Projection de deux courts-métrages.

Les Combattants du poil sacré

De Florian Vallée (Belgique, 2015, 27 min.) – VOSTA
En présence du cinéaste Florian Vallée. Séance animée par Boris Pétric, anthropologue (CNE-EHESS).

C’est un combat mystérieux qui se perpétue depuis le Moyen Âge… À Mons, ville du Royaume de Belgique, les autochtones se transforment chaque année en une foule sauvage et exubérante. Devenus des combattants, ils sont prêts à tout pour arracher les poils de la queue d’un dragon qui, selon la légende, porteraient bonheur.

Compétition internationale 2016. Prix du patrimoine culturel immatériel.

Uzu

De Gaspard Kuentz (Japon, 2015, 27 min.), VOSTFR
Séance animée par Laetitia Merli (anthropologue et cinéaste).

Entre ethnographie sensorielle et reportage,  Uzu se concentre sur l’expérience physique et spirituelle d’un rituel.
Chaque année, au mois d’octobre, se déroule à Matsuyama, sur l’île de Shikoku, le Festival d’Automne du Dogo, l’une des fêtes religieuses les plus violentes du Japon. Huit équipes d’hommes portant des palanquins sacrés en bois pouvant peser jusqu’à une tonne, entrent en collision lors d’un combat sacré où de nombreux participants sortent blessés et épuisés. Cette immersion dans le rituel se concentre sur l’expérience physique et spirituelle de la cérémonie vue de l’intérieur.

Compétition internationale 2016.

Dans le cadre du Festival International Jean Rouch

Pour la quatrième année consécutive, le Mucem donne carte blanche au Festival International Jean Rouch en proposant une sélection de films ethnographiques primés en 2016 et 2017. Ces créations documentaires témoignent du regard sensible et original que les chercheurs en sciences humaines et les réalisateurs portent sur nos sociétés : une manière de « voir autrement le réel ».

Cette édition prend une résonance particulière avec une journée spéciale dédiée au centenaire de la naissance de Jean Rouch, le 8 décembre. 

Chaque projection est suivie d’un débat avec des réalisateurs ou des spécialistes. 

En partenariat avec le Comité du film ethnographique, le centre Norbert Elias (EHESS) et l’Université d’Aix-Marseille.