Affiche Parfumerie aux fleurs du Bosphore. Vers 1910. Collections de la Chambre de Commerce et d’Industrie Métropolitaine Aix-Marseille-Provence

Affiche Parfumerie aux fleurs du Bosphore. Vers 1910. Collections de la Chambre de Commerce et d’Industrie Métropolitaine Aix-Marseille-Provence

Femmes, féminité et parfums au XIXe siècle

Imaginaires olfactifs et construction du genre

Colloques/Journées d'études/Formations

Journée d’étude

Dans Le Miasme et la Jonquille, paru en 1982, Alain Corbin montre combien le XIXe siècle français est fasciné par les odeurs, qu’il place au cœur de l’imaginaire social de cette période. Si l’odeur apparaît être un facteur de la stigmatisation sociale dont les prostituées font l’objet au XIXe siècle, elle participe également à d’autres types de hiérarchisation et de contrôle, tels que la construction des stéréotypes de genre et le classement des femmes non seulement dans l’ordre social, mais aussi sur l’échelle des âges de la vie.
 
Des fantasmes orientalisants aux fleurs représentées en femmes, en passant par les saintes en extase devant des encensoirs et les sorcières au sabbat, cet atelier du XIXe siècle se propose d’envisager les différentes représentations associant les femmes à l’univers des parfums. Il s’agit d’identifier les présupposés qui sous-tendent ces imaginaires, et de comprendre comment ils se sont développés. Quelle part d’histoire du XIXe siècle – notamment d’histoire sociale et d’histoire des sciences – cet axe d’étude nous révèle-t-il ? Comment ces imaginaires se sont-ils diffusés dans les arts et les lettres, la presse et la culture ? Quelles répercussions ont-ils eues sur la vie des femmes contemporaines ?

Atelier du XIXème siècle de la Société d’études romantiques et dix-neuvièmistes. Journée d’étude organisée par Mathilde Leïchlé (Université de Paris / CERILAC), Érika Wicky (Lyon 2 / LARHRA), Coline Zellal (Mucem) et Françoise Dallemagne (Mucem).

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