Livre - Hyber

700 MAR

Description

Livre

Flammarion

Marcadé Bernard 1955 - ...

De Baere Bart

Giquel Pierre 1954 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (287 p.)

Dimensions : 29 cm.

Les créations de Fabrice Hyber prennent des formes variées: les POF (Prototypes d'Objets en Fonctionnement), comme le ballon carré ou l'escalier sans fin déplacent la fonction originelle d'objets quotidiens pour générer de nouveaux comportements ; ses peintures et ses dessins reflètent les mécanismes de sa pensée et le « work in progress » de son œuvre. En 1991, il crée Traduction, le plus gros savon du monde, sorte d'autoportrait d'un artiste en perpétuel mouvement. En 1995, il transforme le Musée d'Art moderne de Paris en Hybermarché et installe en 1996 un salon de coiffure professionnel au Centre Pompidou pour l'exposition Féminin/Masculin. L'ouvrage dont l'artiste a assuré la direction artistique présente l'ensemble de ses projets et œuvres, réunis ici pour la première fois. Un essai rétrospectif de Bernard Marcadé rédigé au plus près de l’œuvre et de la parole de l'artiste et enrichi de nombreux extraits de ses écrits afin de rendre compte du langage singulier de Fabrice Hyber. [Source:Dune lunel]. Deux textes complémentaires précisent d’autres aspects de cette œuvre atypique. Celui de Bart de Baere est consacré aux dessins appréhendés comme « centre de l’œuvre » : de cette pratique permanente et proliférante « naissent les projets les plus extravagants ». Les dessins « deviennent de grands desseins […] qui refont le monde, qui pourraient le réformer… ». Le témoignage de Pierre Giquel, ami de l’artiste et grand connaisseur de son œuvre, insiste sur « l’humour, l’ironie, la dérision, un goût pour la provocation, une indifférence au bon goût », qui « n’attirent pas que des sympathisants ». Ce qui peut séduire ou intriguer l’amateur, c’est le « caractère imprévisible » d’un art systématiquement activé par le désir de mettre et de se mettre en relation, voire en danger. La réussite de cette monographie est de désigner « tous les chemins possibles pour fluidifier les circulations ». L’ensemble donne parfaitement corps à la formule titre de Bernard Marcadé : « L’art, c’est toutes les possibilités du monde » [Source: critiquedart.revues.org].

Sommaire: "L'art, c'est toutes les possibilités du monde", Bernard Marcadé p. 7. "Comme s'il s'agissait d'eux: le chorus des dessins", Bart de Baere/Le désir d'un corps infiniment vivant..., Pierre Giquel p. 83. "Laisser parler les œuvres", p. 99. "Mes moyens de diffusion", p. 225. Annexes: biographie, expositions personnelles, bibliographie, expositions collectives p. 279.

Bibliogr. et filmogr. p. 284.