• Véhicules de transport des déchets, Le Caire, Egypte, 2015, photo David Degner © David Degner, Mucem
    Véhicules de transport des déchets, Le Caire, Egypte, 2015, photo David Degner © David Degner, Mucem
  • Les entrepôts des fripes chez Tunis Impex, Ariana, Tunisie, 2014,  photo Stephanos Mangriotis.
    Les entrepôts des fripes chez Tunis Impex, Ariana, Tunisie, 2014, photo Stephanos Mangriotis.
  • Décharge de Mediouna, Maroc © Pascal Garret, Mucem
    Décharge de Mediouna, Maroc © Pascal Garret, Mucem
  • Transformation de canettes en lingots d’aluminium, Le Caire, Égypte, 2015, photo David Degner.
    Transformation de canettes en lingots d’aluminium, Le Caire, Égypte, 2015, photo David Degner.

Vies d’ordures

De l’économie des déchets
| Du mercredi 22 mars 2017 au lundi 14 août 2017

Vies d’ordures—De l’économie des déchets

Comment les sociétés produisent, traitent, s’approprient et transforment les déchets ? À travers l’exposition « Vies d’ordures », le Mucem aborde les grands enjeux écologiques qui se posent aujourd’hui en Méditerranée, nous permettant ainsi de questionner l’avenir de nos systèmes de valeurs et de nos modes de vie.

Montrer comment on collecte, on trie, on transforme nos déchets, c’est en effet montrer de nouvelles manières d’habiter le monde dans une écologie et une économie qui tiennent compte de la surproduction et de l’appauvrissement de nos ressources. Car tel est bien le paradoxe du déchet : comment faire coïncider une économie de survie et une économie de l’hyperconsommation et du gaspillage ?

Fondée sur des enquêtes ethnographiques, l’exposition nous invite à un voyage atypique autour de la Méditerranée, à la découverte des paysages, des technologies, des objets recyclés ou de deuxième vie, mais surtout à la rencontre des femmes et des hommes qui gèrent nos déchets, en vivent et, trop souvent, les subissent.


Commissaire général : Denis Chevallier Ethnologue, conservateur général au Mucem
Commissaire associé : Yann Philippe Tastevin Ethnologue au CNRS
Scénographie et direction artistique : Encore Heureux, bkCLUB Architectes, Urbain, trop urbain
Graphisme de l’exposition : Patrick Lindsay
Artistes associés : David Degner, Lucy et Jorge Orta, Frank Pourcel, Lionel Sabatté et Nils Völker
Chercheurs associés : Bénédicte Florin, Jamie Furniss, Pascal Garret et Lucile Gruntz
Comité scientifique : Sabine Barles, Tatiana Benfoughal, Gerard Bertolini, Sylvie Bredeloup, Delphine Corteel, Octave Debary, Jean-Baptiste Fressoz, François Galgani, Emmanuel Grimaud, Frédéric Joulian, Serge Latouche, Baptiste Monsaingeon et Yoann Moreau

Entretien avec Denis Chevallier, commissaire général de l’exposition

Mucem (M)

Pourquoi avoir choisi d’aborder la question de l’économie des déchets pour cette nouvelle exposition ?

Denis Chevallier (DC)

A travers les déchets, il s’agit de questionner nos modes de vie, nos modèles de consommation et de production. Un musée de société comme le Mucem peut, à sa manière et à son niveau, jouer un rôle dans la cité. Avec cette exposition nous aimerions que le visiteur ressorte un peu plus conscient que des actes aussi quotidiens et banals que consommer et jeter ont des conséquences sur la planète et donc pour nous tous.

L’exposition Vies d’ordures. De l’économie des déchets a la particularité de présenter un grand nombre d’objets acquis récemment par le Mucem dans le cadre de campagnes d’enquêtes-collectes…
Pendant trois ans, grâce à un travail d’équipe, nous avons constitué une documentation de première main sur les manières dont, autour de la Méditerranée, les déchets sont collectés, transformés, traités. Des équipes associant chercheurs et vidéastes/photographes ont effectué des enquêtes à Casablanca, Naples, Marseille, Tirana, Istanbul, Le Caire et Tunis, d’où nous avons pu rapporter objets, témoignages, images et enregistrements. Cette documentation originale constitue le cœur de l’exposition : près de 50 % des objets et documents présentés sont issus d’enquêtes-collectes.
Un musée n’est pas seulement un lieu de restitution. C’est aussi un lieu de fabrication d’un savoir. Aller chercher un objet là où il a été produit et utilisé permet de recueillir des informations sur son contexte de fabrication, de circulation ou d’usage. C’est à cette seule condition que cet objet pourra nous aider à comprendre les sociétés, les cultures ; ce qui est bien la mission principale d’un musée de société.

M

Que montrez-vous dans cette exposition ? Comment s’organise-t-elle ?

DC

Le visiteur constatera d’abord que les déchets sont partout. L’autopsie de la poubelle-monde à laquelle nous nous livrons en introduction dévoilera la part cachée, maudite peut-être, de nos modes de vie. Ce que l’on ne veut pas voir et qui pourtant est bien là et s’impose à nous.

Dans la partie suivante on se demandera comment on en est arrivé là : en effet, une telle quantité de déchets avec de tels impacts sur l’environnement, c’est une affaire récente. Disons que nos grands-parents, nos arrières grands-parents, n’avaient sûrement pas la même appréhension du déchet que nous, car il y en avait beaucoup moins. Pour montrer cela, nous effectuerons un petit retour en arrière, grâce aux collections d’ethnographie, dans le monde qui précède la société de consommation ; cette période qui commence avec la diffusion massive du plastique et qui correspond à la multiplication des emballages et au règne du « tout jetable ». On montrera ici des objets assez insolites, parce qu’ils arborent cicatrices et réparations, pour dire qu’avant le « tout jetable », on réparait beaucoup. A côté, on exposera des emballages plastiques pour évoquer la société de consommation.

M La troisième section de l’exposition s’organise à partir de gestes simples : « ramasser, collecter, transporter, stocker, trier »…

DC

Des gestes que nous illustrons à travers quelques objets et vidéos révélant les différents modes de traitement des déchets dans les villes étudiées : c’est dans cette section, par exemple, qu’est présenté le fameux triporteur du Caire, ou encore une spectaculaire machine de tri optique prêtée par l’entreprise Pellenc ST .

L’acte du tri est central car c’est lui qui va donner de la valeur à ces déchets : à partir du moment où ceux-ci sont triés, ils deviennent des matières premières secondaires. Balles de carton, de plastique ou d’aluminium ont une valeur fixée par des cours mondiaux. Ils sont l’objet d’un commerce relativement important et lucratif, compte tenu des quantités énormes  que tout cela représente.  

Dans la section suivante, nous donnons des exemples de réemploi et de recyclage. Nous verrons par exemple, comment un pneu usagé peut devenir un seau, ou comment des cannettes sont transformées en lingots d’aluminium. Dans certaines régions de Méditerranée, le réemploi a pris une ampleur considérable ; c’est le cas du secteur de la fripe en Tunisie, qui sera présenté dans une sorte de tente conçue avec des fripes qui nous sont fournies par l’un des nombreux partenaires de cette exposition : la communauté d’Emmaüs de la Pointe Rouge.

M

La part des déchets réemployés ou recyclés reste toutefois encore relativement faible…

DC


En effet, cela concerne au maximum 20 % de ce qu’on jette. Le reste, qu’est-ce qu’on en fait ? On le transporte vers un lieu où il sera soit enfoui, une décharge, soit brulé, un incinérateur. Nous présenterons par exemple une maquette de l’usine de traitement des déchets du territoire de Marseille-Provence qui se trouve à Fos sur Mer.
L’exposition va aussi mettre le doigt sur les controverses, les conséquences de mauvaises gestions qui ont parfois des origines criminelles. Autour de la Méditerranée, les scandales associés aux déchets ne manquent pas : on parlera de Naples, de Beyrouth, des calanques… Mais l’idée que nous voudrions surtout faire passer, c’est que le meilleur déchet c’est celui que l’on ne produit pas. Et qu’il nous faut donc changer nos modes de vie… Moins gaspiller (plus du tiers de la nourriture finit dans une poubelle !), transformer nos restes en compost, inciter les fabricants à faire des objets réparables, etc.
Nous aurons à la fin de l’exposition un dispositif qui permettra à chaque visiteur de faire des propositions : car nous pensons en effet que chacun peut contribuer à son niveau à faire en sorte que notre planète ne devienne pas totalement inhabitable.



Parcours de l'exposition

Scénographie et direction artistique

© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem
© François Deladerrière, Mucem

La scénographie est conçue pour être démontée et réemployée à l’issue de l’exposition afin de générer le moins de déchets possibles.

De grands panneaux de Médium, qui sont les matériaux habituel- lement utilisés au Mucem pour les cimaises, sont ici laissés bruts, sans enduit ni peinture. Les vis sont apparentes et expriment le caractère démontable du dispositif. Seuls les panneaux accueil- lant les titres des différentes parties sont engravés d’un motif jux- taposant des pictogrammes contradictoires (toxicité, radioactivité, tri, recyclage...) pour accompagner le visiteur dans sa découverte des multiples enjeux liés au traitement de nos déchets.

L’exposition est volontairement dans une tonalité sourde, avec le marron clair du médium, le gris du carton, sur lesquels sont impri- més textes et graphiques. Le fond des vitrines et des alcôves est quant à lui rehaussé en blanc pour accueillir et mettre en valeur les collections d’objets.

Le parcours est séquencé par une suite de verbes à l’infinitif, ins- crits en lettres découpées sur les cimaises. De Nommer à Ramas- ser, de Réduire à Enfouir, le contenu présenté est organisé de façon linéaire, suivant les principales actions comprises dans la chaîne opératoire de l’économie des déchets, très technique et néanmoins toujours humaine.

Pour la dernière partie, le plateau s’ouvre sur le paysage, l’horizon entre dans l’exposition, et avec lui, l’omniprésence de la Médi- terranée. Cette dernière pièce s’articule autour d’architectures authentiques, créées spécialement pour accueillir trois enquêtes sur des filières particulières. Le tri de la fripe en Tunisie est ainsi décrit sous une tente de tee-shirts multicolores, le processus du recyclage en Égypte est illustré dans une hutte composée de
 
tresses de plastique, tandis que l’impasse des éco-balles en Italie est narrée dans le sarcophage d’une pyramide à degrés, sous cette même bâche noire qui recouvre ces montagnes d’ordures sises dans le paysage de la Campanie.

L’entrée et la sortie de l’exposition sont chacune accompagnées d’une installation artistique qui laissent ouvertes les nombreuses questions qui assaillent ceux qui osent regarder la vie des ordures.

 

Scénographie et direction artistique : Encore Heureux, bkCLUB Architectes, Urbain, trop urbain

Encore Heureux

Fondée à Paris par Nicola Delon et Julien Choppin, Encore Heureux est une agence d’architecture qui intervient dans les champs de l’architecture, du design et de l’installation artistique depuis 2001. Elle est lauréate des Nouveaux Albums des Jeunes Architectes—distinction du Ministère de la Culture—en 2006. Elle a livré plusieurs équipements culturels ou tertiaires, publics et privés, (salle de concert, cinéma, musée, centres d’innova- tions). Parallèlement Encore Heureux conçoit des performances, des jeux, du mobilier, des livres et des expositions. Revendiquant une pratique généraliste de l’architecture, l’agence s’est distinguée en 2014 en étant commissaire scientifique de l’exposition Matière Grise, au Pavillon de l’Arsenal à Paris, et auteur d’un ouvrage col- lectif sur le réemploi des matériaux de construction. En 2016, Sébastien Eymard rejoint l’aventure comme troisième associé et l’équipe s’agrandit pour rassembler aujourd’hui une quinzaine de concepteurs d’horizons variés.

http://encoreheureux.org/

bkCLUB Architectes

Fondé en 2016 par Clotilde Berrou et Marc Kauffmann, bkCLUB Architectes est un atelier d’architecture. Après 15 ans de pratique au sein d’autres agences sur des méga-bâtiments (Friche de la Belle de Mai & Centre National des Arts du Cirque), ils déve- loppent des projets, à partir de la singularité du patrimoine et des situations. Ils cherchent un regard attentif et bienveillant pour trouver les ressources disponibles, sources de récits et matières à construction.
Cela suppose de considérer les lieux, parfois déshérités, d’y voir les rites ordinaires, d’en écouter les histoires, les frustrations comme les espoirs, afin qu’à chaque niveau d’intervention, du détail au bâtiment, le projet trouve son terreau fertile et inattendu.

http://bkclub.fr/L-agence

Le collectif Urbain, trop urbain

Composé pour l’occasion de Matthieu Duperrex, Claire Dutrait et François Dutrait, le collectif propose depuis 2010 de saisir les métamorphoses actuelles de la ville et du monde par des pra- tiques artistiques et culturelles résolument subjectives, qu’elles soient poétiques ou réflexives. Par son ingénierie d’écriture, le collectif accompagne notamment des chercheurs pour la « tra- duction » de leurs travaux au service d’un public large.

http://www.urbain-trop-urbain.fr

Catalogue d'exposition

Catalogue d'exposition Vies d'ordures De l'économie des déchets, Mucem

De l'économie des déchets

Le catalogue de l'exposition, sous la direction de Denis Chevallier et Yann-Philippe Tastevin

Découvrir

Pop-up store « Lou’Bess »

Mucem, Concept store Lou'Bess
Lou'Bess au Mucem

Du 21 mars au 30 mai prochain, un nouveau pop-up store intitulé « Lou’Bess au Mucem » ouvrira ses portes au fort Saint-Jean, en lien avec l’exposition temporaire Vies d’Ordures. Les visiteurs pourront ainsi y poursuivre leur visite et découvrir une sélection riche et colorée d’objets fabriqués à partir de matériaux recyclés.

Présentée par la jeune créatrice originaire du Sénégal, Oumy Kamara, cette sélection fera écho aux artistes et créateurs mis en avant dans sa boutique solidaire et équitable « Lou’Bess », installée en plein cœur de Marseille.

Une démarche solidaire et équitable

Avec sa boutique « Lou’Bess » (qui signifie « Quoi de neuf » en wolof), la pétillante Oumy Kamara valorise l’artisanat et les créa- tions africaines du Sénégal à l’Afrique du Sud, en passant par le Mali, le Kenya, le Burkina Faso, le Cameroun ou encore le Maroc. Dans cet espace, se côtoient des créations colorées et originales, fabriquées à partir de matériaux de récupération ou de matières naturelles : on y trouve des paniers ou calebasses, du mobilier, des tapis, des bijoux et de nombreux accessoires ou objets de décoration.
Mais c’est aussi plus qu’une boutique ou qu’un « paradis des beaux objets » comme la décrivent certains visiteurs. Oumy Kamara cherche, en effet, à créer des passerelles avec des artistes (afri- cains pour la plupart, marseillais pour certains d’entre eux), à par- tager des expériences et savoir-faire, à développer des réseaux pour créer des synergies. Elle aimerait également aller plus loin en proposant des ateliers et des projections de documentaires ou en permettant la consultation d’ouvrages africains.

Des objets avec une histoire propre

Les objets viennent principalement d’Afrique. Ils sont réalisés par des artistes locaux, avec lesquels Oumy Kamara collabore. Elle retravaille également avec eux certains produits traditionnels ou du quotidien, pour leur apporter une touche d’originalité (en mélangeant les matières notamment) ou leur donner une seconde vie (récupération éthique, qui commence aussi à être valorisée dans certains pays africains).
Elle présente, par ailleurs, les objets de créatrices installées à Marseille : la « chantilly de karité » de Pop ! ; les accessoires (sacs, besaces, porte-monnaie) produits à partir de pneus de Nathalie Bonino ; les carnets ou chapeaux en wax de la marque Izikoko.

Lou’Bess au Mucem (« Quoi de neuf » au Mucem !) dans le cadre de l’exposition Vies d’Ordures

C’est tout naturellement que le Mucem s’est tourné vers Oumy Kamara, pour qu’elle s’installe au Mucem - dans la boutique / pop-up store du fort Saint-Jean - dans le cadre de l’exposition temporaire Vie d’Ordures.
Au sein de cette boutique éphémère, elle proposera une sélec- tion d’objets en lien avec les thématiques de cette exposition, et notamment des porte-clés Touaregs conçus avec des chutes de cuir, des éventails traditionnels fabriqués à partir de plastique recyclé, des petits objets de décoration taillés dans de la tôle ou réalisés à partir de canettes ou capsules, etc.
 
Elle proposera également des animations autour du recyclage à destination des visiteurs, en lien avec le département des publics. Avec cette collaboration, « Lou’Bess » crée ainsi de nouvelles passerelles et participe aux réflexions de l’exposition : valorisa- tion d’artistes qui créent à partir de déchets ou d’objets recyclés, devenir d’artistes qui travaillent le plastique, alors même que ce matériaux est controversé, voire interdit dans des pays africains comme le Sénégal.


Activités et événements associés

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    Les poubelles magiques n’existent pas. Derrière chaque déchet, il y a des femmes et des hommes qui travaillent, qui inventent, qui bricolent pour transformer nos déchets. Lors de cette visite-ateli…

  • L'Homme a mangé la terre © Jean-Robert Viallet

    L'homme a mangé la Terre

    Jeudi 11 avril 2019 à 19h00

    Un film de Jean-Robert Viallet (France, 2019, 1h38)
    Première co-production Mucem
    Avec la collaboration à l’écriture de Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz
    D’après…


Téléchargements

Dossier pédagogique .pdf

Partenaires et mécènes

Cette exposition donne lieu à une collaboration avec le National Folk Museum de Séoul.

Avec le mécénat de SUEZ et de Pellenc ST.
Elle reçoit le soutien de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe).

En partenariat avec : UshuaïaTV, La Croix, Europe 1