• Pablo Picasso, Femme nue au bonnet turc, 1er décembre 1955. Donation Louise et Michel Leiris, 1984—Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle—en dépôt au musée national Picasso-Paris. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand
    Pablo Picasso, Femme nue au bonnet turc, 1er décembre 1955. Donation Louise et Michel Leiris, 1984—Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle—en dépôt au musée national Picasso-Paris. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand
  • Pablo Picasso, projet de décor pour le ballet Cuadro Flamenco, 1920 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris)
    Pablo Picasso, projet de décor pour le ballet Cuadro Flamenco, 1920 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris)
  • Pablo Picasso maquette décor ballet Tricorne 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris Herve Lewandowski
    Pablo Picasso maquette décor ballet Tricorne 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris Herve Lewandowski
  • Maquette attribuée à Pablo Picasso décor Parade © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris) Mathieu Rabeau
    Maquette attribuée à Pablo Picasso décor Parade © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris) Mathieu Rabeau
  • Pablo Picasso, compotier et guitare 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris) Beatrice Hattala
    Pablo Picasso, compotier et guitare 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris) Beatrice Hattala
  • Pablo Picasso, projets de costumes pour le ballet Tricorne, 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais Musée Picasso Paris
    Pablo Picasso, projets de costumes pour le ballet Tricorne, 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais Musée Picasso Paris

Voyages imaginaires : Picasso et les ballets russes

Entre Italie et Espagne
Mucem, fort Saint-Jean— Bâtiment Georges Henri Rivière (GHR)
| Du vendredi 16 février 2018 au dimanche 24 juin 2018

  • Nocturne de l'exposition samedi 23 juin 2018 de 19h à 22h

Du Mucem au Centre de la Vieille Charité, « Picasso, voyages imaginaires » est l’exposition événement des musées de Marseille en 2018.


Au Mucem, est présentée l'exposition « Picasso et les Ballets russes, entre Italie et Espagne ».
Les liens privilégiés qu’entretient Picasso avec les arts et traditions populaires apparaissent de façon spectaculaire dans son travail de scénographe et de costumier pour la compagnie de Serge Diaghilev, les Ballets russes.

Entre 1916 et 1921, Picasso collabore à quatre spectacles pour lesquels il réalise décors et costumes : les ballets Parade (1917), Tricorne (1919), Pulcinella (1920), et Cuadro Flamenco (1921). Cette expérience expose le peintre au langage du corps et de la danse, lui inspirant de nouvelles possibilités formelles, qu’il mêle à des éléments empruntés au théâtre de marionnettes, à la commedia dell’arte, à l’art sacré ou encore au folklore espagnol.

Confrontant œuvres de l’artiste (toiles, dessins, esquisses, maquettes, costumes) et objets issus des collections du Mucem, l’exposition montre comment Picasso a su assimiler et réinterpréter les traditions figuratives de son temps, pour les placer au centre d’une nouvelle modernité.


Commissariat général : Sylvain Bellenger, Directeur Général du musée de Capodimonte, Luigi Gallo, historien de l’art, Carmine Romano, historien de l’art
Scénographie : Dodeskaden


Au Centre de la Vieille Charité, l'exposition rassemble plus de cent chefs-d’œuvre - peintures, sculptures, assemblages, dessins - en dialogue avec la collection de cartes postales de l’artiste et des œuvres maîtresses des musées de Marseille. Elle rend compte de l’étendue de la curiosité de Picasso, aiguisée d’une volonté sans borne à entrevoir d’autres cultures que la sienne
Point de départ de ce voyage imaginaire, c’est à Marseille en 1912 que Picasso achète des masques africains qui auront une influence primordiale sur son œuvre.
Entre souvenirs de voyages et itinéraires fictifs l’exposition emprunte alors cinq destinations : Bohème Bleue, Afrique fantôme, Amour antique, Soleil noir et Orient rêvé, tant de voyages dans l’antre imaginaire du génie Picasso: « Si on marquait sur une carte tous les itinéraires par ou j’ai passé et si on les reliait par un trait cela figurerait peut-être un minotaure. »

Véritable clou du parcours, l’ensemble sculpté Les Baigneurs est présenté au cœur de l’écrin majestueux de la Chapelle de la Vieille Charité, créant un dialogue inédit entre cette mise en scène théâtrale de Picasso et l’architecture baroque de Pierre Puget.


Commissariat général : Xavier Rey, directeur des musées de Marseille ; Christine Poullain, directrice honoraire des musées de Marseille; Guillaume Theulière, conservateur adjoint au directeur des musées de Marseille
Scénographie : e.deux - Etienne Lefrançois, Emmanuelle Garcia
Surface : 4 salles d'exposition et la chapelle - 700 m2

Entretien avec Carmine Romano, commissaire de l’exposition.

 

Mucem

 

Cette exposition présente un aspect méconnu du travail de Picasso, celui de décorateur et costumier pour les Ballets russes de Diaghilev entre 1916 et 1921. Dans quel contexte est née cette collaboration ?

Carmine Romano

Par une série de hasards, quelques-unes des personnalités les plus intéressantes du Paris de ces années-là, notamment Cocteau, Satie, Diaghilev, Massine et Picasso, décidèrent de collaborer à la création d’un nouveau ballet, qui s’annonçait révolutionnaire. C’était l’été 1916, et ce travail autour du ballet Parade, porté sur scène le 18 mai 1917, coïncide avec la naissance d’une amitié, celle unissant Picasso à Cocteau – qui durera toute leur vie –, mais aussi d’une relation professionnelle et amicale entre le peintre espagnol et Diaghilev, qui laissera ce dernier donner libre cours à son « instinct naturel » pour la théâtralité.
Diaghilev, qui, à Paris, représentait la modernité russe, avait évidemment l’intention de capter l’avant-garde parisienne incarnée par Picasso : il a ainsi réussi l’exploit d’introduire l’élite parisienne au monde de Montmartre, où se jouait alors l’art contemporain.

Mucem

Parmi les principales créations de Picasso pour les Ballets russes, il y a le fameux rideau de scène de Parade…

C.R.

Le rideau de Parade étant actuellement exposé à Rome, dans l’exposition « Picasso, entre cubisme et classicisme : 1915-1925 », nous présenterons, au Mucem, une copie. Celle-ci va nous permettre, à travers un écran interactif, d’entrer dans son histoire et dans son iconographie. Nous avons en effet pu faire de nouvelles découvertes en lien avec ce rideau, parmi lesquelles l’identification des personnages qui y sont représentés, et les éléments ayant inspiré Picasso pour sa réalisation.
Dans la biographie de Diaghilev, nous apprenons que dès la première de Parade, lorsque fut dévoilée cette peinture de Picasso, beaucoup de personnes dans le public, croyant à une farce de l’artiste espagnol, ont pensé reconnaître les personnages peints sur ce rideau de scène. En particulier le Maure au turban, qui semblait être un portrait de Stravinsky, ou le marin napolitain qui ressemblait fort à Diaghilev.
Depuis, plusieurs chercheurs (Rothschild, Axsom…) ont travaillé à l’identification des personnages de ce rideau de scène. Dans l’exposition présentée au Mucem, avec l’aide des nouvelles technologies et à partir d’un fonds de documents et photos d’archives, nous allons procéder à une série de comparaisons entre les personnages peints sur le rideau et les portraits de ceux qui travaillaient sur le ballet Parade dans l’entourage de Picasso. Nous pourrons ainsi faire une proposition d’identification pour chacun des personnages représentés sur ce rideau de scène.

Mucem

L’exposition présente aussi les travaux de Picasso pour les ballets Tricorne (1919), Pulcinella (1920), et Cuadro Flamenco (1921)… Autant d’occasions, pour Picasso, d’exprimer ses affinités avec les arts et les cultures populaires ?

C.R.

Exactement. Tous les ballets russes auxquels Picasso a collaboré ont en commun la volonté, de la part des artistes comme des musiciens, d’explorer le territoire sacré des arts et des traditions populaires.
Le terme d’« art populaire », qui naît à ce moment-là et qui sera développé par Georges Henri Rivière, n’était pas très apprécié de Picasso, qui préférait parler tout simplement d’« art » ; au point qu’il dira : « Il n’y a pas d’art populaire, mais seulement de l’art. »
Dans les ballets Parade et Pulcinella, que nous qualifierons d’italiens pour leurs références très claires à la ville de Naples, comme dans les ballets espagnols Tricorne et Cuadro Flamenco, Picasso explore tous les éléments du théâtre traditionnel, se saisissant des codes populaires qu’il réélabore et replace au centre d’une nouvelle modernité.

Mucem

Quels sont les thèmes récurrents qui apparaissent dans ces travaux ?

C.R.

Comme vous l’avez souligné dans la question précédente, ces thématiques trouvent leurs racines dans l’art populaire et la danse, dans le théâtre de marionnettes et la commedia dell’arte. La récente découverte de pièces d’artisanat napolitain et de pupi siciliani (marionnettes siciliennes) appartenant à l’artiste nous permet de mettre en lumière un aspect fondamental de la production artistique et théâtrale de cette période, concernant non seulement Picasso, mais aussi Cocteau, Apollinaire et de nombreux intellectuels européens qui jugeaient alors le théâtre contemporain comme sclérosé et stérile. Leur attention se dirigeait plutôt vers des formes moins « bourgeoises » comme le cirque, le bal populaire et, évidemment, le théâtre de marionnettes et la commedia dell’arte. On connaît les lettres qu’a envoyées Picasso à Apollinaire après avoir assisté à des spectacles de marionnettes au Teatro dei Piccoli de Rome, ou la carte postale envoyée par Cocteau à sa mère durant son voyage à Naples, et dans laquelle il évoque la performance des pupi siciliani, jugeant les marionnettes plus crédibles que des acteurs de chair et d’os.

Ces thématiques sont aisément perceptibles dans la « danse gestuelle », en partie mimée, de Parade, mais aussi dans Pulcinella et Tricorne (qui, dans son idée de départ, étaient des ballets-pantomimes).

Il est nécessaire d’évoquer d’autre part les thématiques espagnoles, si chères au peintre, qui sont liées à son enfance et surtout à son père : la corrida et le flamenco. Le travail autour de la musique folklorique et de la danse traditionnelle s’avère fondamental dans les ballets espagnols. Il suffit de citer, dans Tricorne, la scène où le corregidor, sorte de magistrat de la cour, est séduit par la femme d’un meunier dansant pour lui un sensuel fandango, une danse folklorique andalouse, ancêtre du flamenco. Enfin, une corrida est peinte sur le rideau de scène de Tricorne, à la manière de ce que le jeune Pablo pouvait voir depuis la terrasse de la maison de son oncle Salvador.

Mucem

En quoi les travaux de Picasso pour les Ballets russes témoignent-ils de son évolution en tant qu’artiste ?

C.R.

Précisons d’abord que la collaboration de Picasso avec les Ballets russes coïncide avec l’une des périodes les plus importantes de sa vie. D’un point de vue personnel, c’est durant la préparation de Parade que Picasso rencontre la danseuse Olga Khokhlova, dont il tombe amoureux, et qu’il épousera en 1918. C’est aussi l’un des rares moments qu’il passera loin de la France : en 1917, Picasso reste un peu plus de deux mois à Rome, puis quelques mois en Espagne.

C’est une période très fertile pour l’artiste, que les historiens associent souvent à la fin de sa période cubiste et à une sorte de retour à la normale, vers un nouveau classicisme. Mais la réalité est peut-être un peu plus complexe. J’estime pour ma part que d’un point de vue stylistique, son travail de scénographe pour les Ballets russes, à travers ses réflexions sur l’espace scénique et la perspective à grande échelle, lui a permis d’approfondir ses recherches sur les sculptures d’assemblage, aspect central du cubisme.

Mucem

Quelles sont les pièces majeures présentées dans cette exposition ?

C.R.

Outre les dessins des décors, rideaux de scène et costumes réalisés par Picasso pour les Balles russes, nous présentons le tableau La Loge, créé pour le ballet Cuadro Flamenco, qui fut découpé et vendu par Diaghilev, avant d’être tout récemment retrouvé et exposé par la Pinacothèque de Brera.

En témoignage de son grand amour pour la commedia dell’arte et pour l’art populaire, nous présentons quelques pièces ayant appartenu à Picasso, issues de la collection Faba, comme les deux Polichinelle présents dans la photographie Olga assise au piano, prise par l’artiste en 1920, ainsi que sa propre réinterprétation de ce même personnage, dont il a décomposé et recréé le masque.

Les visiteurs auront par ailleurs la possibilité de voir les spectaculaires costumes cubistes de Parade réalisés par l’Opéra de Rome, et ceux, plus classiques, de Pulcinella et Tricorne. Une série de films d’archives encore jamais montrés ainsi que des photos originales nous permettront de faire un voyage dans le temps, à l’époque de la création de ces ballets, pour une immersion dans le climat artistique de cette période.

Cette exposition, dont je partage le commissariat avec Sylvain Bellenger et Luigi Gallo, semble être un projet taillé sur mesure pour le Mucem et ses collections. Nous avons puisé, au sein des vastes fonds du musée, quantité d’objets illustrant les différentes inspirations de Picasso en lien avec les arts et traditions populaires : marionnettes, décors de théâtre, affiches, ex-voto… En confrontant ces objets aux œuvres de Picasso, l’exposition met en évidence le génie de cet artiste, capable de capturer les éléments du monde qui l’entoure et, en même temps, de les recomposer avec l’esprit joueur et insouciant d’un enfant.

 


Éditions

 

 

Catalogue d'exposition Picasso et les ballets russes, MucemPicasso et les ballets russes

Catalogue d'exposition en coédition Mucem/Actes sud, livre broché, format 24 x 28 cm, 144 pages, 25 €

Découvrir

 

 

 

 

Catalogue d'exposition Picasso Voyages imaginaires, Vieille CharitéPicasso voyages imaginaires

Co-édition Ville de Marseille/RMN, livre broché, 24 x 28 cm, 224 pages, 200 illustrations, 39 €

Offre tarifaire

 

Billet couplé 2 expositions Picasso « Voyages imaginaires » : 15 €—Billet plein tarif

En vente uniquement sur place au Mucem et à la Vieille Charité
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Parcours de l'exposition

Parade—Danse avec des cubes

Maquette attribuée à Pablo Picasso décor Parade © Succession Picasso 2018 © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) M Rabeau
Maquette attribuée à Pablo Picasso décor Parade © Succession Picasso 2018 © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) M Rabeau

Première aventure théâtrale de Picasso, le ballet Parade composé par Erik Satie, sur un poème de Jean Cocteau, est basé sur un propos simple. Devant une baraque foraine, sur un boulevard parisien, trois managers inspirés du cinéma hollywoodien présentent une parade de cirque ambulant—un acrobate, un prestidigitateur chinois, une jeune fille américaine. Ils exécutent des extraits de leurs numéros pour essayer d’attirer le public vers le spectacle à l’intérieur. Sans intrigue, l’accent est mis sur la dimension corporelle et le mouvement, ce qui ne suffit pas à expliquer le scandale que le ballet provoqua en 1917 lors de sa première, au Théâtre du Châtelet à Paris...

 

Le Tricorne—L’Espagne pousse sa corne

Pablo Picasso maquette décor ballet Tricorne 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris Herve Lewandowski
Pablo Picasso maquette décor ballet Tricorne 1919 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris Herve Lewandowski

Dans Le Tricorne, premier des deux ballets espagnols, une jeune et séduisante meunière est poursuivie par les assiduités du gouverneur de la ville, un vieil homme aux manières grossières coiffé d’un chapeau à trois pointes. Malgré son pouvoir, dont il abuse pour faire incarcérer le meunier, mari jaloux de la belle, l’impudent sera dupé et ses desseins contrecarrés.
Autour d’eux gravite une foule de personnages secondaires qui participent à la description d’un village du sud de l’Espagne au XVIIIe siècle. La farce s’achève par un heureux dénouement, aux dépens du gouverneur, jeté dans un torrent et arrêté par erreur.

Pulcinella—La commedia dell’arte

Pablo Picasso Etude pour le ballet Pulcinella 1920 © Succession Picasso 2018 ph RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) T le Mage
Pablo Picasso Etude pour le ballet Pulcinella 1920 © Succession Picasso 2018 ph RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) T le Mage

Pulcinella, ballet avec chant en un acte d’après Giambattista Pergolesi, comme l’indiquait le titre original, reprend les aventures amoureuses d’un jeune Napolitain séducteur, serviteur rusé et comique au nez crochu. À Naples, Pulcinella (Polichinelle) taquine le violon pour séduire la fille du médecin. Il doit apaiser la colère de sa fiancée avant que deux jaloux tentent de le rosser. Un cortège pleure Pulcinella, qui feint d’être mort ; un mystérieux magicien le ressuscite : c’est Pulcinella en personne. Tout le monde se retrouve dans la liesse générale. Déguisements, assassinats supposés, résurrections joyeuses et jeux de séduction, Picasso est dans la commedia dell’arte !

Cuadro flamenco—Suite andalouse

Pablo Picasso, projet de décor pour le ballet Cuadro Flamenco, 1920 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris)
Pablo Picasso, Projet de décor pour le ballet Cuadro Flamenco, 1920 © Succession Picasso 2017 © RMN Grand Palais (Musée national Picasso Paris)

Le terme « cuadro » désigne un ensemble de danseurs qui, dans ce cas précis, dansent le flamenco. Cuadro flamenco, deuxième ballet espagnol, n’est pas un ballet comme les autres, mais un spectacle mêlant danse, musique (essentiellement de la guitare) et chants andalous traditionnels. Interprété uniquement par des artistes et danseurs espagnols, c’est le moins russe des Ballets russes...

 

Au Centre de la Vieille Charité : « Picasso, voyages imaginaires »

Pablo Picasso, Femme nue au bonnet turc, 1er décembre 1955. Donation Louise et Michel Leiris, 1984—Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle—en dépôt au musée national Picasso-Paris. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN
Pablo Picasso, Femme nue au bonnet turc, 1er décembre 1955. Donation Louise et Michel Leiris, 1984—Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle—en dépôt au musée national Picasso-Paris. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN

Poursuivez votre visite au Centre de la Vieille Charité, dans le quartier du Panier à Marseille.

Du 16 février au 24 juin 2018, au sein de l'exposition « Picasso, voyages imaginaires », peintures, sculptures, assemblages et dessins de l’artiste seront présentés aux côtés d’œuvres maîtresses des collections du musée d'Archéologie méditerranéenne et du musée d'Arts africains, océaniens, amérindiens de Marseille.

Oeuvre ci-contre exposée au Centre de la Vieille Charité

 


Activités et événements associés


Partenaires et mécènes

Picasso-Méditerranée, une initiative du Musée national Picasso-Paris
Cette exposition a été réalisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris.
Cette exposition est présentée dans le cadre de la manifestation culturelle internationale Picasso-Méditerranée 2017-2019. Plus de soixante institutions ont imaginé ensemble une programmation autour de l’oeuvre «obstinément méditerranéenne*» de Pablo Picasso.
À l’initiative du Musée national Picasso-Paris, ce parcours dans la création de l’artiste et dans les lieux qui l’ont inspiré offre une expérience culturelle inédite, souhaitant resserrer les liens entre toutes les rives. (*Jean Leymarie)

En partenariat avec le groupe SNEF

Musée Picasso, Paris Picasso Méditerranée Groupe SNEF