Alexandre Paulikevitch © Charles Paulikevitch

Alexandre Paulikevitch © Charles Paulikevitch

Cabaret Baladi—Alexandre Paulikevitch + guests

Les Rencontres à l'Echelle

Spectacles/événements

COMPLET

Un spectacle d’Alexandre Paulikevitch
Première française
Avec Samah Boulmona (chant et accordéon), Bahaa Daou (rek), Ali Hout (percussion), Majdi Zeneddin (tabla), Sam Dabboul (kanoun) et Ousama Khatib (contrebasse)

Alexandre Paulikevitch s’inscrit dans la lignée subversive et politique des cabarets : ceux du Caire et de Beyrouth comme ceux de Berlin. L’artiste spécialiste du baladi (communément appelé danse du ventre), y réunit des chanteur(euse)s et musicien(ne)s beyrouthin(e)s dans un laboratoire festif, pailleté et poétique.

Costumes : Krikor Jabotian 
Production : Charleroi Danse
Avec le soutien de l'Onda - Office national de diffusion artistique
Dans le cadre des Rencontres à l'Echelle
Alexandre Paulikevitch

Alexandre Paulikevitch est né et travaille à Beyrouth. Il est chorégraphe et danseur.
Il aurait pu être juriste, mais c’est la danse qu’il choisit ou peut-être est-ce elle qui le choisit à Paris. Dans les années 2000, sa rencontre avec la danse dite « orientale », le Baladi, au Centre de danse du Marais est décisive, comme une promesse d’exploration de ses racines libanaises et de sa féminité  : « J’étais en train de prendre un cours de flamenco au Centre du Marais lorsqu’en tournant, j’ai entraperçu des danseuses orientales. Immédiatement, j’ai été happé ». Parallèlement à des études théâtrales et de danse à l’Université Paris 8, il collabore avec la chorégraphe et danseuse Leila Haddad. De retour à Beyrouth en 2006, au cœur de son enseignement et de toutes ses créations se tient le Baladi contemporain. Regardé comme une danse exclusivement féminine, il est l’un des très rares hommes à le danser au Liban, et dans le monde arabe, formé auprès des plus grandes du Caire : Dina, Nelly Fouad, Randa Kamel, Aziza, Zizi Moustafa. Il en explore la part émancipatrice la rage au ventre, de l’Histoire au corps politique jusqu’aux questions du genre. C’est ce que crient ses pièces de danse-manifeste : Tajwal (2012), sorte d’échappée aux assignations genrées ; Baladi ya wed (2015), cabaret dansé où s’enchevêtrent prostitution, rituel et encens ; Elgha (2018) sur les viols collectifs de la Place Tahrir.

 

Tarifs Tarif plein : 15€
Tarif réduit : 11€
Lieu Mucem, J4— Toit-terrasse
Horaires

Mercredi 15 juin à 21h30

Cabaret de 2h30 en 2 actes avec entracte de 15 minutes.

Ouverture des portes dès 20h, avec restauration assise sur place possible par le restaurant Chez Marwan (boissons et Mezze).