Tablette coranique, 1ère moitié du 20e siècle, Algérie, encre et argile sur bois, 2003.15.19 / © Mucem

Tablette coranique, 1ère moitié du 20e siècle, Algérie, encre et argile sur bois, 2003.15.19 / © Mucem

Darija, tamazight, français : l’Algérie comme elle se parle

Algérie-France, la voix des objets

Rencontres-débats/Conférences

Modération : Naïma Yahi

Produit de toute l’histoire et de la géographie d’un si vaste territoire, la pluralité des langues parlées en Algérie constitue la première richesse d’une population pouvant pratiquer au moins trois langues selon les besoins d’expression et faisant preuve dans cet usage partagé d’une inventivité toujours renouvelée. 

La reconnaissance, la graphie et l’enseignement de ces divers parlers au regard de l’arabe officiel font toujours l’objet d’un vif débat de société, où la question linguistique se mêle de modes d’appartenance culturelle comme d’enjeux de croyance ou de pouvoir. Comme la musique, les langues ouvrent en outre à une dimension pan-maghrébine et à tout un dialogue interculturel mondial.

 

Invités pour la discussion :

Kaoutar Harchi (écrivaine et sociologue)

Kaoutar Harchi est sociologue (Cerlis, Paris Descartes) et écrivaine. Considérant l'art comme un analyseur du social dans ses travaux, elle cherche notamment à mettre en évidence la manière dont la race, la classe, le genre, façonnent un imaginaire national particulier. Après Je n'ai qu'une langue. Ce n'est pas la mienne (Fayard, 2016), elle publiera prochainement un article dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales portant sur les processus de racialisation à l'oeuvre au sein de ce que l'on nomme la littérature "beur". Kaoutar Harchi a enseigné à la Sorbonne Nouvelle, à Sciences Po, et a été Visiting Professor à l'Université de New-York. Par ailleurs autrice de trois romans dont A l'Origine notre père obscur (Actes Sud, 2014), ses récits traitent de la violence patriarcale et mettent en scène la dimension politique de l'institution familiale.

Ouafa Mameche (journaliste) 

Ouafa Mameche est journaliste musicale et éditrice littéraire. Cofondatrice de Faces Cachées Éditions, elle a récemment publié le livre du rappeur Manu Key Les Liens sacrés. Elle est également responsable éditoriale music pour Red Bull France, écrit pour le site l'Abcdr du Son et y anime le podcast consacré au rap français.

 

… et en invitée spéciale pour continuer en musique : 

Samira Brahmia

Samira Brahmia est une artiste dotée d'une double culture franco-algérienne. Ses chansons mêlent influences pop rock, châabi, traditions celtiques ou instruments du Grand Sud algérien. Ses mélodies ciselées sont dominées par sa voix pure et claire ainsi qu'une capacité étonnante à faire passer l'émotion. Ses chansons parlent d'amour, de liberté, de la nécessité de faire face, des conditions aliénantes que vivent certaines femmes.


Les horaires indiqués sont susceptibles d’être modifiés selon l’actualité sanitaire. Les rencontres et débats proposés au Mucem sont tous retransmis en direct sur la chaîne YouTube du musée. 

 

#Replay


Première partie


0:00:00​ : Générique
0:00:30​ : Présentation d'œuvres et objets qui proviennent d'une sélection effectuée conjointement dans les fonds du Mucem et dans les fonds du MHFA, Montpellier Méditerranée Métropole, par Florence Hudowicz et Camille Faucourt (conservatrices)
0:19:27​ : Discussion avec Kaoutar Harchi (écrivaine et sociologue) et Ouafa Mameche (journaliste), modérée par Naïma Yahi, sur le thème "Darija, tamazight, français : l’Algérie comme elle se parle"


 

 


Concert de l'artiste Samira Brahmia


 

Tarifs
Lieu À découvrir en ligne
Horaires

Dimanche 28 février 2021 à 19h
Soirée diffusée sur la chaîne Youtube du Mucem

Voir aussi

  • Joueur de mandoline sur la jetée du port d'Alger, vers 1940, Etienne Bouchaud, gouache sur papier, mhfa2009.3.6 / Dépôt de Montpellier Méditerranée Métropole au Mucem / © Frédéric Jaulmes

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