées de deux petits réservoirs à huile en laiton tout comme l'arbre central et les deux roues d'entraînement. On trouve également trois bacs en métal amovibles de forme rectangulaire sous l'arbre central (.5 ; .6 ; .7). Les deux grandes roues d'entrainement sont en fonte forgée et ajourée. Elles servaient à transmettre l'énergie cinétique de la locomobile à un autre engin à l'aide de courroies. Ces roues sont raccordées à l'arbre central par un axe métallique. A l'avant gauche un tuyau est raccordé au support d'axe des roues. Un second tuyau en fer relie la partie centrale à la cheminée. L'avant et l'arrière de la locomobile sont portés par deux essieux. A l'arrière-train, il est en fer. Il est riveté et boulonné sur la chaudière et possède deux grandes roues ajourées, avec moyeux en fer. Il comporte un dispositif de frein à sabots commandé par une manivelle placée à gauche de la chaudière. Celle-ci actionne une barre en bois sur laquelle sont boulonnés les sabots. A l'avant-train, l'essieu est en bois. Il est amovible et possède deux petites roues en fer ajourées, avec moyeux. Sur cet essieu, est boulonné un système d'attelage en fer de forme triangulaire, possédant un anneau à l'extrémité. Une pelle avec un manche cylindrique en bois et une partie principale en métal se trouvait dans le cylindre d'évacuation avant (.3). Un tisonier en fer avec une poignée à l'extrémité se trouvait sur la barre centrale en fonte (.2).

Achat: Léon Hubert