Cheik blanc_© Tamasa Distribution

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Colloque de chiens / Le Cheik blanc

Du cinéroman au roman-photo

Cinéma

Colloque de chiens


De Raoul Ruiz (France, 1977, 20 min.) 

Dans la banlieue parisienne, des chiens aboient et racontent l’histoire tragique et sanglante d’un enfant adoptif : un jour, à l’école, un camarade de Monique lui apprend que sa mère n’est pas sa vraie mère. Dès lors, plus rien ne sera jamais comme avant ; elle veut se venger. Jouir et dominer, tels vont désormais être les objectifs principaux de Monique.

Meurtres sordides, amours « contre-nature », cadavres découpés, révélations fracassantes… Une histoire telle qu’on pouvait en lire dans Détective ou Nous Deux, tournée comme un roman-photo. 

 

Suivi de


Le Cheik blanc (Lo Sceicco bianco)


De Federico Fellini (Italie, 1952, 1h23)

Wanda est une inconditionnelle des romans-photos et plus particulièrement de l’un de ses héros, le Cheik blanc, dont elle est amoureuse. Lors de son voyage de noces à Rome, elle parvient à fausser compagnie à son mari pour le rejoindre… Mais celui-ci ne correspond pas tout à fait à l’image qu’elle s’en était faite.

Premier film de Fellini (à partir d’un sujet écrit par Antonioni), Le Cheik blanc est une comédie grinçante démystifiant le monde à l’eau de rose des fotoromanzi, notamment à travers le traitement de son personnage principal, un héros de papier ridicule et caricatural, formidablement interprété par Alberto Sordi.

« (…) Fellini développe son propre univers, où les êtres humains sont des personnages grotesques, des acteurs minables de leur propre vie, égarés dans la réalité (“La vraie vie, c’est le rêve”, dit un personnage). »

Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles

 

Dans le cadre du cycle « Du cinéroman au roman-photo »

En complément de l’exposition « Roman-Photo », le Mucem et dfilms proposent une programmation cinéma à découvrir du 18 au 21 janvier à l’auditorium du musée : « Du cinéroman au roman-photo ».  

Depuis les premières expérimentations du cinéma muet jusqu’aux outrances formelles de Dario Argento, entre raretés néoréalistes et chefs-d’œuvre intemporels, entre coups de foudre et coups de couteaux ; il s’agit de montrer les relations incestueuses qu’entretiennent, depuis plus d’un siècle, cinéma et roman-photo.

Dans le cadre de la manifestation de dfilms : « ADDICTION à l’œuvre, une histoire de cinéma qui s’accorde aux autres arts de 1895 à 2019 ».

 

Tarifs

6/4 €

Lieu Mucem, J4— Auditorium
Horaires

Vendredi 19 janvier à 18h

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