J'ai peur d'oublier son visage © Fig Leaf Studios

J'ai peur d'oublier son visage © Fig Leaf Studios

J’ai peur d’oublier ton visage

Aflam, Rencontres internationales de cinéma

Cinéma

De Sameh Alaa (Egypte / France / Belgique, 2020, 15min) – VOSTfr

Avec Seif Hemeda et Nouhran Ahmed

Au Caire, comme une tragédie du XXIe siècle, l’histoire d’amour de deux adolescents.




 

Traces de la révolution et récits de lutte

Autant de films que de révoltes, pourrait-on dire. Fathallah TVDream Away et Khartoum Offside s’inscrivent dans les pays où sont tombées les dictatures : la Tunisie, l’Égypte et le Soudan. Portraits d’une génération qui incarne l'espoir d’un changement radical, ces films montrent aussi les fragilités d’une époque faite d’incertitudes. J’ai peur d’oublier ton visage nous donne à voir l’un de ses aspects des plus sombres, lorsque le désespoir triomphe. En Syrie, la guerre a écrasé la révolte : Je n'ai rien vu, j'ai tout vu et A la recherche de l'homme à la caméra permettent d’en prendre la mesure au travers de documentaires qui rassemblent archives et récits poétiques. We Are From There rapporte quant à lui le récit d’une jeunesse qui, pour survivre, décide de quitter son pays. En contrepoint, Brotherhood illustre un mouvement contraire, de la Tunisie vers la Syrie, avec l’engagement dans la guerre d’un jeune berger fuyant le poids du patriarcat. D’autres images de lutte émergent en surimpression : par un récit burlesque de l’émancipation des corps, Sukar nous rappelle que l’humour demeure au cœur des moments révolutionnaires.


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Film en accès libre les 26 et 27 mars

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