YOMEDDINE © Desert_Highway_Pictures

YOMEDDINE © Desert_Highway_Pictures

Yomeddine

Séances de rattrapage

Cinéma

De A.B. Shawky (Égypte, 2018, 1h37), fiction – VOSTfr
 
Beshay, lépreux aujourd’hui guéri, n’avait jamais quitté depuis l’enfance sa léproserie, dans le désert égyptien. Après la disparition de son épouse, il décide pour la première fois de partir à la recherche de ses racines, ses pauvres affaires entassées sur une charrette tirée par son âne. Rapidement rejoint par un orphelin nubien qu’il a pris sous son aile, il va traverser l’Égypte et affronter le monde…
 
Pour son premier film, l’Égyptien A.B. Shawky signe un road movie profondément humaniste, dont la réussite doit beaucoup au charisme très singulier de Rady Gamal (que le réalisateur a rencontré dans une léproserie), qui tient le rôle principal.
 
Sélection officielle Festival de Cannes 2018.
 
« Avec Yomeddine, je voulais raconter l’histoire du mauvais cheval, l’outsider, le “moins-que-rien” qui grandit pour comprendre les rouages d’un monde qui refuse de l’accepter. L’idée de Yomeddine m’est venue alors que je tournais un court métrage documentaire (The Colony), relatant le parcours des résidents de la léproserie d’Abu Zaabal, au nord du Caire. Je me suis rendu compte que la lèpre était davantage un problème social que médical, et que leur défiguration avait contraint les résidents à s’isoler du reste du monde. Le choix de confier le rôle de Beshay à un non-acteur lépreux est venu de la volonté de donner au personnage, tout comme à l’homme, la possibilité d’être défini par son humanité et non par sa maladie. L’idée est de ne pas détourner le regard des exclus que l’on croise dans le film et de voir au-delà de leur apparence pour se concentrer sur leur personnage. Malgré son fond a priori pesant, Yomeddine est traité avec légèreté, mettant l’accent sur le courage de Beshay face à la misère. »
A.B. Shawky

Tarif

6€ / 4€

Lieu Mucem, J4— Auditorium
Horaires

Vendredi 30 août 2019 à 15h et 18h

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