Nadine Descendre © DR

Nadine Descendre © DR

À la rencontre de Mohammed Kacimi, un artiste libre

Rencontres-débats/Conférences

Avec : Mohammed Bennis (poète), Brahim Alaoui (historien de l’art), Driss Ksikes (chercheur en média et culture, dramaturge), Saïd Afifi (artiste), André Magnin (galeriste et commissaire d'exposition indépendant).

Introduction et modération : Nadine Descendre (commissaire de l’exposition « Kacimi—1993-2003. Une transition africaine »)
 
Introduite par Nadine Descendre, commissaire de l’exposition, cette table ronde explore différents aspects du parcours et de l’œuvre de Mohammed Kacimi : « Comment une créativité humaniste et engagée fait-elle œuvre ? » (avec Mohammed Bennis, poète), « La place de Mohammed Kacimi sur la scène contemporaine entre le Maghreb et l’Europe » (avec Brahim Alaoui, historien de l’art), « La question de la centralité de l’homme dans l’œuvre et la vie de Kacimi » (avec Driss Ksikes, chercheur en média et culture, dramaturge), « De l’importance pour un jeune créateur maghrébin d’une telle figure d’artiste (avec Saïd Afifi, artiste).

 

 

Biographies des intervenants

Nadine Gayet-Descendre : Après des études supérieures de philosophie et de lettres, Nadine Gayet-Descendre est devenue concomitamment journaliste dans la grande presse, critique d’art pour la presse spécialisée, auteur-réalisateur de films documentaires sur l’art et l’architecture et commissaire d’expositions. Appelée ensuite à différentes responsabilités institutionnelles dans le domaine culturel et artistique, elle poursuit aujourd’hui ce travail de recherche et d’approfondissement avec une appétence toute particulière pour l’art contemporain et dirige l’Agence Interculturelle Européenne (A.I.E.).

Mohammed Bennis est un poète marocain né en 1948 à Fès. Il fonde en 1974 la revue Attakafa El Jadida (la Culture nouvelle) qui sera interdite en 1984. Il participe, en 1985, à la création des éditions Toubkal. Il est également membre fondateur et président de la Maison de la Poésie au Maroc (1996-2003). Il est l’auteur de plus d’une trentaine de titres (poésie, prose, essais, traductions), traduits dans plusieurs langues. Sa traduction de Un coup de Dés de Mallarmé, la première en arabe, est publiée dans une édition bilingue, chez Ypsilon (Paris). Il a reçu plusieurs prix au Maroc, dans le monde arabe et en Europe.

Brahim Alaoui est historien d’art et commissaire d’expositions. D'abord chercheur au musée d'Art moderne de la ville de Paris, il est ensuite directeur du musée de l'Institut du monde arabe à Paris où il a organisé entre 1987 et 2007 de nombreuses expositions. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et catalogues, notamment sur les artistes contemporains arabes. Il partage désormais sa vie entre des activités de conseil en ingénierie culturelle, d’édition et le commissariat d’exposition.

Driss Ksikes a été rédacteur en chef de Telquel puis directeur de publication de Nichane, deux hebdomadaires du même groupe. En 2006, il s’est retiré de son poste de directeur de publication de Nichane après sa condamnation pour des blagues jugées insultantes pour la monarchie et l’islam. La même année, une plainte a été déposée en Belgique, et par le Centre Simon Wiesenthal contre son article sur les religions « L’image (délicate) des Prophètes ». Il est actuellement directeur du CESEM, le centre de recherche de l’Institut des hautes études de management (HEM) de Rabat, de sa revue Economia, et professeur en média et culture. Il anime des ateliers d’écriture et collabore à plusieurs revues et publications culturelles internationales. Par ailleurs, il est dramaturge et auteur de quelques récits et essais.

Formé à Le Fresnoy - studio national des arts contemporains, Saïd Afifi développe depuis quelques années une recherche autour de l’architecture et du biomimétisme, en l’augmentant d’une dimension d’ordre à la fois chaotique et utopique.
Son travail de recherche explore les possibilités techniques et scientifiques, en plaçant la problématique du progrès transhumaniste au cœur de sa recherche.
Ses films, dessins, installations et photographies ont été montrés aux quatre coins du monde sous l’invitation de galeries, musées et centres d’art.

Commissaire d'exposition indépendant depuis la fin des années 1970, André Magnin commence ses recherches sur l'art contemporain dans les cultures non-occidentales à partir de 1989 pour l'exposition historique « Magiciens de la Terre », présentée au Centre Georges Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, dont il fut commissaire adjoint. Il prend ensuite la tête de la C.A.A.C.- The Pigozzi Collection, la plus importante collection d'art contemporain Africain au monde dont il assurera la direction artistique pendant 20 ans, partageant sa vie entre l'Afrique et l'Europe. En 1996, il rencontre Philippe Boutté qui devient son plus proche collaborateur.
André Magnin a organisé de nombreuses expositions dans de prestigieux musées, centres d'art et fondations du monde entier. En 2009, il crée à Paris MAGNIN-A, galerie d'art contemporain, projet esthétique et politique, engagé dans la défense et la promotion des artistes contemporains africains. D'autres artistes de divers horizons les ont depuis rejoints.

 

 

 
Tarifs

Entrée libre
Accès libre toute la journée à l’exposition « Kacimi – 1993-2003, une transition africaine »

Lieu Mucem, J4— Auditorium
Horaires

Samedi 24 novembre 2018, 16h

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