La Napoli di mio padre © DR

La Napoli di mio padre © DR

PriMed 2021

Le Festival de la Méditerranée en images

Cinéma

Prix du public

Chaque année, le PriMed sélectionne les meilleurs reportages et productions documentaires en lien avec la Méditerranée.

​Le Mucem accueille ce jeudi le Prix du public pour le meilleur court-métrage : venez assister à la projection des quatre films en compétition et votez pour votre favori !

Projections en présence des réalisateurs.
En partenariat avec le Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle (CMCA), organisateur du PriMed.

La Napoli di mio padre

De Alessia Bottone (Italie, 2020, 20 min)

Giuseppe regardait l’horizon comme s’il y avait là quelque chose de libérateur. Sa fille Alessia, la réalisatrice, le voyait souvent regarder ainsi par la fenêtre, se demandant ce qui pouvait bien attirer son attention avec tant d’intensité.
L’histoire de Giuseppe s’articule autour de l’exil et de la peur de l’inconnu qui lient les migrants italiens du XXe siècle aux migrants qui débarquent aujourd’hui sur les côtes du sud de l’Italie.
Alors que le train dévore les rails kilomètre après kilomètre, Alessia parvient à comprendre ce que son père pensait et voyait : ses souvenirs. Le retour à Naples devient l’occasion de raconter le voyage de sa vie, de découvrir ses propres origines. Car peu importe jusqu’où nous allons : nous retournons toujours là où tout a commencé.

Production : Alessia Bottone. En collaboration avec Istituto Luce Cinecittà (Italie), AAMOD - Archivio Audiovisivo del Movimento Operaio e Democratico (Italie), K-Studio (Italie)
 
Alessia Bottone est réalisatrice, scénariste et journaliste. Elle est diplômée en Institutions et politiques pour les droits de l’homme et la paix, et a suivi le master en écriture de scénario Carlo Mazzacurati à l’université de Padoue.
Elle a écrit et réalisé le court-métrage Violenza invisibile sur la violence psychologique subie par les femmes, ainsi que les deux documentaires Ritratti in controuce et Ieri come oggi.
En 2013, elle a publié Amore ai tempi dello stage, et en 2015, Papà mi presti i soldi che devo lavorare?.
En 2017, elle a été récompensée par plusieurs prix : le prix de journalisme Claudia Basso pour l’enquête Pfas, le prix Alessandra Bisceglia pour la communication sociale, et enfin le prix Massimiliano Goattin pour la réalisation d’une enquête vidéo sur les barrières architecturales.
La Napoli di mio padre est son premier court-métrage à base d’archives. Il a remporté une mention spéciale aux Nastri d’argento en 2021.

Yahia le rescapé

De Lassaad Hajji (Tunisie / Qatar, 2019, 29 min)

Son bateau a fait naufrage en Méditerranée. Tout l’équipage a péri. Il est le seul rescapé. La caméra l’accompagne au large au moment où il décide de revivre ce miracle et de raconter les péripéties dramatiques qu’il a vécues.

Production : Lassaad Hajji (Tunisie), Al Jazeera Documentary Channel (Qatar)
 
Après avoir quitté l’université des sciences, Lassaad Hajji s’est formé aux techniques vidéo (son et image) au sein de diverses sociétés tunisiennes de postproduction. Après plus de huit ans d’expérience en montage, il a commencé en 2019 à réaliser ses premiers films documentaires au sein de la société Cinétéléfilms. El Kontra est son premier long-métrage documentaire (prix spécial du jury Douz Doc Days). Il a été suivi des films Abdelaziz Thaalbi, MalufSfax intramuros, et Yahia le rescapé, sa dernière œuvre.

Paradise

De Mateo Cabeza (Espagne, 20 min, 2020)

Ahmed, Taha, et l’intimité entre un père et un fils qui survivent dans une chambre d’hôpital pour enfants.

Production : Mateo Cabeza (Espagne)
 
Né à Séville en 1986, Mateo Cabeza est réalisateur, chercheur et enseignant de cinéma documentaire de création. Il s’est formé dans différentes spécialités cinématographiques (photographie, montage, son, production, conception artistique, etc.). Il a suivi des cours et des ateliers avec des artistes et des cinéastes tels que Víctor Erice, José Luis Guerín, Ricardo Íscar et Nicolas Philibert.
Il fait partie de la génération du nouveau cinéma andalou. Ses films, au caractère réaliste et social affirmé, ont remporté de nombreux prix et ont été projetés dans plus de vingt pays.

Vitoria, mars 1976

De Luis E. Herrero (Espagne, 21 min, 2019)

Au début de l’année 1976, l’Espagne est prise dans une spirale de conflits. La situation politique délicate après la mort de Franco est aggravée par l’impact de la crise, le gouvernement se retrouvant acculé. À Vitoria, les assemblées de travailleurs appellent à une grève le 3 mars. Une tragédie se profile, elle marquera la transition espagnole vers la démocratie.

Production : Hanoi Films (Espagne), Aved Producciones (Espagne)
 
Né à Madrid en 1976, Luis E. Herrero est historien, cinéaste et chercheur. Son travail dans le domaine de la recherche et de la diffusion de la culture l’a amené à collaborer avec diverses institutions et à produire plusieurs publications sur l’histoire, l’art et le cinéma.
Au sein de la société de production Hanoi Films spécialisée dans le cinéma documentaire, il a réalisé et produit des documentaires historiques : El Entusiasmo (2018) et Vitoria, mars 1976 (2019).

 

Tarifs

Entrée libre sans réservation

Lieu Mucem, J4— Auditorium